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Les professionnels tournent-ils autour du pot ou je me fais des idées ?

Aidons nos enfants à bien grandir Forums Mon enfant est-il précoce ? Les professionnels tournent-ils autour du pot ou je me fais des idées ?

23 sujets de 1 à 23 (sur un total de 23)
  • damael
    Participant

    Très tôt je me suis posé des questions.
    A partir du moment où il a parlé les mots se sont enchainé vitesse grand V. à 2 ans et demi il se projettais dans le futur « je fera, je soufflera » etc
    à 2 ans et demi il faisait sans modèle des puzzle 4 ans et plus en 5 min.

    Il est entré à l’école, il était ravi d’y aller… mais vers la fin de l’hiver convoqué par maîtresse… ça ne va pas « il est en décalage entre ce qu’il sait et son comportement de bébé comme s’il était perdu entre ses compétences qui sont indéniables et son âge réel »
    La mâitresse m’aiguille vers le CAMSP en me disant « c’est pas bien méchant, mais au moins faire un petit bilan »

    Fin de PS premier rendez-vous bilan au CASMP avec la pédiatre : « nourrissez son petit cerveau, il est en demande, n’ayez pas peur de le stimuler »

    L’été se passe (CAMSP fermé) puis courant autonne rendez-vous pédopsychiatre et quelques semaine plus tard rendez-vous pour faire part de leur conclusion « enfant très intelligent qui ne gère pas ses émotions » c’est ce qui est écrit sur le bilan la pédopsy me dit : y’a pas d’urgence à le tester on le voit qu’il est a-dessus »

    On me préconise un suivi psychothérapie.
    J’informe la maîtresse de MS « on n’en doute pas une seule seconde qu’il est intelligent »

    La psychothérapie débute au printemps (ça a été un peu cahotique car y’a eu les ponts, des décès de mon côté du côté de la psy bref beaucoup de séance ont sauté.

    A la rentrée le premier rendez-vous a eu lieu avec moi, je lui fait par de son vocabulaire « ça me surprends pas ses dessins sont riches, est-ce qu’il pose des questions? » bin oui il en pose  » ma collègue l’a testé lors du bilan ? » non il n’a pas été testé…

    J’ai de plus en plus l’impression que tout le monde tourne autour du pot

    Bref il va avoir 5 ans demain
    Il fait des puzzles 8 ans+
    Il a un vocabulaire excellent par exemple « Y’a une araignée dans la salle de bain, elle s’est faufilée sous le radiateur. »
    « J’ai vraiment hâte de rentrer à la maison »

    Il déchiffre des phrases en sons simples et les comprend. S’interroge sur les sons complexe « oh dans maman y’a 2 a, mais j’en entends que 1!! et puis y’a un n que j’entends pas… le a et le n ça fait « an » ? Pourquoi le o dans courtepaille il fait pas oooooo, il fait ooouuuu et j’entends pas le u non plus.
    Il pose des questions sur tout et n’importe quoi « Comment ils font pour construire le pilier des ponts dans l’eau pour le faire tenir ? » « comment ils ont fait les copains de ma classe pour me connaître » (une classe par niveau ils se connaissent depuis la petite section)

    Par contre il est encore très bébé sur bien des plans. Il a arrêté d’arracher nos lunettes (à son frère et moi) que depuis quelques mois, il les attrapaient comme le font les bébés.
    Il tient son crayon à pleine main, on le corrige il trace 2 lettres et hop il reprend à pleine main (le pire c’est qu’il est hyper précis dans son geste.
    Il est hyper exigent avec ses productions par exemple cet été il a pris un album d’Astérix. il a dessiné astérix obélix idéfix (très reconnaissable bien que ça soit un trait enfantin) et un romain, mais il s’est trompé de couleur pour le casque du romain, il a fait une terrible colère « mon dessin est raté!!!! »
    Il écoute et comprend des petits romans il anticipe le reste de l’histoire se souvient d’élément vu plus tôt dans le livre.

