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Maintenir un enfant en maternelle?

Aidons nos enfants à bien grandir Forums Mon enfant est-il précoce ? Maintenir un enfant en maternelle?

  • Ce sujet contient 19 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Judith, le il y a 12 années.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 20)
  • kealea
    Invité

    Bonjour à tous,
    Après avoir lu vos messages, je jette mon pavé dans la mare…
    Je suis maman de 3 enfants, tous intelligents, mais le dernier est particulièrement bluffant( Il a 4ans 1/2). Langage, mémoire, centres d’intérêts (astronomie, anatomie, météorologie et j’en passe!), humour et hypersensibilité sont pour nous des traits de caractère bien intégrés. Nous suivons ses demandes, répondons au mieux à ses questions un peu déroutantes parfois, avec l’aide d’internet si nécessaire… . Pour moi il ne fait pas de doute qu’il est précoce.
    Physiquement il est également très à l’aise. Il a su faire du vélo à 4 ans (comme son grand frère cela dit!), a appris à maîtriser les rollers en 30 mn, et sait faire la roue et autres galipettes mieux que les petits gars de 7 ans qui font de la gym depuis 2 ans avec mon aîné.
    Bref, ce petit bonhomme est un vrai veinard, à l’aise physiquement et intellectuellement, non violent, altruiste, « artiste », le vrai bonheur!
    Mais bien sûr, il y a un « mais », sinon vous pensez bien que je ne vous solliciterais pas!
    Mais il va à l’école. On a bien senti dès le départ que ça allait être compliqué, mais les aménagements (il est rentré en PS/MS et cette année il est en MS/GS) avaient l’air optimums.
    Dès le début de la PS il s’est autocensuré. Il savait écrire son prénom, mais comme c’était réservé aux moyens, il a arrêté. Il faisait de super dessins, mais comme la maîtresse a mis en avant son incroyable dextérité, il a arrêté de dessiner, Il faisait des puzzles de 56 pièces ( à 3/4 ans) mais sur la boîte il était écrit 5 ans et à l’école ils faisaient des 4/6 pièces, alors il a arrêté. Il avait intégré les bases de la lecture bien plus vite que son frère qui était en CP mais comme ce n’est pas « normal » il ne veut pas en entendre parler. Il s’est même mis à refuser de porter des vêtements où la taille ne correspondait pas à son âge (quitte à porter des pantalons trop grands et des t.shirts trop petits!!!)
    Il a mis 6 mois à oser aller jouer dans la cour de peur de se faire bousculer mais connaissait les prénoms des enfants de sa classe au bout de 2 jours.
    Bref, sa maîtresse de PS a vu en lui un enfant facile et sans histoires, docile même et un peu trouillard peut être, mais pas un enfant qui s’ennuie et qui se camoufle pour être comme les autres. Pourtant quand on lui demandait pourquoi il n’aimait pas aller à l’école il répondait que le travail était trop difficile (!!!) « Trop difficile??? » « Oui, ça m’ennuie trop, on fait toujours la même chose, on n’apprend rien! »
    Et cette année, en MS, le schéma est à peu de choses près le même. Sa notion de la normalité, ses « codes de conduite » font qu’il n’ose pas demander un travail plus stimulant, il a constamment peur de se faire remarquer et qu’on se moque de lui et il se freine volontairement dans encore beaucoup d’activités scolaires (il a heureusement compris que les vêtements ne vont pas lui exploser à la figure s’il porte du 6 ans ). A la maison tout va toujours bien. A l’école c’est toujours aussi complexe. Il considère qu’il est à l’école pour apprendre et pas pour autre chose et qu’il serait plus concentré si le travail était plus stimulant, il est très solitaire, se fait rudoyer par les « bandes » de garçons et le temps lui paraît long.
    Son instit ne veut pas entendre parler d’un glissement. Elle ne veut pas lui mettre la pression, parle de sa trop grande émotivité et de sa fatigabilité, et affirme que l’école maternelle n’est pas là pour que les enfants apprennent scolairement parlant mais que ça doit lui apprendre à vivre avec les autres et à être plus à l’aise avec ses pairs. Dans l’absolu, il est très sociable, mais dans sa classe il n’est pas intègre. Il fait partie des meubles, les autres l’apprécient mais ne cherchent pas sa compagnie.
    Bref. Ce que je viens d’écrire est long et sûrement rébarbatif mais je me rends compte que c’est la première fois que je fais la synthèse de tout ça et ça me fait du bien. Alors merci à vous de m’ouvrir cette opportunité!
    Donc je suis en conflit avec l’instit. Elle pense qu’il faut le maintenir encore 18 mois en maternelle, pour son bien, il prend ça comme une punition et se demande ce qu’il a fait de mal, je ne sais pas quoi en penser, mais je vois un môme pétillant de curiosité mais pas très sûr de lui qui s’éteint progressivement à mesure que l’année avance. Et contrairement à la plupart des enfants de son âge, il est capable de se projeter loin dans le temps et sait bien que le temps qui le sépare de l’âge où on est autorisé à apprendre à lire est encore loin……..
    Dois le faire tester et faire pression? Dois-je me fier à la maîtresse qui est vraiment sûre d’elle? Pourquoi je me prends autant la tête? Après tout il ne passe pas sa vie à l’école (juste 8 heures par jour!!!)
    Merci, si vous avez eu la patience de me lire jusqu’au bout, d’éclairer ma lanterne!
    PS: je ne suis pas objective: je savais lire à 4 ans, je n’ai pas été surclassée et je me faisais tellement braire que j’ai fini par me mettre toute seule en échec scolaire au collège!!!
    Léa

