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S.O.S. Je ne sais plus quoi faire de mon fils de 12 ans!

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5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
  • ExpatFamily514
    Participant

    Bonjour,
    Mon fils de 12 ans a été évalué au WIPPSI III et s’est avéré avoir un QI au 99e rang centile. Il a aussi un sévère TDAH, TOPC, Tocs, Tics, trouble de l’humeur et en suspend le syndrome Gilles de la Tourette. Nous avons des soucis au niveau de son comportement à la maison comme à l’école depuis toujours. Sa vie à la maison est composée de crises violentes, d’obstination, de provocation et de déni. Il n’arrive pas à prendre sa place et partager l’espace avec nous ses parents ainsi qu’avec ses deux autres frères. Au Collège, il est encore une fois rejeté de tous! Il avait les mêmes résultats au primaire, à la maternelle et à la crèche (garderie). Il n’est pas capable de se taire, de ne pas rouspéter, d’arrêter de titiller, faire exprès pour déranger, reprendre le prof même s’en moquer, etc. La situation est devenue invivable. Nous avons essayé des traitements: Vyvanse, Biphentin, Ritalin, Concerta, Clonidine, Risperdal, Tercian. RIEN NE FONCTIONNE. Il reste toujours le même, hyper rigide, obstiné, provocateur, confrontant, anxieux. Pensez vous qu’un anti-dépresseur serait une solution? Je ne sais plus quoi faire et il m’arrive de souhaiter son départ tellement il nous rend la vie dure. L’équipe du CHU Ste-Justine de Montréal à l’époque nous avait proposé à 2 reprises un placement temporaire… maintenant que nous sommes en Guadeloupe nous vivons un isolement grandissant vis à vis la situation et peu d’aide et de compréhension s’offre à nous.
    J’attend vos commentaires avec impatience, MERCI DU FOND DU COEUR 🙏🏽

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    J’imagine que cela doit être difficile.
    Peut être voir sur le groupe « Guadeloupe » si quelqu’un peut vous conseiller un bon thérapeute/psychologue, car les tics, tocs et plus relèvent du domaine des troubles du comportement. Je pense qu’il doit se sentir mal aussi et a besoin d’aide aussi.

  • ExpatFamily514
    Participant

    Compte tenu de la situation, nous avons convenu avec le psychiatre que notre fils serait hospitalisé à l’unitéde soins de pédopsychiatrie pour une période indéterminée. Il pourra se faire aider et nous aurons un répit… c’est malheureux mais en même temps une excellente nouvelle pour lui et le reste de la famille. Merci tout le monde 🙂

  • Hmai
    Participant

    J’entends votre souffrance et je suis en empathie avec vous. Je pense que c’est une excellente chose que vous ayez un répit!
    De mon avis qui n’a aucune espèce de légitimité, mis à part que j’ai été en burnout parental en décembre 2018, votre fils, malgré la souffrance et la frustration qu’il vit par rapport à son profil a intérêt à réussir à sortir de sa bulle ou de son cercle vicieux.
    Je vous conseille quand vous aurez vous-même remonté la pente, d’être ferme avec lui pour lui expliquer avec bienveillance mais grande détermination que s’il vous épuise et qu’il ne se rend pas compte que ses parents sont les meilleures personnes pour s’occuper de lui, vous risquez de n’être plus opérationnelle pour lui et il aura tout perdu. Il va falloir être très déterminée à augmenter son empathie et lui faire sentir et appréhender vos limites (la maman, c’est le pilier familial), votre souffrance, et celle de son entourage qui ne comprend pas ce qu’il cherche quand il se comporte comme il le fait. « Pourquoi titilles-tu l’autre? Tu cherches quoi? Une mise en relation extrêmement maladroite? A combler une insécurité viscérale? Car ton comportement est inacceptable pour nous, pour le collège, pour la société dans laquelle tu vis, donc il va falloir qu’on trouve une solution qui nous permette de vivre ensemble! (sauf si tu veux essayer d’aller vivre sur une île déserte, et alors, faites-lui regarder le tombeau des lucioles!) ». Mettre en place un contrat familial avec objectif de progresser.
    Il ne doit pas se sentir tout puissant et sans compte à rendre. La relation d’amour, si elle n’est pas évidente pour certains enfant peut aussi passer par des actes très pragmatiques si ça permet de leur faire mieux comprendre que les relations, ça se matérialise par des échanges de préférence agréables entre personnes. Si les seules interactions qu’il a sont catastrophiques, il va démarrer de loin, mais l’important c’est l’intention de progresser et de résoudre ses problèmes. Pour ça, il faut que vous posiez vos limites relationnelles et que ça soit facilement visualisable pour lui (un système de points, une barre de vie sur un grand tableau, que sais-je, ça dépend de sa manière de fonctionner). Et de jour en jour, l’objectif c’est d’avoir le moins d’interactions négatives et le plus d’interactions positives avec son entourage.
    Quels sont ses besoins essentiels? Faites lui citer 2 besoins essentiels qu’il ressent vitaux. (C’est-à-dire que s’il n’a pas ces deux éléments dans sa vie, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue). Nous avons tous des besoins très différents, et c’est bien qu’il connaisse les besoins vitaux de son entourage et les siens (qui étonnement peuvent être très différents).
    Vous pouvez lui faire un contrat : « Je promets de faire mon maximum pour…  » et des points d’amélioration que vous aurez identifiés en concertation avec lui et les professionnels de santé, et le reste de la famille. Le maximum de personnes au courant du contrat (le collège aussi), le mieux c’est. Et puis il faut mettre juste un ou deux trucs sur lequel il va concentrer son attention et son énergie. Il faut y aller pas par pas, petites victoires par petites victoires pour habituer son cerveau à tenir ses promesses par rapport soi-même. On commence par un truc facile et qu’on est sûr qui est à sa portée, et de semaine en semaine, on augmente la difficulté. Bon courage à vous, et prenez soin de vous pour pouvoir prendre soin des autres. On ne peut pas donner ce qu’on n’a pas.

  • ExpatFamily514
    Participant

    Bonjour Hmai,
    Désolée du délai de réponse… merci pour votre mot, il est très pertinent.
    Ce que vous me dites me semble juste. Par contre il faut trouver l’énergie pour mettre cela en place, chose moins évidente… L’Hôpital nous a téléphoné hier et ils en peuvent plus! C’est quand même ironique! Eux sont qualifies alors imaginez pour nous simples parents… L’idéal serait un ITEP mais ici en Guadeloupe il n’y en a pas… La vie à la maison est tellement différente quand il n’est pas là. Nous sommes enfin une famille qui peut jouer, rire, sortir, socialiser, etc. Je suis très attristé de constater que c’est mieux sans lui. J’apprehende beaucoup son retour, je ne sais pas quoi faire. J’essaie aussi de me questionner et de revoir mes valeurs, ma personnalité mais ma tête est tellement troublée que je n’y arrive pas…
    Merci pour votre mot, ça m’aide malgré tout, et honnêtement nous allons devoir serrer la vise avec des limites plus que claires et précises! Nous cesserons les explications/argumentations car cela ne fait que nous épuiser (il argumente jusqu’au sang!). Nous avons la chance d’avoir une psychologue qui accepte de nous guider dans notre rôle de « parents » pour gérer ses comportements. Elle voit bien notre détresse…
    Je vous ferai part de la suite avec plaisir car cela amène de beaux échanges et fort probablement des solutions!

    Merci encore,
    Emilie

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