    Il est hyper vif, une vraie pile électrique.

    Le pire en me penchant sur le cas du petit j’en viens à m’interroger sur le grand qui a eu un très gros retard de langage, 2 ans d’orthophonie et qui a d’après ses maîtresse un très bon vocabulaire. (son orthophoniste est épatée de voir qu’en 2 ans (janvier PS jusqu’en décembre GS) il avait résorber son retard.
    Il reste fragile en lecture orthographe conjugaison, mais très fort en maths (pas assez à son goût… car il fait toujours une ou deux petites erreurs) il a une tendance à se dévaloriser sur tous les plans.
    Mais il a un gros soucis de santé et du coup un soucis psychologique et l’urgence c’est qu’il se libère de ce qui le ronge (il est suivi au CMPP)

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Damael,

    Effectivement il y a une espèce de non-dit dans ce que vous décrivez.
    Le fait est que si votre enfant a des capacités, apparemment elles sautent aux yeux (et sur ce point particulier il n’est pas obligatoire de faire un test) il faut que dans sa vie, scolairement et à la maison, ces capacités soient prises en compte afin de le nourrir, de le satisfaire, de l’aider à comprendre son impatience et son sens de la perfection…

    Ce qui est dommage est qu’a priori à l’école il est dans une classe unique et qu’il n’ait pas bénéficié jusqu’ici de la possibilité d’aller de l’avant, histoire de le stimuler, et en même temps travailler à son niveau sur le graphisme et la tenue du stylo. Il serait sans doute profitable qu’il voit un graphothérapeute pour l’aider à faire le bon geste.
    Pour le grand, s’il a les mêmes caractéristiques que son frère, même masquées par d’autres problèmes plus difficiles, le fait de faire un bilan maintenant auprès d’un psy spécialisé qui puisse prendre en compte tous les aspects de sa vie (précocité + maladie) serait sans doute de mon point de vue une bonne aide, avec un aspect positif qui sera libérateur et l’aidera à vivre avec le reste, car les 2 aspects sont à prendre en compte simultanément.

  • damael
    Participant

    Merci de votre réponse
    C’est vrai que c’est dommage, mais ce n’est pas possible d’avoir une classe à double niveau, car sur tout le groupe scolaire il n’y a qu’une classe par niveau.

    Pour la tenue de crayon j’en parlerai lors du bilan psychomoteur qu’on doit faire (soupçon de gaucherie contrarié et plus exactement auto-contrarié, je l’ai laissé faire à l’apparition du sens de l’écriture (jusque là il était ambidextre) Mais il fait de l’escrime il est purement gaucher à l’escrime et une maître d’arme sensibilisée au problème m’a alertée, je l’ai observé et il fait beaucoup de chose à gauche. ça pourrait expliqué qu’il tienne mal son crayon car pas sa bonne main. Quoiqu’il en soit la psychomotricienne saura me guider sur ce problème que ce soit ou non lié à une possible gaucherie- contrariée

    Pour le grand, pour voir quelqu’un ça risque d’être délicat car suivi au CMPP du coup je peux pas trop aller dans le privé pour le moment. Peut-être que sa psychothérapeute sera interpeller par quelque chose.

    Merci de votre écoute et de vos conseils.

  • Françoise
    Maître des clés

    Je vous en prie !
    La gaucherie contrariée pourrait effectivement expliquer un grande crispation de la main et ce serait dommage que cela bloque tout le reste.
    Pour votre grand je comprends, il est délicat d’aller vers un autre professionnel mais dans ce cas cela vaut le coup d’évoquer le sujet avec sa psy du moment. De votre côté n’hésitez pas à aller dans son sens pour les matières et les sujets qu’il aime, s’il a envie de faire plus de maths ou autre chose, qu’il en fasse, c’est ainsi qu’il pourra prendre confiance et s’épanouir.
    Tenez-nous au courant.