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir Léa,

    Si je comprends bien, votre fils est dans une classe ms/gs et suit le programme de moyennne section ? Je pense que cela lui ferait beaucoup de bien d’être intégré avec les enfants de grande section, aussi bien sur le plan des apprentissages que pour les relations sociales. La sociabilité se fait aussi avec des enfants avec lesquels il pourra partager quelque chose, et sera moins aisée en le gardant en moyenne section. Mais c’est toujours le problème qui est mis en avant par le corps enseignant : manque de sociabilité, manque de maturité….alors que justement il faudrait qu’ils puissent « avancer un peu » pour régler ces problèmes là. Un vrai cercle vicieux ! Vous pouvez bien sûr le faire tester, mais cela n’obligera pas la maîtresse à accepter l’accélération, cela vous donnera simplement un argument sur lequel vous appuyer, et il faudra quand même insister…Nous l’avons vécu pour notre deuxième, alors que le premier était pareil et avons longuement expliqué les choses dans l’école, puis n°2 renfermé qui devait selon les avis des psychologues passer de ms à cp, avec bilans à l’appui, puis refus du conseil de cycle (malgré toutes les explications préalables et vécu avec le premier), recours et finalement gain de cause pour un enfant qui au bout de 15 j s’est complètement ouvert.
    Voilà , mais quoi qu’il en soit je vous conseille de faire quelque chose, la situation ne risquant pas de s’améliorer d’elle même.
    Si vous êtes femme au foyer, il y a aussi moyen de le garder à la maison jusqu’au cp, la maternelle n’étant pas obligatoire !!
    Bon courage.

  • kealea
    Invité

    Bonsoir Françoise,
    D’abord merci pour votre réponse, elle me conforte dans mon ressenti!
    Malheureusement, après 10 ans passés à la maison, j’ai repris le travail en Septembre, je ne peux donc pas envisager une déscolarisation. Pour mon aînée, j’ai longtemps gardé cette option au cas où ça se passerait mal, elle n’était pas très assidue en maternelle, ce qui ne l’empêche pas d’être en tête de classe en CM2. Mais là, la solution n’est pas envisageable. J’ai tout de même la chance d’avoir toutes les vacances scolaires, ce qui permet à mon loulou de faire des pauses régulières. Je suis d’accord sur le fait que l’émotivité et le manque de sociabilité soit un faux problème mais maintenant que l’enseignante a refusé net d’ouvrir le dialogue, je ne vois pas comment elle pourrait l’accepter en GS en restant objective (puisqu’évidemment il resterait dans sa classe…il y a autrement plus traumatisant n’est ce pas!!!!). On aurait pourtant pu envisager une participation le matin en GS et en MS l’après midi pour qu’il puisse faire le petit repos. Sa maîtresse m’affirme qu’il faut le maintenir dans le cocon de la maternelle, mais il se fait brutaliser dans la cour! Comment a réagi votre 2ème au fait de devoir rester assis et concentré toute la journée en CP? Il est en quelle classe maintenant? Et les récrés, ça se passe comment? Avez vous fait intervenir la direction ou le psychologue scolaire pour son passage? Vous avez l’air d’avoir fait des démarches très poussées pour obtenir gain de cause! De mon côté j’ai peur de me tromper et qu’il souffre d’un passage précoce en élémentaire, par ma faute. C’est moi qui devrais voir un psy! Je me demande si la maîtresse me croit; si comme elle semble le penser je n’en rajoute pas un peu; si je ne fais pas un transfert à cause de mon expérience personnelle (honnêtement ça fait 2 ans que je me pose cette question et je pense être objective). Je vois plutôt chez mon fils une grande capacité de camouflage. Ce n’est pas un « zèbre », mais un caméléon!
    Bonne nuit
    Léa

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Léa,

    Pour répondre à vos questions concernant mon deuxième garçon, oui, nos démarches ont été très poussées. Comme je le disais, les psychologues (scolaire et libérale) préconisaient le saut de classe car mon fils ne s’exprimait pas du tout (n’a jamais parlé à la maîtresse, son seul répit a été avec la psychologue scolaire avec laquelle il a beaucoup discuté, ce qui a d’ailleurs fâché la maîtresse qui pensait qu’elle se moquait de lui). Nous avons donc demandé le saut de classe qui nous a été refusé, nous seulement par l’enseignante mais dans ce cas c’est la conseil de cycle (ms/gs/cp) qui se réunit, et refus de tous les enseignants dont celui de cp qui avait suivi notre aîné et avec qui nous avions beaucoup discuté et donc était sensibilsé au sujet. Idem, le refus ne nous a pas été signifié de vive voix, mais par l’intermédiaire d’un courrier remis à notre fils ! Quel courage ! Bref, ce fut ensuite le recours auprès de l’inspection académique (là encore faire bien attention aux formalités, dates….) et finalement nous avons eu gain de cause.
    Mon fils a donc fait une rentrée au cp, petit oui car il allait sur ses 5 ans, et au bout de 15 jours il était parfaitement adapté, épanoui, s’est fait des copains…
    Après c’est vrai que c’est aussi une question de caractère, mon ainé est toujours resté seul dans la cour, pas seulement du fait des autres mais aussi parce lui était trop différent, dans son monde, inatteignable par les autres.
    Je ne pense pas qu’il faille se poser trop de questions, surtout face à l’incompréhension de système éducatif, mais vous fier à vos intuitions, car quoi qu’il en soit, la scolarisation de nos enfants reste à l’heure actuelle un problème et demande beaucoup d’efforts et de patience, et surtout une prise de décision à un moment donné qui ne sera par comprise par x, y ou z, tant pis !! et surtout il n’y a pas de vérité, chaque cas est différent.
    Si vous êtes vraiment dans le doute, je vous suggère de consulter un psychologue spécialiste de la précocité qui pourra vous donner des conseils avisés et qui tiennent compte de toutes les caractéristiques de votre enfant, intellect, affectif….On peut être surpris du comportement différent de nos enfants lors des bilans, les miens en sont tous ressortis heureux et soulagés !
    En espérant vous aider un peu,
    Bonne journée.

