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ma fille de 6 ans

11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
  • vigneron
    Invité

    bonjour,
    je me pose des questions sur ma fille… Elle a toujours étais très sage, bébé, puis en grandissant. Elle aime faire plaisir et est très émotive. Bref, en apparence il n’y a pas de problème. Mais je ne sais pas vraiment pourquoi, je m’inquiète toujours pour elle. Elle a parlé très tôt, très bien ( 15 mois) en faisant exprimant très bien ses sentiments. C’est depuis son entrée a l’école que je me pose des questions… Elle n’a pas de problèmes particulier, travail très bien et est très très sage, voir transparente. Elle n’a pas de copines et la maitresse me dit qu’elle est très solitaire( « dans la lune », « dans son monde »), et qu’elle ne lui parle pas, qu’elle ne s’exprime pas. Elle est maintenant en MS, sait lire, écrire un très grand nombre de mots adore jouer au pendu…
    En fait, ce qui m’inquiète, c’est le décalage entre ce qu’on me dit d’elle à lécole et ce qu’elle est à la maison: une petite fille pleine de vie, qui se mèle de tout, adore jouer avec les autres enfants( les enfants de mes amis), et tout le temps en train de parler. Quand je parle a la maitresse, elle ne comprend pas bien mon inquiétude, car vu qu’elle ne pose aucun problème de comportement, son « cas » ne l’intéresse guère. Pour l’instant, elle aime l’école, se plaint juste de ne pas avoir de copines, je n’arrive pas a voir elle souffre de la situation ou si c’est juste moi qui en souffre. Mon message est confus mais je ne sais pas trop comment résumer bientot 6 années de ma petite.

  • vigneron
    Invité

    je rectifie, elle est en grande section.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je comprends très bien le sens de votre message. Mes enfants étaient pareils, sages comme des images et dans leur petit monde, donc quelque part « l’idéal » pour les enseignants car ne posent pas de problème particulier. Le seule différence est qu’on ressentait à la sortie de l’école une grande nervosité liée au fait de ne pas s’être exprimés durant la journée de classe, alors qu’en temps normal, comme votre fille, ils parlaient tout le temps (ce que les enseignants ne pouvaient d’ailleurs croire ! ou prenaient comme de la mauvaise volonté de la part des enfants), et c’est d’ailleurs ce qui nous a mis la puce à l’oreille.
    L’important dans votre cas est je pense de voir s’il y a ou pas souffrance pour votre fille, dans quel cas il faudra réagir. Pour l’instant si la situation ne la perturbe pas (bien que vous puissiez en souffrir ce qui est tout à fait normal pour des parents) peut-être faut-il attendre et rester à l’écoute de votre enfant.
    Ce que je veux dire c’est que souvent les parents ont de bonnes intuitions et il n’y a pas de règle, la seule pour moi étant d’écouter son coeur de parent pour que l’enfant soit au mieux.
    Une remarque à part : les filles sont la plupart du temps plus scolaires càd ont plus de facultés d’adaptation que les garçons, et sont par conséquent moins souvent détectées en cas de précocité car actuellement on détecte les enfants qui manifestent des problèmes..C’est une petite allusion pour que vous ne passiez pas à côté de quelque chose d’important !

  • vigneron
    Invité

    bonsoir, en fait, ma fille à l’air épanouie donc je pense que je me fait du souci pour rien. Elle est certes, différente des autres enfants mais n’a pas l’air de vraiment en souffrir. Il faut juste que j’arrête de me projeter et que je lui fasse confiance. Et-il vraiment important de connaitre la précocité de son enfant?
    En tout cas, merci de votre réponse.

  • Françoise
    Maître des clés

    Je pense simplement qu’il faut garder la possibilité à l’esprit et rester à l’écoute. Si un jour elle devait manifester des signes de décalage, d’ennui, trop d’isolement, à ce moment il vaudrait mieux savoir ce qu’il en est car la précocité n’est pas aussi simple et se manifeste de différentes façons chez les individus, donc pour l’aider il faudra savoir quels sont ses points faibles et ses points forts. Il faut faire attention aussi aux enfants précoces qui fonctionnent bien jusqu’à un certain moment, souvent début du collège, et s’effondrent ensuite car ils n’ont pas pris certaines habitudes de travail. Donc il n’y a pas de vérité, mais en cas de souffrance, oui, il faut faire quelque chose !

  • fidji
    Invité

    bonjour,
    « travail très bien et est très très sage, voir transparente »
    « une petite fille pleine de vie, qui se mèle de tout, adore jouer avec les autres enfants( les enfants de mes amis), et tout le temps en train de parler »
    une enfant peut-être elle précoce intellectuellement et sportivement ?

  • Françoise
    Maître des clés

    Pourquoi pas ?
    Parfaitement à l’aise dans son corps et dans sa tête, formidable, que demander de plus ?!!

