Domche, le 1 avril 2021 à 14 h 32 min
Merci pour avoir introduit cette discussion essentielle sur les enfants et les personnes souffrant d’autisme de haut niveau ou syndrome d’Asperger. Certes, il est préférable d’être catégorisé simplement HPI plutôt qu’Asperger à haut potentiel. Dans ma carrière professionnelle, hors de France, j’ai eu la chance d’en rencontrer un, qui était unique, enrichissant, diplômé d’un doctorat en physique quantique, et exceptionnel dans la programmation. Seulement, en France, nous ne les reconnaissons pas, nous ne les respectons pas, nous ne travaillons pas avec eux de l’école au bureau, nous n’admettons pas leurs qualités supérieures, voire exceptionnelles, dans certains domaines, mais les échouons pour quelques différences relationnelles et comportementales.
Une liste (https://www.polerepit-autisme.com/asperger-celebres/) de personnalités avec un diagnostic formel de Syndrome d’Asperger et quelques autres démontre que le monde actuel serait bien différent sans leurs existences et leurs prouesses. Il n’existe aucun Français de renommée sur cette liste, certes canadienne, excepté Marie Curie, qui était d’origine polonaise, et qui était arrivée en France vers 24 ans.
Quant à vos remarques que les « symptômes de “hpi” sont des symptômes qu’on retrouve dans d’autres troubles. Comme le stress post traumatique, l’autisme, le trouble de l’attention avec ou sans hyper activité et d’autres troubles encore auquel on ne pense pas. » vous pouvez consulter un excellent article scientifique, en langue américaine, intitulé “High intelligence: A risk factor for psychological and physiological overexcitabilities” (https://doi.org/10.1016/j.intell.2017.09.001), qui décrit l’intelligence comme «la capacité de découvrir soi-même des connaissances et des modèles à partir d’un monde plein d’incertitudes et de possibilités infinies», dont la mission est de «résoudre divers problèmes dans leur environnement naturel et social afin de survivre et de prospérer. » L’individu très intelligent a une capacité remarquable de voir et d’intérioriser ces vastes incertitudes, possibilités et problèmes. Néanmoins, ce « cerveau super-excité » peut se rapprocher de quelques hyperexcitabilités mentales, et engendrer un « corps super-excité »
(si l’image est absente, voir article ci-dessus: Graphical abstract) [Aide linguistique : worry : soucis ; mood disorders : troubles de l’humeur ; ADHD : TDAH ; OCD : TOC ; trigger : déclencheur]
Donc vivons plutôt calmement et équilibré.e.s avec nos petits prodiges dans un système inclusive pour tous !