  • kealea
    Invité

    Bonjour Françoise
    Ces interrogations sont effectivement récurrentes pour moi, avec des moments de lâcher prise et des moments je sens qu’il faut agir. J’ai encore un souvenir cuisant de la déception que j’avais éprouvée quand j’ai compris que mes parents allaient me laisser croupir en maternelle encore un an! Ce que je souhaite pour mon fils est son épanouissement personnel, à la maison comme à l’école, ne pas le voir jouer un rôle de composition dès qu’il passe le portail de l’école… Mais comme vous le soulignez un passage ne va pas balayer comme par miracle toutes les difficultés, ça peut juste permettre qu’il ne se dégoûte pas trop des apprentissages scolaires.
    Petite anecdote: ce matin, je propose à mes gars d’aller au planétarium pendant les vacances, en précisant à Isao que c’est recommandé à partir de 8 ans, parce que ça risque d’être long (1 heure). Il m’a répondu par une question:  » Tu es sûre qu’ils ne vont pas se moquer de moi???? » Qu’il pense à ça a éclairé pas mal de choses. Il y a une pression forte entre les enfants de sa classe sur les niveaux. Les grands ne se mêlent pas aux moyens parce qu’ils sont des nuls et des bébés (c’est sa version!). Un enfant qui serait chez les grands avec un an d’avance serait considéré comme un grand. On me parle d’estime de soi, mais quand on se voit à 4 ou 5 ans comme un nul parce que les autres vous définissent comme tel, ça ne me paraît pas être favorable à la construction de l’estime de soi et de la confiance en soi!
    Vous avez raison, je vais prendre rendez vous chez un spécialiste, ça fait trop longtemps que j’hésite. Je passe trop de temps à réfléchir, et ne passe pas assez à l’action! Avez vous d’abord pris rendez-vous sans vos enfants, ou avec eux directement, ou pour eux sans vous?
    Si j’ai bien compris, votre fils s’est trouvé en CP avec l’enseignant qui avait refusé son passage, les relations entre lui et votre fils (et vous?) n’ont elles pas été problématiques, conflictuelles?
    Et le papa, quel est son rôle dans votre histoire, comment a-t-il géré, réagi? Vous a-t-il soutenue?
    Merci à vous, c’est un vrai plaisir d’échanger avec quelqu’un qui voit où je veux en venir
    Belle fin de journée
    Léa

  • Françoise
    Maître des clés

    Je suis ravie si je peux vous aider un peu. Il est vrai qu’il y a dès le plus jeune âge une espèce de compétition et de catégorisation des enfants qui est paradoxale et néfaste à mon avis. Et c’est peut être aussi pour cette raison que la précocité est mal acceptée, car il y a confusion entre simple demande de mettre un enfant à la place où il se sent bien et puisse évoluer à l’aise, et volonté de le cataloguer comme « mieux que … ».
    Cela s’est bien passé malgré tout pour notre fils, car l’enseignante en question était une bonne enseignante (qui nous l’a avoué à demi-mots a subi la pression du groupe) et a réussi à passer outre cet épisode fâcheux, et nous aussi pour le bien-être de notre fils. Par ailleurs notre fils, malgré ses particularités, est plus « gérable » et ouvert que son frère aîné, donc ce fut pour elle un soulagement je pense, et elle utilisait au maximum ses facultés, pour lui et aussi pour faire avancer la classe. Le papa et moi même avons toujours discuté ensemble avant de prendre la moindre décision, et toutes ont été prises d’un commun accord. Il vaut mieux que les parents soient unis dans ce cas, et face à l’adversité en général c’est le cas, car nos enfants subissent assez de pressions inutiles par ailleurs.
    Pour le rendez-vous nous avons eu un contact téléphonique préalable au cours duquel nous avons expliqué la situation, la psychologue a vu notre fils séparément (1 parent aurait pu assister au test, mais notre fils réagissait mieux sans nous) et nous a vus ensuite pour les explications et le bilan, mais je suppose que c’est variable en fonction du professionnel qui vous expliquera comment il fonctionne. Là c’est pareil, le premier contact est important, pour vous comme pour votre fils, et vous pouvez bien sûr (dans la mesure du possible), choisir le professionnel qui vous convient le mieux.
    N’hésitez pas si vous avez d’autres interrogations,
    Très bonne soirée.

  • mat
    Participant

    bonjour…je suis moi même enseignante en maternelle, classe unique, et je dois avouer que je ne comprends pas certaines de mes collègues… quand j’ai des élèves qui semblent décrocher je teste systématiquement les deux bords… précoces ou en retard… pour savoir d’où vient le malaise. j’utilise le plus possible les psy scolaires ( tant que j’en ai une) pour faire des tests en début de gs( ça existe, demandez le), et je mets dans le lots les ms sur qui j’ai des doutes. donc il existe des moyens en maternelles pour éviter les glissements.je suis aussi d’avis de prendre les choses en main, car des fois on peut passer à coté d’enfants… nous sommes seules, ils sont 25 dans le meilleur des cas…
    sinon je me reconnais un peu dans votre témoignage… j’ai appris à lire vers 4 ans… et échec scolaire total jusqu’à la fac… comme quoi!
    et pour abreuver votre moulin, même si je travaille avec des enfants de maternelle , je suis démunie avec mon propre fils…comme quoi quand on a un doute mieux vaut consulter vers un spécialiste…
    bonne fin de journée

  • kealea
    Invité

    Bonsoir Mat,
    Pour quelqu’un qui a subi un échec scolaire, vous semblez vous en être bien tirée!!! Je vous tire mon chapeau, moi je suis allée jusqu’au bac, avec du mal et beaucoup d’insubordination, mais la fac… Comme quoi chacun est différent et peut s’accrocher s’il a un projet…
    J’imagine que si vous étiez à la place de l’enseignante de mon fils, vous vous poseriez des questions vous aussi. Il n’est pas en décrochage du tout, c’est juste qu’il s’ennuie, qu’il en a marre de dénombrer jusqu’à 4, et qu’il a envie d’apprendre. Il va à l’école pour ça, apprendre à lire, à écrire, et apprendre encore. Contrairement à d’autres enfants qui vont à l’école, ont des copains et éventuellement travaillent un peu parce qu’il le faut, lui va à l’école pour apprendre et joue dans la cour parce qu’il le faut! En gros il est très scolaire, et très frustré, mais n’ose pas le manifester. Donc en classe il se fait le plus discret possible, et nous raconte sa frustration à la maison. Sa maîtresse n’a rien su me suggérer d’autre que de lui faire faire un sport collectif et de ne surtout pas le stimuler à la maison, pour ne pas créer encore plus de décalage.
    En maternelle j’avais des copines, ça compensait l’ennui! Mais ses attentes à lui sont très fortes…
    Que se passe t il avec votre fils???
    Bonne nuit
    Léa