  • damael
    Participant

    Je reviens après plusieurs mois.

    Le petit est toujours étonnant. J’ai appris qu’en classe il était plutôt inhibé, ne parlait pas devant les autres. Je l’ai su car en novembre ils ont commencé la méthode des alphas, méthode que j’ai à la maison qui a sauvé le CP de mon grand et qui a attiré mon plus jeune (qui a grillé des étapes dans la méthode) Et du coup il avait 2 ou3 trains d’avance sur les copains. Je suis allée voir la maîtresse pour lui expliqué et qu’il ne grille pas les copains dans les jeux de la méthode. « Oh il ne le fera pas »
    Depuis il a pris un peu d’assurance, il a montré à sa maîtresse qu’il déchiffrait. Elle m’a dit l’autre jour « C’est comme s’il y a avait 2 petits garçons, le petit garçon intellectuel, qui peut avoir un discours très adulte, et le petit garçon corporel et affectif qui n’est pas au même stade de développement »

    Dans le bus quand on va au CAMSP, on croise parfois les mêmes personnes d’une semaine sur l’autre, et une dame écoute toujours nos conversations d’un oeil amusé. Un jour elle m’a sortit : « vous devez pas vous ennuyer avec lui à la maison, avec un petit garçon aussi intelligent.

    Il veut faire cosmonaute « je pourrais faire cosmonaute puisque je travaille bien! » Ce a quoi j’ai répondu « Ah mais un cosmonaute doit aussi savoir obéir tu sais, et puis il ne peut pas embêter les autres copains cosmonautes ça pourrait être dangereux dans la navette, donc entraine toi dès maintenant » Il réfléchit un moment et m’explique qu’il n’y a pas urgence parce que les cosmonautes enfants ça n’existe pas, mais quand il sera grand il sera sage, il saura se contrôler.

    L’autre jour je racontais une anecdote (celle que j’ai raconté sur un autre fil, sur ses questionnement par rapport à « comment ils ont fait pour filmer ça? » à propos du magicien d’oz.) à un partenaire de théâtre. Sa réponse sans appel « C’est un EIP cet enfant » et plus je me renseigne plus j’en suis effectivement persuadée.

    Son hypersensibilité est assez difficile à gérer par contre. Les crises sont violentes. (une pièce de légo qui ne s’emboîte pas, ne veut pas admettre l’erreur tant qu’on ne lui a clairement montré, Un copain qui met un coup de ciseau sur la consigne de mon loulou… la moindre petite contrariété explose…

    Concernant le grand, on a fait comme tous les ans l’équipe éducative. Sa maladie, ses angoisses, son mal-être général, ses difficultés scolaire, ses TOC, ses crises de paniques (ça c’est nouveau et ça n’arrive JAMAIS quand mon mari est dans le coin, et c’est toujours la même chose : « non non non, je veux pas mourir dans la destruction de la planète », franchement c’est spectaculaire, ça le prend d’un coup, ça peut le prendre alors qu’on discute tranquillement d’un truc qui n’a rien à voir)

    Cette année quelques semaines avant l’équipe éducative il a vu la psychologue scolaire et lors de l’équipe elle a fait part de son bilan, elle a dit que dans certains domaines il était en avance sur son âge (en maths, logique, domaine verbal) mais qu’il avait un gros soucis d’ordre visuo spacial je dois dire que j’ai pas tout compris et j’ai que le conte rendu de la réunion, pas le conte rendu des tests qu’elle lui a fait passé. Est-ce un test de QI, est-ce autre chose ?

