J’ouvre ce sujet en réponse au message d’Yliyana, adolescente de 13 ans, qui pense être précoce et dont les parents refusent les tests pour ne pas la catégoriser.
Son message ici :  » Ma situation est très difficile à expliquer, ma maman ne m’a fait passer aucun test car elle ne veut pas que je rentre dans une catégorie. Plusieurs professeurs lui ont déjà expliqué qu’il y avait un probleme…
Je suis en quatrième j’ai 13 ans j’ai de très bons résultats sans pour autant travailler mais mes relations avec les adultes sont très tendues.
J’ai l’impression que personne ne me comprend…. »

Vous pouvez expliquer à votre maman que vous vous sentez incomprise, que vous avez du mal à avoir des relations apaisées avec les gens qui vous entourent et que cela vous ferait du bien d’avoir l’avis d’un tiers compétent, psychologue, sur la question. Avant de vouloir « cataloguer », « classer », il y a un mal être à analyser, et le psychologue sera à même de dire s’il y a lieu de pousser plus loin et de vous faire passer un test de qi. Là encore, le test n’est qu’un outil qui permet de mettre en évidence un mode particulier de fonctionnement dont il y aura lieu de tenir compte pour votre bien être. Même si vous êtes « classée » précoce ou surdouée, ce n’est pas affiché sur votre front et vous pouvez le présenter de différentes façons lorsque cela s’avère utile, mais surtout le bilan vous servira à mieux vous connaître vous-même, à vous apaiser ou vous rassurer dans certains cas, à vous remettre en question peut-être dans d’autres cas (il faut y être préparée aussi) et certainement aussi à améliorer la qualité de vos relations avec vos parents et avec les autres. Vous saurez enfin à quoi vous en tenir. Quel que soit le résultat, le bilan psychologique est une « cartographie » globale de votre mode de réflexion, de raisonnement et de résistance psychologique au stress, et il vous en dira plus sur vous-même. Il faut juste être prête à en admettre la conclusion. Si vous êtes précoce, le fait de refuser le test est, pour faire une comparaison, un peu comme refuser à un myope de mettre de lunettes…

Essayez d’en rediscuter avec vos parents, montrez-leur éventuellement ce message afin qu’ils comprennent l’importance pour vous d’avoir des réponses.
Sinon vous pouvez aussi vous adresser à l’infirmière scolaire ou au psychologue scolaire.