  • mat
    Participant

    bonjour, merci pour les compliments..; disons que l’ennui s’est arrêteé quand j’ai fait ce que j’aimais…
    pour votre fils je pense qu’unaménagement pourrait faire l’affaire, mais c’est vrai que l’on fait tres attention avec les passages anticipés car on souvent des enfants s’écroulés en ce2, ou alors se mettre la pression pour rester le meilleur et craquer… bref on n’y va avec des pincettes… c’est pour cela que personnelement j’utilise la psy scolaire beaucou^p, meme si l’an prochain je n’en ai plus…
    pour mon fils c’est toute un poeme…je ne sais pas si il est stimulé , curieux ou précoce…comme quoi que cela nous concerne nous sommes bien démunis!
    voilà il a du mal à s’integrer à l’école, reste tres fusionel, un seul copain à la fois…il refuse de faire certaines taches somme l’ecritue, en fait il n’aime pas le repetitif d’apres ce que j’ai compris, et la maternelle se base sur le rituel et la répétition…du coup il lambine, ne va jamais aux récrés pour finir ses exercices.il a un niveau de langage tres éleve, il dépasse les ce1 de sa classe( il est en classe unique ms ce1), il se revele en science ( il est capable d’expliquer le fonvtionnement d’un volcan et des plaques tectoniques, les os de coprs..) adore les trains, les légos..; quand il aime un sujet il va à fond dedans, quitte à s’habiller en pirate toute la journée ou en empreur romain.il se pose beaucoup de questions sur les droits et les devoirs, le tabou du meutre, la vie apres la mort… normal à 4 ans, mais pas aussi loin, il a une réflection tres poussée… il ne supporte pas l’echec dans les objectifs qu’il se donne, ses dessins sont tres evolues, il est en meme temps tres bébé, tres distrait et quand il n’aime pas il n’a aucun attention…mais commence à combiner de sons pour faire des syllabes.
    j’ai fait un post pour avoir des avis, car je ne sais pas quoi faire.
    bonne journée

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Mat,

    Je suis contente de pouvoir discuter avec une institutrice (et maman aussi). Cela nous permettra d’obtenir quelques informations supplémentaires, de faire évoluer les choses un peu aussi car plus de personnes des milieux éducatifs seront informées et sensibilisées à la précocité, plus il y aura d’échanges et de compréhension et peut être moins de difficultés pour les parents.
    Votre fils semble éveillé d’après votre description, et cela pourrait être dû à la stimulation ou à la précocité. Alors, dans le doute et comme vous êtes dans la place, ma question est pourquoi ne faites vous pas intervenir le psychologue scolaire ? Et quel âge a votre fils, est-il en ms ?
    Ma deuxième question s’adresse à l’institutrice : comment expliquer vous une certaine réticence à mettre un enfant dans la classe supérieure, même à titre d’essai, quand cela s’avère possible (classes à double ou plusieurs niveaux) ? Beaucoup de parents vivent la situation (je l’ai vécue aussi), alors que cela semble si facile et que le refus ne peut paraître qu’incompréhensible ?
    Enfin si vous le souhaitez et si vous connaissez un peu mieux le rôle des psychologues scolaires (domaine d’intervention, en classe ou en compagnie des parents ? dans quels cas ? comment sont pratiqués les tests à cette occasion ?), bref toutes les questions que peuvent se poser les parents, nous pourrions publier un article à ce sujet si vous avez de la matière à nous apporter.

  • mat
    Participant

    bonjour françoise, alors pour répondre à vos question mon fils est en ms, mais dans une classe à 4 niveaux (ms au ce1) et pour le moment la maitresse de ce dernier ne voit pas de gros souci, outre la lenteur à accomplir son travail qui gache ses tres grandes capacités ( je la cite), plusieurs fois je lui ais parle de psy, mais elle refuse, elle est un peu psycho rigide et mon fils tres tétu…et tres bébé( il a deux petites soeurs tres rapprochées). mais la sa maitresse vient de partir en congé mat, du coup je vais voir si avec la nouvelle cela va mieux ou si ça empire, auquel cas j’irai au camps( enfin s’ils sont de la place) le souci majeur, c’est que les psy scolaires sont en voie de disparition dans le monde rural.
    sinon pour le reticence à faire passer in eleve en classe supérieur vient de deux chose, la premiere c’est que 50% des parents nous en font la demande… pour eux c’est souvent une gratification, mais pour les enfants, c’est plus compliquer, il nous faut plus que le désire parental…et du coup beaucoup de collègues font les sourds car cela devient parfois un harcelement sur la remise en cause de notre travail, personnelement comme je suis en milieu rural, la connaissance des familles me donnent un certain avantage, et la classe unique aussi, elle permet de déplacer les léèves, de les tester avant de prendre les devant.
    la deuxieme c’est les soucis liés aux suppressions de poste des psy scolaires et maitres spécialisés qui peuvent faire passer les tests, la maternelle passe derriere tout le monde, et pour un passage anticipé il faut un dossier tres complet maintenant pour que l’ien ( l’inspecteur) donne son aval. l’administration désert notre travail, et les restrictions bugetaires aussi. pour ma part j’oriente les parents vers les professionnels du privé car rien ne se fait avant la gs, et encore si l’enfant est tres en difficultés.
    neanmoins les psy scolaires peuvent faire passer des tests en début de grandes sections sur les notions d’espace, de mémoire, de concentration de respect de rythme ( algorithme) et de graphisme. pour ma part je le fais passer aux ms qui me semblent différents… mais nous ne sommes pas tous semblables, la preuve avec la maitresse de mon fils.
    les tests sont pratiqués par la psy en groupe de niveau ou petits groupes, ou bien si ils ne concerne qu’un enfants par l’instit quand elle a le temps ….( et là je me marre, car en classe unique c’est pas possible).
    j’ai du faire un ou deux passages anticipés pour le moent, car j’ai souvent vu le cas d’enfants qui décrochent en ce2, ou d’enfants brillants en maternelle à cause de leur maturité ( né en début d’année sur un groupe majoritairement de fin d’année), devenir des élèves moyen par la suite, le décalage entre les énafnts du début et de fin d’année s’étant réduit…
    pour ma part les crietes pour faire passer un enfants sont; le comportement en classe ( seul, ennui, agite, joue avec les plus grands et pas ceux de son groupe)
    la réussite à des taches plus difficile ( je les change de niveau pour tester) sur la longue durée, les capacités à tenir le rithme sur une journée, puis une semaine dans ungroupe plus élevé; le bilan psy et l’avis des parents, bien entendu.
    voilà pour mon fils voici le topo, il est d’octobre, donc de fin d’année, à parler vers 2 ans, mais tout de suite bien, les pardce que est arrivé tres vite.il savait reconnaitre son prénom avant d’éntrée à l’acole et compter aussi, mais semble avoir tout oublie en arrivant en classe. il deteste les actions répétitives comme l’écriture, sais faire de petits calculs simples, commence à associer deux sons pour faire une syllabe, est curieux de tout, a une tres bonne mémoire( il se souvient de choses datant d’avant ses deux ans) se repere dans l’espace de façon surprenante, approfondit tant qu’il le peut ses recherches quand il aime un sujet, se pose des questions existentielles en permanances, supporte mal de ne pas réussir une action qu’il s’est donné ( si cela vient de quelqu’un d’autre il s’en fiche), est tres fusionnel, il s’attache à une personne à la fois, et ne s’integre pas dans un grand groupe ( il joue souvent seul à ses jeux de constructions ), je sens comme un decalage permanent entre sa réflexion et son affectif, et pour finir ses déssins sont tres élaborés, je dirais niveau cp. voilà mais personnelement je ne veux pas qu’il passe une classe tout de suite car il est tres immature et à un besoin compulsif de jouer, je préfere qu’il profite de la maternelle pour cela. si il doit un jour sauter une classe cela sera le cp ou ce1.pour le moment son papa ne semble pas en accord avec mes doutes, mais bon il est enseignant chercheur, et il maitrise assez mal les enfants de 4 ans…
    et pour finir, les deux soeurs semblent prendre le meme chemin, la premier a un an d’avance sur le plan cognitif( elle n’est pas encore scolarisée) et la deuxieme de 13 mois commence à cherche à parler( avec de vrai mots)
    voilàmais avec le peu de moye,s et une instit peu receptive je pense aux difficultés scolaires, je suis perdue, est ce du à l’environnement familiale? perso j’ai lu à 4 ans, mon mari à 5.pour nous cela semble normal donc de lire avant le cp…avoir des parent profs et des grands parents profs pour l’un des deux cotés donne aussi beaucoup de stimulation.
    mais ce que je vois c’est que mon fils ne se fait pas d’amis. et moi j’ai peur pour lui dans l’avenir… vivre avec les autres me semble essentiel.
    voilà je me suis répendue, j’en suis désolée,merci
    mat