    « très bon niveau verbale il raconte des choses très intéressantes »
    « Il a le soucis de bien faire, du premier coup. Il ne peut pas laisser une erreur ». Il a peur de l’échec et se dévalorise énormément il est très bon à ça.
    « Instabilité corporelle… bouge beaucoup, l’attention est flottante »
    « très bonne logique verbale. Ce qui passe par la mémoire immédiate reste compliquée »

    Voilà quelques phrases tirées du compte rendu, qui montre que c’est un petit garçon complexe.

    je dirai qu’il a une volonté de vouloir « diriger » les choses, il se sent différent à cause de sa santé, n’aime pas se démarquer par rapport aux autres. Mais paradoxalement il affirme haut et fort :  » Ma couleur préférée c’est le violet et un peu le rose! » à un âge où pour les autres c’est « des couleurs de filles » quand les copains disent « Vive le chocolat » il rétorque « vive les fruits et légumes!! »

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Damael,

    Le préalable que je mettrais est que parfois, pour X raisons, les psychologues de cmpp ou psy scolaires ont tendance à rester dans le flou par rapport aux tests pratiqués et à l’interprétation des résultats qui en suit.
    Ce qu’il faut vraiment savoir est, domaine par domaine, ceux qui ont besoin de plus de sollicitation pour éviter l’ennui et le désinvestissement scolaire, et ceux sur lesquels il y a besoin de porter une plus grande attention car il y a difficulté, comme le visio- spatial pour le grand. Tout ceci mérite d’être dit et expliqué pour qu’ à l’école vos enfants bénéficient des stimulations et aides dont ils ont besoin. N’hésitez pas à demander ce que cela veut dire, ce qu’il faut faire concrètement, à l’école et même à la maison, pour accompagner vos enfants.
    Pour le petit la phrase marquante et qui en dit beaucoup vient de la maîtresse elle même : « 2 garçons, petit intellectuel… et petit corporel et affectif à un stade de développement différent  » oui ! C’est tout à fait ça ! Et c’est avec ces différences, affectives, corporelles et intellectuelles qu’elle doit jongler pour que votre fils se sente bien.

  • damael
    Participant

    Merci pour vos conseils. J’aurais du demander sur le moment ce que recouvrait les soucis visuo spacieux, je m’en suis rendue compte en rentrant de la réunion.

    Pour le petit j’espère que les maîtresses s’adapteront, car émotionnellement il est mieux dans sa classe d’âge. En plus en CP il sont 30 c’est énorme, surtout que c’est un bibou d’octobre. Peut-être qu’on devra en passer par le saut de classe, mais pour le moment ça me semble prématuré.

  • Virginie21
    Participant

    Pour reprendre le titre de votre post, j’ai exactement le même souci avec mon fils de 4 ans.
    L’an dernier, toute petite section qui se passe très mal. Visite de l’enseignante spécialisée qui nous dit qu’il est sur-doué dans certains domaines (tout ce qui relève de l’intellectuel) et à la traîne dans d’autres (motricité, autonomie). Il serait « à la limite d’avoir besoin d’une AVS », car il faudrait être après lui tout le temps (il est très… lunaire à l’école). L’école nous parle de précocité. On consulte une psychologue spécialisée dans le domaine qui, après une première entrevue, nous dit que pour elle il n’y a pas de doute, mais pas d’urgence à le faire tester non plus. Retour à l’école, on leur fait part des conclusions de la psy, et là, la seule question qui nous a été posée c’est : « oui mais elle l’a testé ? ». Ben non. On ne souhaite pas le faire tester trop tôt (il se bloque s’il ne sait pas faire, ne fait que ce qui l’intéresse et délaisse le reste, bref), il n’y a pas de demande de l’école et la psy n’est pas pour non plus.

    Mais du coup, rien n’est mis en place pour notre fils. J’ai eu différents interlocuteurs (dans et en dehors de l’ecole), et chaque fois que la discussion est assez générale, on me parle de précocité. Sauf que dès qu’il s’agit d’engager une action, quelle qu’elle soit (démarches pour obtenir une AVS, mettre en place des actions dans la classe, etc), tout le monde freine des 4 fers. Et il n’est pas testé, et on ne sait pas s’il est précoce, et ça prend des mois parce que d’abord il faut qu’on voie ceci, qu’ensuite on se concerte tous pour enfin voir si on fait quelque chose ou pas… On nous a également renvoyés vers le CMPP local pour faire un bilan moteur, et là il faut d’abord voir une psychologue, qui va reprendre contact avec l’école dans trois semaines, puis voir avec la psychomotricienne qui n’est là qu’à mi-temps (donc débordée) si on fait quelque chose ou pas, bref ça va prendre des semaines.

