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Mon fils de 6 ans « stigmatisé » par sa maitresse de CP… que faire ???

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2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
  • Marie Ch
    Participant

    Bonjour,
    je viens vous demander de l’aide car je ne sais plus quoi faire.
    Mon fils de 6 ans a été bilanté en grande section de maternel par un neuropsychologue et un diagnostic de HPI a été posé. En effet, en petite section et moyenne section, son enseignante le trouvait peu attentif, en retard sur certaines acquisitions malgré un très bon niveau de langage. Le bilan a permis de montrer une grande sensibilité au positionnement de l’adulte et une grande efficacité du renforcement positif. L’enseignante de grande section s’est beaucoup investie dans ce sens et notre fils a passé une année de grande section épanouissante. Il a rattrapé tout son « retard » et a investi l’école avec plaisir. Nous avions fait transmettre son bilan à l’enseignante de CP en amont de la rentrée afin de continuer sur cette lancée.
    Malheureusement, cela est très compliqué…
    Nous sommes le 8 octobre, notre fils est rentré en classe de CP le 1er septembre.
    Dès le 2 septembre nous avions un mot dans son carnet de liaison sur son comportement (n’écoute pas les consignes, révasse…). J’ai aussitôt pris RDV avec l’enseignante afin de faire un point sur la nécessité de laisser du temps à Maël pour « trier » les informations avant de réaliser un travail, sur sa sensibilité aux encouragements etc…
    Depuis, il a été envoyé 2 fois chez la directrice (une fois parce qu’il bavardait avec un copain, et une fois parce qu’il avait menti). Et les mots dans son carnet de liaison continuent à pleuvoir (nous en avons 1 ou 2 par semaine). Le dernier en date ce matin : « Encore un mensonge de Maël ce matin, il dit ne pas avoir jeté le stylo de M.. sur son bureau »
    Maël est perturbé, il est comme tiraillé entre une loyauté envers sa maitresse et une souffrance lorsqu’il voit qu’elle a encore écrit un mot.
    Il est sans arrêt traité de menteur par sa maitresse, et de fait, il n’a jamais autant menti. Comme s’il devait travestir la réalité pour être à la hauteur…
    J’ai l’impression que prendre RDV avec la maitresse après le premier mot n’a fait que renforcer son rejet de Maël, comme si le bilan la gênait. Elle m’a d’ailleurs dit qu’elle n’avait que des enfants difficiles à gérer et qu’elle ne pouvait pas faire du cas par cas.
    La répétition des mots, les envois chez la directrice à répétition, alors que par ailleurs sur le plan scolaire Maël fait son travail correctement (sans aucune valorisation par la maitresse d’ailleurs), commencent à le perturber et à mettre une pression sur ses épaules. Quant à nous, nous avons de plus en plus de mal à ouvrir le carnet de liaison.
    Je ne sais pas quoi faire car ce n’est que le début de l’année et je sens que Maël est en souffrance. Et puis ses 2 grandes soeurs sont également impactées, car à la maison, Maël extériorise par des colères comme il n’en faisait plus depuis 2 ou 3 ans. Je sens que j’ai également du mal à faire face, et que je consomme beaucoup d’énergie. D’ailleurs, cela commence à m’empêcher de dormir.
    Avez-vous vécu ce genre de situation ? Comment avez-vous géré cela ?
    Merci beaucoup pour votre aide.

  • Une ébroïcienne
    Participant

    Je vous remercie chaleureusement de votre retour. Savoir, que notre expérience peut être utile à d’autres, est porteur d’espérance. C’est l’essence-même de ma démarche sur ce site.

    Avec 3 HPI chez vous, les activités culturelles de la fratrie et votre travail à l’extérieur, je comprends que vous ayez fait un burn-out 😓 et je compatis sincèrement tant je me mets à votre place.
    Nous aussi, avons été exténués plus d’une fois…

    Vos parents respectifs comprennent-ils la singularité de vos enfants ?
    Pourraient-ils vous relayer quand vous avez besoin de déconnecter ou de vous reposer ?

    Petit apparté, savez-vous qu’après une maladie de longue durée vous pouvez dans certains cas, bénéficier d’une reprise à temps partiel prise en charge par l’Assurance maladie ?
    Cette facilité rassure car elle permet de se réadapter tout en douceur en limitant les risques de rechute.

    Dans mon cas, j’avais un 70 % : le mercredi libre et je partais du travail 1 h plus tôt ce qui me permettait d’éviter la foule de travailleurs excités de fin de journée, de prendre un train direct au lieu d’un omnibus, d’être assise pendant le trajet
    d’1 h, d’être moins pressėe par le temps et d’avoir l’esprit plus serein. Des avantages non négligeables.
    C’était tellement notable que j’ai poursuivi ensuite avec un temps partiel à 80 % puis 70 %.

    Il est vrai qu’un diagnostic posé sur les précoces permet aux parents de se sentir reconnus, d’être un tant soi peu soulagés dans un 1er temps et d’avoir enfin quelques clés pour déverrouiller certaines situations.

    Votre mari et vous-même êtes-vous précoces ?
    Quel âge ont vos filles ?
    Ont-elles 2 profils distincts de HPI ?

    Visiblement, le sas que vous avez mis en place pour Maël semble la solution.
    Cela me rappelle de notre aîné qui, au retour de l’école, hurlait, à s’en boucher lui-même les oreilles (tant les décibels étaient insupportables) en nous disant « Arrêtééez …» lorsque, dans une pièce adjacente, nous nous avisions d’évoquer à voix basse les faits indésirables de la journée😱.
    On retrouve donc le même genre de réactions chez certains de ces enfants. Ça montre à quel point leur situation est souffrante.

    Les suggestions qui vous seront faites par votre Directrice m’intėressent effectivement. Merci à vous.

    À prochainement. Bien cordialement

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