  • Françoise
    Maître des clés

    Merci Mat pour cette longue réponse,

    Vu le contexte familial, très stimulant, il est difficile de vous donner un conseil. Il me semble pour votre fils que ce sera l’isolement ou alors la réticence à faire les travaux répétitifs ou ennuyeux qui pourront vous exclaircir un peu plus. Après en fonction de cela, vous pourrez toujours prendre une décision, et à mon avis lui faire faire, à un moment, un essai dans une classe supérieure. Il est vrai que la socialisation est importante, mais elle se fait plus facilement avec des enfants avec lesquels on trouve un intérêt, et c’est un peu le souci avec l’école en général qui dit « l’enfant n’est pas socialisé donc ne peut accélérer » . C’est le sujet de méditation du soir !

  • kealea
    Invité

    Oups, je ne savais pas que la moitié des parents demandaient un passage anticipé…. J’ai presque honte!
    Mais moi tout ça , ça me pousse à me demander à quoi sert l’école, puisque personne n’y est vraiment adapté, et qu’elle n’est adaptée à personne! Des bases communes pour qu’on puisse se comprendre d’une région à l’autre, des règles de vie commune dans une société pour qu’on puisse faire avancer un pays dans la cohérence, des personnes formées pour répondre aux attentes de la société, tout ça je le comprends; mais de là à parler de progrès et d’épanouissement individuels comme c’est le cas dans le discours des instits et profs en début d’année, je commence à en douter.
    Je travaille dans un collège, et là c’est encore plus flagrant, ils ne sont pas considérés comme des individus, ce sont des élèves. Leur personnalité, leur sensibilité, leurs problèmes perso ne doivent pas passer la porte de l’établissement. On s’étonne toujours qu’ils soient aussi récalcitrants!
    Quant à l’hypothétique décrochage en CE2, effectivement il existe, je connais aussi des enfants qui ont redoublé en élémentaire sans avoir un an d’avance… ce sont des choses qui arrivent, mais pas toujours! Je suis désolée pour ma mauvaise humeur, mais le débat est infini, passionnant mais infini. Comme vous le disiez Françoise, on peut trouver des arguments pour ou contre, reste à se positionner. Dans le cas de mon fils, j’entends bien vos arguments Mat, mais d’un point de vue individuel, mon petit gars n’a pas un niveau d’un MS et n’a rien à y faire. De plus il déteste être mis en avant, et s’il ne change pas, il risque de détester être en tête de classe, et préférer être bien planqué au milieu!!!! Il y a une pression énorme sur les premiers de la classe, des jalousies, les profs qui vous attendent au tournant au moindre écart, à la moindre faiblesse. En CE2, ma fille s’est fait traiter de chouchoute (bon ça encore, passe!), de connasse et de salope parce qu’elle avait des A partout. Et encore, il n’y a plus de classement.
    Donc être confortablement installé en tête de classe n’a jamais été une réalité, et les pires têtes brûlées qu’on a au collège, ce sont les plus intelligents… ils font tout pour faire oublier cette caractéristique! Ils souffrent du décalage! En revanche, ceux qui ont un an d’avance (j’ai fait une petite enquête: sur 450 il y en a une dizaine) se disent à l’aise et bien intégrés…
    Mat, pour revenir à votre loulou, effectivement il y a de quoi s’interroger, et c’est frustrant de ne pas pouvoir au moins faire l’essai de lui faire suivre les sciences en CE1, le graphisme en MS, etc…
    Mais bon, je sais, c’est déjà difficile de gérer un quintuple niveau, si les enfants se baladent de l’un à l’autre, c’est un coup à ce que la maîtresse pète un boulon!!! 30 individu, c’est un groupe, et ils doivent adapter leur comportement… j’ai vraiment du mal avec cette notion!
    Bonne journée à vous deux, et mille excuses pour le coup de sang!
    Léa