  • fidji
    Invité

    « Pourquoi pas ?
    Parfaitement à l’aise dans son corps et dans sa tête, formidable, que demander de plus ?!! »

    C’est effectivement une grande joie de la voir aussi complète, mais aussi elle parait souvent avoir du mal à communiquer sur ce qui la dérange, même avec ses parents.
    Lorsque nous avons rencontré des problèmes en début CP (ennui, décalage d’attitude, d’apprentissage et de comportement par rapport aux « petits » comme elle dit, et jusqu’au refus net de retourner en classe) , j’ai fait des recherches et je me suis rendu compte que les enfants dits « précoces » étaient souvent en retard au niveau sportif, moteur. Je me suis sentie soulagée, sachant les problèmes que cela peut poser. En effet ma fille est une petite sportive déjà détectée à l’age de 5 ans 1/2, en entrainement régional où là encore elle prend beaucoup d’avance, je me pose des questions sur la manière de la gérer. Elle a du mal à « attendre » les autres, les trouve « nuls » dès qu’il s’agit d’apprentissage, et préfère largement les leçons individuelles ou avec des plus grands même si elle a des copines de son âge pour les jeux.
    A quel moment faut-il prendre en compte cette différence de vitesse et surtout comment ?

  • Françoise
    Maître des clés

    C’est vrai, les petits « précoces » sont souvent décalés physiquement, mais ce n’est pas une règle absolue et l’un n’empêche pas l’autre. Pour votre fille, l’important est de savoir si la différence de rapidité au niveau des apprentissages scolaires lui pose un problème à elle, non pas qu’elle trouve les autres « nuls », ceci n’est pas grave, mais il faudra réagir si elle manifeste des soucis : ennui, refus de faire car trop simple….et surtout veiller à ce qu’à un moment donné elle n’ait pas de problème de méthode, ce qui pourrait arriver plus tard vers le cm2, collège. Pour ceci il faut qu’elle soit toujours confrontée à un minimum de difficulté, problèmes à résoudre…, càd nourrie intellectuellement.
    Une solution pour elle selon la discpline sportive qu’elle pratique pourrait être de la mettre (je ne sais pas à quel moment), dans une section sports-études qui a l’avantage pour ces enfants d’être plus exigeante au niveau du travail scolaire car il doit être effectué plus rapidement (mais à vérifier car je n’en connais pas les détails). Par ailleurs elle a des amis, ce qui est aussi un point positif, et peut être lié à ses facultés physiques, ce qui souvent pose problème en cas de précocité.
    Pour résumer, tant qu’elle est épanouie sur tous les plans, pas de problème, sinon la solution est de consulter un psychologue spécialisé dans la précocité, soit via l’école, soit en privé.

  • fidji
    Invité

    Concernant l’école, suite à son gros blocage : « refus net d’y retourner, demande à changer d’école », j’ai tout de suite téléphoné et rencontré sa maîtresse ; elle n’avait pas remarqué de gêne de la part de la petite (toujours très sage et discrète) mais a admis une différence de niveau. Elle est donc maintenant dans un petit groupe qui reste occupé tout le temps, par des fiches et autres moyens ainsi que des devoirs supplémentaires à la maison. Cela semble lui convenir, elle est plus sereine, pourvu que ça dure.
    Pour le sport étude, il est en effet envisagé mais reste lointain car pas avant la sixième et je sais l’importance de la méthode car en effet, les études sont les mêmes dans un créneau temps plus réduit.
    Mais pour l’instant je pense effectivement qu’elle est plutôt épanouie si ce n’est ce gros problème de communication dès qu’il s’agit de parler d’elle, alors qu’elle reste très bavarde sur les sujets les plus futiles.
    Consulter un psychologue spécialisé pourrait effectivement être une bonne solution si la situation se détériorait à nouveau, car pour l’instant on pensait surtout à un changement d’école sans savoir si les conséquences en seraient bénéfiques.

  • Françoise
    Maître des clés

    Concernant le problème de communication, je comprends, j’ai le même cas à la maison. Mon fils ainé est incapable de parler de ses propres sentiments et de tout ce qui le touche sur le plan émotionnel, par contre il peut développer des théories physiques…Cela s’arrange bien sûr avec l’âge et avec l’obligation « scolaire » de développer des sujets plus personnels, mais globalement il ne s’épenche jamais sur lui-même, de même ne parle pas de « douleurs », un peu comme s’il ne ressentait rien ou si son corps lui était étranger. Le sachant nous restons attentifs et essayons d’interprèter. Je pense que pour vous ce sera pareil, en grandissant et avec votre aide elle prendra conscience de ce « problème  » de communication et s’ouvrira sans doute plus. Cela vient peut être aussi du fait qu’ils se sentent bien et n’ont rien de particulier à dire, l’essentiel pour eux étant ailleurs, alors que nous attachons beaucoup d’importance, en tant que parents, à leur bien être moral. Le tout est de savoir « où se trouve » l’épanouissement pour eux !

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