2 juin 2021 à 9h59
L’éducation nationale est dans l’obligation de tester les enfants précoces, comme il est décrit sur la page https://www.education.gouv.fr/la-scolarisation-des-eleves-intellectuellement-precoces-9878 statuant que « La situation d’un élève doit être examinée lorsque :
• un élève manifeste un mal-être à l’école
• un élève a un trouble de l’apprentissage
• le comportement d’un élève alerte son enseignant
• les parents en font la demande »
Néanmoins, la réalité est bien différente, dépendant du bien-vouloir de l’enseignant / des enseignants, de l’administration de l’école et du psychologue scolaire, bien plus occupé à gérer les multiples autres problèmes de précarité.
C’est votre rôle de rationaliser et justifier votre demande, car « Un dépistage systématique de la précocité intellectuelle n’est pas utile. » Le but n’est pas de faire un test sans suivi, juste pour connaitre une valeur magique, mais ultimement d’adapter le parcours d’un enfant intellectuellement précoce, en lui faisant souvent sauter une classe ou en l’orientant vers un parcours particulier.
Dès les premiers jours de sa rentrée en CP, mon fils a exprimé son ennui et son désarroi en CP aux 2 maitresses, qui ont donné rapidement leurs accords pour un passage en CE1, ainsi que celui du directeur de l’école. La psychologique scolaire a fait passer les tests adéquats, certes peu modernes, à 2 enfants de CP (sur une centaine), en jonglant avec tous les autres problèmes sérieux des autres enfants. Au vu des résultats positifs, nous avons dû affirmer notre accord par écrit. L’ensemble du dossier fut finalement ratifié par l’inspecteur académique. Les 2 enfants poursuivent bien leurs parcours scolaires.