  • mat
    Participant

    mais ce n’est pas grave! moi même je peste contre ce qu’est devenue l’école… pour moi une machine à broyer car on travaille pour des statistique et plus pour les élèves….il y a des jours où partir en courant me fait envie, mais bon j’ai aussi une famille à nourrir…quant à la pression des 1er de la classe j’ai connu( intello à lunettes…) j’ai une mémoire d’éléphant, ce qui m’a valu bien des déboires, je suis devenue une mauvaise élève pour avoir des amis( et quel amis… bref). je ne veux pas de ça pour mon fils, ni pour aucun élève qui passent chez moi… dur dur, je me bats contre des moulins à vents. quant à mes collègues, les conditions de concours font que nous avons moins en moins de profs curieux e tplein de culture( ce qui à mon avis est primordial pour s’évader du dikdat de l’éducation nationale) et de plus en plus de bon toutous qui se conforment aux textes par peur des inspections…
    bref je suis aussi en rogne mais je profite de ma place pour agir de l’intérieur… pour votre fils faites lui passer un test soi dans le privé soi par le cmpp ou camps. si vous n’etes pas dans une zone sinistrée comme moi, vous devriez trouver vite un bon praticien.pour ma diatribe d’hier je parlais de façon générale… dur dur de faire de l’individualisme en ce moment. il faut savoir aussi qu’en maternelle nous n’avons plus le droit aux intervenants extérieurs pour enrichir la classe…bref il y a des jours où je me dis qu’une école libre serait bienvenue dans mon coin pour y mettre mon fils, qui je pense, ne se fera pas comme ça du jour au lendemain au systeme. même si celui ci apres le  » vivre ensemble », il se fait, je vous l’accorde dans la douleur pour certains.ensuite nous courons apres le temps pour des screugneugneu de stat que nous demande notre ministre… la réussite pour tous, je vous le dis c’est du pipeau. la réussite pour ceux qui ont la chance d’avoir des parents bienveillant voilà la réalité. je me dis que vos enfants ont bien de la chance de vous avoir comme parents… moi la moitié veulent les passer en classe supérieur pour leur gloriole, et l’autre s’en fiche, sauf si on suprime les sorties scolaires et repas de comités en tous genre…
    parfois j’aimerais savoir si d’autres pédagogie comme montésorie pourrait aider les élèves différents… si vous avez des expériences, je suis preneuse, car c’est tres long à mettre en place, et comme vous l’aurez compris, le temps je n’en n’a pas tant que ça!
    voilà perso mon fils est de fin d’année et est un gros bébé, je ne veux donc pas brusquer les choses. je vais prendre contant avec sa nouvelle maitresse apres le vacances pour savoir s’il traine toujours des pieds…j’attends, dur dur de remettre en cause le travail d’une collègue…
    bon courage pour la vie de collège, mes années de pionne ne m’ont pas réconcilier avec ces usines à tuer l’amour propre…;
    je suis une prof en colere… mais je reste à mon poste…
    mat

  • kealea
    Invité

    C’est drôle, je suis une pionne qui malgré tout ce qu’elle sait et ce qu’elle voit a envie de passer le concours d’instit! Parce qu’après avoir eu à gérer450 zigotos complètement affolée par les hormones et l’effet de groupe, avoir une classe de 30 CM à tenir ne me fait absolument pas peur (n’avoir à connaître QUE 30 élèves, quel bonheur!) Comme vous je me dis qu’il faut bien que des gens motivés soient présents pour les enfants! Je suis un peu utopiste, mais en même temps, comme dirait Gainsbourg, dans la vie y’a pas de sous métiers! La moitié de mes amis sont instits, un quart sont profs, donc je vois bien de quoi il est question… (J’ai l’impression de vouloir m’engager à l’armée!) Et ça m’angoisse bien plus de bosser en usine ou à Super U.
    Pour les intervenants en maternelle, je suis assez surprise, parce que chaque année un artiste fait une intervention à l’école de mes enfants. En élémentaire et aussi en maternelle. On a eu un auteur de livres jeunesse, un graphiste, un peintre… Et cette année c’est une danseuse. Tout le projet d’école s’articule autour de l’intervenant. Jusqu’à la fête de fin d’année. Il y a 2 ans, on avait eu droit à une expo dans toute l’école avec vernissage et tout et tout! C’est peut être la municipalité qui finance tout, ça expliquerait certaines choses. Chez nous la commune est trèèèèèès dynamique pour la petite enfance et la jeunesse. C’est vrai que je me plains mais leur école est exceptionnelle. Espaces verts, infrastructures, campagne et ville tout près, cantine bio, super garderie, arbres et herbe dans la cour (alors ça c’est franchement un luxe!), classes spacieuses. 33 élèves par classe mais bon, on ne peut pas tout avoir! … et le CMPP est derrière l’école!
    Pour les intervenants, il n’est pas possible d’avoir des artistes qui seraient prêts à faire des choses gratuitement? En échange de pub par exemple?
    Vous habitez en Auvergne? Ou dans la Creuse?
    Pour votre fils le suspens ne durera plus très longtemps pour savoir si le courant passe entre lui et sa nouvelle maîtresse. Vous serez fixée à la rentrée, ça se sent assez vite ce genre de choses! J’espère que vous nous raconterez!
    Quant aux pédagogies alternatives, je m’y suis intéressée de très près. Mon ressenti est qu’il est vraiment difficile de concilier les spécificités de chacun quelle que soit la méthode. J’ai vu des enfants revenir à l’école communale après un passage chez Montessori ou Steiner parce que les parents avaient mis beaucoup d’attentes dans ces méthodes, et aussi beaucoup de moyens financiers, une organisation compliquée pour les trajets… et au final on se retrouve parfois avec des problèmes d’affinités entre les éducateurs et certains élèves, comme partout. Les méthodes ont toutes leurs failles, et plus on paie, plus on devient exigeant (par exemple chez Steiner les enfants de 3 ans n’ont pas le droit de manger avec une fourchette, et n’ont à leur disposition que trois couleurs pour dessiner, ce qui indigne certains parents) et les enfants qui fréquentent ces écoles ont des parents souvent très militants, extrémistes pour certains (pas tous heureusement!!!) mais les enfants n’y sont pas plus tendres qu’ailleurs. Montessori a l’avantage de guider vers l’autonomie, et part du principe qu’il est inutile d’apprendre tout en même temps (on peut faire des maths et rien que des maths pendant plusieurs jours si on a envie). Par contre cela demande une mise en place très longue qui demande aux élèves une grande concentration, une attention très poussée même chez les plus jeunes et du matériel spécifique très coûteux.
    En fin de compte si j’avais un choix extrême à faire je ferais l’école à la maison, et les enfants iraient au centre de loisirs le mercredi pour les activités de groupe et la socialisation. Mais j’ai besoin d’argent comme tout le monde, et d’ici à ce que je gagne assez en faisant des toiles (tiens, faut peut être que je m’y mette!) il pleuvra des grenouilles!!!!
    Bon je divague, il est temps d’aller me coucher
    Bonsoir!
    Au plaisir de vous lire!