    Et moi je vois mon garçon qui décroche déjà de l’école maternelle, et qui à la maison décide d’apprendre l’anglais et le russe tout seul, et le fait!

    Mon fils est tel qu’il est, avec ou sans test, pourquoi un bout de papier cautionne-t-il la scolarité d’un enfant?

  • damael
    Participant

    Mon petit bout à la chance d’être très « scolaire » il travaille vite et bien, ensuite il vaque aux occupations ludiques dans sa classe. Il sait qu’en CP la maîtresse lui fera sans doute faire la même lecture que les copains et il m’a dit « C’est pas grave je ferais la lecture du CP et après on prendra un de mes livres. »

    Sa maîtresse (GS) est la première qui a eu le grand avant et m’a dit l’autre jour quand je l’ai rencontré que clairement avec le petit on n’était pas la même problématique que le grand. Le grand a une AVS depuis sa rentrée en GS justement. Le comportement du petit « pose question » mais ne perturbe pas trop la vie de la classe, tandis que sans AVS le grand aurait dérangé le déroulement normal d’une journée.

    Par contre le mot « précocité » n’a jamais été clairement prononcé par personne. Toujours des formulations laissent planer le flou, le non dit. Et je pense que n’importe quel parent à ma place s’interrogerait suite à ses phrases laissant planer l’incertitude.

    Par contre le questionnement perpétuel, la recherche de réponses je le vis avec le grand.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Oui, et le simple bon sens voudrait que lorsque la précocité est évoquée, même à demi mots, on propose à ces enfants (en maternelle surtout) de faire un test dans la classe d’au dessus pour voir ce que ça change. Effectivement tous les enfants ne sont pas pareils, les scolaires s’en sortent mieux, et pour certains, ceux qui sont plus « intellectuels », on pourrait croire qu’ils ont des soucis de motricité…, mais ces problèmes là s’arrangent avec une meilleure sollicitation intellectuelle et à condition de leur donner du temps aussi. Je vous donne 2 exemples vécus :
    Mon fiston faisait de la baby gym : à la consigne « lancez le ballon » il l’a lancé une seule fois et s’est arrêté alors que les autres enfants l’on lancé jusqu’à ce qu’on les arrête : pour lui cela n’avait pas plus d’intérêt que ça ! Le vélo, pareil, ne faisait pas de vélo juste pour s occuper, par contre si on lui disait de faire un parcours passant par la rue X, puis y…., là ça changeait tout !
    Bref pour enfant plus intéressé par les apprentissages intellectuels, comme apparemment votre fils, Virginie, le sens donné à l’activité motrice est très important. Pour nous la psychomotricienne avait constaté cet état de fait, je vous encourage donc à lui parler des soupçons de précocité pour votre fils afin que le levier de la motivation ne soit pas écarté et que vous ne partiez pas sur un constat incomplet.
    En fonction du bilan psychomoteur, personnellement je n’attendrais pas trop pour avoir des réponses précises ou au moins obtenir de la psy une préconisation pour une adaptation précise qui corresponde aux besoins réels de votre fils.