  • mat
    Participant

    merci léa! bienvenue chez les fous, si vous devenez instit… les intervenants dépendent des inspections et doivent avoir un diplome d’état, enfin pour la nievre, car c’est là que je vis et c’est un desatre pour l’éducation..; tout ferme, les gens ne se battent que pour les f1… magny court c’est dans la nievre!
    quant à montesori celle m’attire avec le coté manipulation , mais c’est tres compliqué à mettre en route dans une classe classique et surtout le matériel est tres tres onéreux… pour une petite classe comme la mienne il faut etre sure de son coup!
    quant à la scolarité à domicile, je suis assez dubitative, mais ça c’est parce que je fais des visites d’inspection à domicile et c’est jamais folichon…( je le fait comme elu et pas comme instit)
    bon courage pour la peinture!
    en ce qui concerne le caractere génétique de la précocité je m’interroge aussi, car avec mon mari nous avons su lire tres tot…nous avons une mémoire d’elephant, moi j’ai ploger au college, mais lui a une these de doctorat… mon frere est comme moi et est sorti du systeme scolaire à 16 ans en pleine echec, alors qu’avant le cm2 il etaot brillant! j’ai toujours ressentis un décalage, un facilité à retenir, mais une pensée tres brouillonne, les maths étaient de la pure magie, je comprenais autrement, et avec la méthode officiel j’étais une brel, mais avec ma pensée je trouvais les bons résultats, mais j’étais senctionnée, car c’était pas la bonne méthode…
    du coup en vous lisant je me dis que sans etre un génie, j’ai du avoir quelques traits de précocité.. mais maintenant c’est trop tard pour moi! et c’est pour mes enfants que je m’inquite… mes filles prennent le meme chemin que leur frere… ça promet.
    on vera ça en mars, avec la nouvelle maitresse.
    merci
    mat

  • kealea
    Invité

    Bonjour Mat,
    J’avais réussi à mobiliser un peu l’ordi en début de semaine pour répondre, une longue réponse détaillée où je racontais mon parcours en long en large et en travers, mais ma connexion internet a planté (un acte manqué à n’en pas douter!) et depuis je n’ai pas eu beaucoup de temps…
    Ça commençait par : »on peut se tutoyer???
    Ensuite il y avait un truc du genre:  » il n’y aurait pas moyen que vous demandiez une mutation?
    Et puis: « il n’y a pas d’âge pour se faire tester
    Alors je vais reprendre là parce que ma réponse était assez complète et que j’ai eu confirmation entre temps de l’amie dont il est question…
    Bref, j’ai une amie.
    Elle était instit. Elle a un fils qui a 9 ans bientôt et qui rentre en 6ème en Septembre. Il a donc deux ans d’avance et s’ennuie encore. Mais revenons à elle.Elle a été une élève brillante, sans avoir besoin d’apprendre quoi que ce soit jusqu’en prépa. Il y a peu de temps, elle a passé un test, après de longs moments d’hésitation, mais elle avait déjà fait la démarche pour son fils, et elle est trèèèèès curieuse. Résultat: 147.
    Ce qui a changé pour elle, c’est qu’elle a compris grand nombre de ses mécanismes, ses façons de voir les choses, sa capacité à engendrer du savoir, son sentiment de « décalage » avec beaucoup de gens, cette capacité à réfléchir à la vitesse de la lumière… son fonctionnement en général a été éclairé par un nombre. Ou plutôt son interprétation. Et ça lui a fait un bien fou. Maintenant elle a moins peur d’échouer quand elle entreprend quelque chose. Au contraire, elle se sait capable de le faire. Elle ose … apprendre le russe par exemple.
    Voilà, une adulte surdouée de 35 ans qui a trouvé un intérêt à passer un test mais qui dit que c’est l’interprétation qui a eu le plus de valeur à ses yeux. C’est toujours plus épanouissant de mieux se connaître, de quelque façon que ce soit.
    Donc si vous pensez que ça peut vous éclairer, allez y, ça rendra service à vos enfants aussi!
    J’ai commandé un livre à la bibliothèque « trop intelligent pour être heureux? L’adulte surdoué ». Comme quoi le sujet intéresse. J’avais entendu une émission sur inter par les auteurs du livre. J’en ai pleuré à chaudes larmes entrecoupées de rires pendant une heure. J’ai hâte de le lire.
    Le QI n’est pas une étiquette, qu’on étale à tout va, c’est un indicateur. Après on en fait ce qu’on en peut (et pas toujours ce qu’on en veut…) Un prof m’a dit un jour « un don, sans technique, c’est juste une sale manie ». C’est de Brassens je crois et ça s’adressait au dessin mais c’est assez vrai pour nos petits génies. Si ce potentiel n’est pas utilisé, il devient un handicap…
    Sur ce je vais me coucher avant de dire d’autres bêtises!

    PS:Vous commencez les vacances maintenant? Quelle chance de voir des courses de voitures dans le calme et la splendeur de la nature!!! (je suis allée une fois à Magny Court, plus jamais!)