  • damael
    Participant

    Un peu moins de flou dans les discours même si toujours pas de tests à l’heure actuelle. Aujourd’hui j’ai l’impression qu’on a avancé. Qu’on a dépassé le stade des discours à « mots couverts »

    Je renviens du rendez-vous de renouvellement des séances au CAMSP avec la pédopsychiatre, en fin de rendez-vous elle me dit : « on peut peut-être faire un test de niveau, c’est pas obligatoire, je vais en discuter avec sa psychologue, mais clairement il est en avance »

    Je le ramène à l’école, maîtresse me demande ce qui s’est dit, je parle du test : « y’a effectivement peut-être bien quelque chose de ce goût là, pour le moment je ne le sens pas près pour un glissement de classe mais c’est peut-être bien quelque chose qui n’est pas à exclure car en lecture et en compréhension il a clairement une sacrée avance. » elle m’a dit aussi : « ça serait intéressant de faire ces test qu’on ait un document chiffré pour savoir où on se situe exactement, ça pourrait nous donner des pistes » C’est pas une maîtresse opposée au glissement de classe, un copain de classe est passé au CP au début de l’année, je sais qu’elle dit ça pour son bien être.
    Bref quand même le sentiment d’une avancée.

    Reste la question de savoir pour le grand.

  • damael
    Participant

    Quelques nouvelles de notre parcours.

    Le CAMSP après avoir une nouvelle fois évoqué les tests fin mars (voir le post au dessus) n’en a plus reparlé… je n’ose pas leur demander si une décision a été prise.

    Là je reviens de la visite médiale à l’école, il s’est montré très dissipé, l’infirmière n’a pas fini les tests (test visuel n’a pas été fait) elle m’a demandé de le ramener en classe (car elle voyait qu’il s’ennuyait) et de revenir finir le rendez-vous
    Elle m’a dit qu’elle avait peur que le CP se passe mal car il ne sera pas assez nourrit, mais comme il est très jeune, elle ne se sent pas non plus prêt pour un saut de classe émotionnellement parlant. (J’ai lu des articles sur la dyssynchronie, on aurait dit qu’on parlait de lui, je l’ai reconnu en tout point)
    Elle m’a aussi dit qu’elle rejoignait la maîtresse il faudra sans doute passer par un saut de classe, d’ici un an ou deux, il a dit qu’il aimait l’école mais pas trop, c’est top facile.
    Pour finir elle m’a dit que si le CAMSP ne se décidait pas à le tester il faudrait que je demande à ce qu’il voit la psychologue scolaire
    Pour elle il est prématuré que le CAMSP laisse mon loulou sans suivi au nomment crucial du passage au CP

    Bref, elle semble elle aussi parler de précocité. Pour elle son attitude démontrer son ennui, qu’on ne le nourrissait pas assez pendant le rendez-vous, pas de soucis d’ordre TS+DAH, mais plus un soucis d’inactivité intellectuel.

    Sinon je vais relancé la psychomotricienne, car elle trouve aussi que mes doutes sur la gaucherie contrarié sont justifié d’autant plus qu’il y a sa mauvais tenue du crayon. Je me dis que peut-être cet été avec les trous dans l’emploi du temps du aux vacances de ses patients elle aura peut-être une place pour faire un bilan pour mon loulou.
    (autant il y a 3 ans je suis sortie du rendez-vous avec elle pas convaincue pour mon grand, autant là elle m’a donné de l’énergie et le sentiment d’avancer un peu)

  • damael
    Participant

    Bon, j’ai aujourd’hui pris mon courage à 2 mains (un peu pousser par les propos de l’infirmière scolaire lors de la visité médical vendredi) j’ai demandé à la psychothérapeute de mon petit si elle et la pédopsy avaient pris une décision pour les tests de niveau.

    La pédospy n’en avait en fait par parlé à la psychothérapeute contrairement à ce qu’elle m’avait dit.

    La psy de loulou « si on ne lui en a pas fait passé c’est parce que ça se voit qu’il est intelligent, y’a pas d’inquiétude à avoir » j’ai donc expliqué que sa maîtresse s’interroge plus dans la sens où il est en avance, du coup elle a dit qu’elle aller le noter dans son dossier, mais qu’ils ont une psychologue en arrêt et que ça va pas être simple.