  • nat
    Invité

    Bonjour,
    J’ai lu vos posts et j’aurais aimé répondre en temps que maman d’une petite fille..en avance. Une enfant très difficile jusqu’à ces 3 ans. Elle à parler tard, marcher tard, à été propre 10 jours avant sa rentrée scolaire et avec un comportement complètement associable envers les autres. Le jour de la rentrée on a même prévenu gentiment la maîtresse qu’elle était « un peu » difficile(« un peu » histoire de ne pas lui faire peur:). 15 jours après la rentrée, pas de nouvelles de la maîtresse donc on a pris rdv pour savoir comment ça se passait. Et là, miracle notre enfant difficile était un vrai petit ange en classe. L’entrée à l’école à révélée notre fille. En fait avant elle s’ennuyait ! On a eu de la chance de tomber sur des maîtresse formidables (oui, oui il y a des maîtresses formidables !) qui ont décelée chez notre fille ces capacités dès la petite section. En tant que parents ça a été un soulagement de savoir que son comportement difficile avait une raison et qu’elle n’était pas « insupportable » (comme on nous la souvent dit) mais juste une enfant qui avait besoin de canaliser toute son énergie débordante dans l’apprentissage. On nous a proposé dès la moyenne section de lui faire sauter une classe. On n’aimait pas l’idée parce qu’elle n’était pas mûr et de plus on trouvait que les 3 années de petites sections étaient importantes. On voulait qu’elle garde l’esprit jeu de cette âge.On en a discuté avec elle, elle ne voulait pas ce changement, elle voulait rester avec ses copines.
    On ne la donc pas changer de classe, mais on a décidé avec la maîtresse de suivre ses capacités qui n’étaient clairement pas celle d’une enfant de son âge. Elle a donc suivi le programme normal + d’autres apprentissages pour qu’elle ne s’ennuie pas jusqu’à l’entrée en cp.
    Cette année elle est rentrée en classe double CP-CP1 en sachant déjà lire, faire des additions etc… 1 mois après, elle s’est désintéresser de ces devoirs, et la maîtresse nous a convoqué. Elle nous a demandé si on était d’accord qu’elle essaye le programme de CE1 puisqu’elle était déjà dans la classe. On a accepté, elle a passer des tests à l’école, fait des évaluations de CE1 qui lui sont passé comme une lettre à la poste… Alors la maîtresse nous a demandé si on était d’accord pour la passer direct sur le programme de CE1 et elle passerait en CE2 l’année prochaine. On a beaucoup discuté avec notre fille qui adore le CE1, ne s’ennuie plus et voulait absolument y rester. Alors on la suivit et on a accepté. Et bien depuis c’est une enfant épanouie qui se la coule douce en CE1… mais qui est heureuse ainsi 🙂 et qui passera en CE2 l’année prochaine.
    Alors moi en tant que maman, je me dit que peut-être plus tard elle redoublera (en grande classe elle peut ne pas avoir la maturité nécessaire, elle est très bébé encore), mais pour l’instant on ne se pose pas trop de questions ! On discute de chaque décision à prendre avec elle et on suit ses besoins (capacités), apprentissages et surtout ce qu’elle souhaite faire, simplement sans se prendre la tête.
    On ne la pas fait tester(malgré les demandes de l’école) parce qu’elle est bien comme ça et qu’on a pas envie de se poser et qu’elle se pose tout un tas de questions si on nous disait qu’elle était précoce. On ne veut pas qu’elle prenne la grosse tête :-))
    Après je dis pas qu’on a trouvé la solution idéale ou que l’on a fait ce qu’il fallait, mais en tout cas on a écouté ce que voulait notre fille qui est épanouie, curieuse et ouverte aux autres.Et en tant que parents on se dit qu’au final, c’est le plus important !
    Ps : Désolé pour le plot mais j’avais envie de vous faire partager mon expérience de maman qui aiment bien les maîtresses avec qui ont discute beaucoup, et qui a une enfant bien dans ses basquets malgré (ou avec) son avance d’apprentissage 🙂

  • nat
    Invité

    pardon pour les fautes… il n’est pas évident de se relire dans ce petit carré…

  • Judith
    Invité

    Bonsoir,

    selon vos témoignages il est difficile de faire sauter une classe à son enfant. Ayant lu le post mentionnant 50% de demande de raccourcissement de cycle la réticence des instits me paraît compréhensible.
    Toujours est-il que nous n’avons eu aucun souci pour faire sauter une classe à nos trois enfants et ce dans des circonscriptions différentes.
    Il est vrai que pour deux de nos enfants, la demande venait des instits mais pour la petite dernière c’est nous qui avons pris l’initiative. L’instit ne s’est pas opposée surtout après avoir pris connaissance du test de QI
    J’ai une question concernant ces tests. Notre fils a été testé en 2007 ( Wipel si ma mémoire est bonne) et la psychologue scolaire nous a annoncé un QI de 142.
    Pour notre fille, le test a eu lieu en 2011 et était organisé en domaines. La psychologue scolaire ne nous a pas communiqué de chiffre.
    Quelle est la différence entre ces deux tests?

    Je ne vois pas pourquoi un enfant serait maintenu en maternelle alors qu’il est capable de suivre au CP. Je peux témoigner pour mes deux enfants qui sont entré au CP avec un an d’avance. Il n’y a pas eu de problème si ce n’est qu’un manque de dextérité, donc quelques difficultés en écriture pour mon fils Adrien qui est maintenant au CM2 avec une très belle écriture.
    En revanche je regrette le saut de classe de ma fille Mathilde qui a sauté le CP( elle n’est pas précoce), mais comme les deux autres enfants avaient ou allaient sauter une classe, elle a tellement bossé qu’à l’entrée au CP en classe de CP/CE1 la maîtresse l’a changé de groupe en 15 jours.
    La lecture était acquise ainsi que les notions mathématiques abordés au CP mais pas la correspondance graphie/son, résultat elle a de très grosses difficultés en orthographe.
    Pour moi il faut bien réfléchir quand faire sauter une classe et le CP ne me semble pas approprié du tout.

    Bonne soirée et bon courage dans vos démarches
    Judith

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