    Au final j’ai l’impression qu’ils ne le testeront pas (qu’ils n’en on pas envie au fond). Je vais attendre un peu voir si on m’en reparle sinon je verrais avec la maîtresse pour voir la psychologue scolaire afin d’aménager au mieux. (un saut de classe et être le 32e loulou de la classe au dessus me semble pas bénéfique, on ne peut plus pousser les murs… dégoutée que 6 dérogations ont été accordées dans la classe au dessus

    Quand même le sentiment que ça avance car la maîtresse sent qu’il faudra sans doute un jour glisser au dessus même si pas maintenant. L’infirmière de la visite médicale m’a dit « ça me surprend pas ce que vous me dite, ça se sent qu’il a besoin d’être nourrit, et le fait qu’il dise qu’il n’aime pas l’école que le travail est trop facile » (ce discours est assez nouveau, et vise le « travail d’alpha » car il l’a fait à la maison, même si au dé^part c’était pas pour lui) mais être le 32e d’une classe…

    J’espère que la maîtresse de CP différenciera pour lui et pour l’autre copain qui est déjà bien rentré dans la lecture (et apparemment y’a une puce aussi qui commence à lire d’après loulou) Si la maîtresse les nourrit suffisamment ça vaudra mieux être dans une classe de 28 que de 32.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Damael,

    Oui il faut rester attentive et ne pas hésiter à en reparler toujours si l’ennui se fait trop sentir. Cp ou Ce1, la différence se fera sur l’attention que l’enseignant lui portera, s’il enrichit suffisamment et que votre fils se sent mis en valeur.
    En tout état de cause votre enfant va sur ses 6 ans, donc dans le doute vous pourrez lui faire pratiquer le wisc V par une personne compétente et qui ne rechigne pas à s’intéresser au sujet.

  • damael
    Participant

    Bon a priori test de niveau en septembre (car la psychologue du CAMSP est en arrêt) cette fois c’est la psychothérapeute qui a mis le sujet sur le tapis. En septembre il n’aura pas encore 6 ans, puisqu’il est d’octobre.
    Je ne sais pas ce que cache exactement l’appellation « test de niveau » ? Un test de QI ? un test de compétence ? J’espère qu’ils me donneront un compte rendu et pas que ça soit juste une feuille dans un dossier, sinon ça ne va pas éclairer l’école.

  • emma1975
    Participant

    Bonjour,

    je crois qu’un test de niveau correspond à un test d’aptitudes scolaires qui permet à l’équipe enseignante de valider si un enfant (qu’il soit diagnostiqué précoce ou non) peut passer au niveau suivant. On regarde si tous les apprentissages du niveau inférieur ont bien été assez assimilés pour permettre à l’enfant de suivre.

    Mon fils l’a passé quand il a sauté son CP (il est passé de Cp en CE1 en novembre).

    Par contre, au préalable, il avait été confirmé dans son diagnostic par le test WISC effectué chez une pédopsy calée sur le sujet. Et avant, pour ses 4 ans (gros soucis d’intégration à l’école) par le WIPSII.

    En gros, votre fils peut être très intelligent et « bon élève » et ne pas être précoce pour autant, et quand même sauter une classe (mais sans le test WISC, le seul qui vaut auprès de l’éducation nationale) – mais dans ce cas ça peut comme vous le dites « tourner autour du pot très longtemps ».

    Ou alors vous lui faites passer le WISC en novembre auprès d’un psy expérimenté sur le sujet, et là ils auront factuellement quelque chose sur lequel se baser, plutôt que des « constats d’intelligence » (il y a plein de non précoces qui sont très très loin d’être bêtes, …).

    Je constate que l’école est toujours autant paumée sur le sujet.
    Si on a inventé les tests WISC, c’est quand même pour arriver à passer la seconde niveau actions…et arrêter de supposer et faire tourner les parents (et les enfants) en bourrique !

  • damael
    Participant

    Merci Emma.
    Je dois avoué que passé le test en privé est un sacré budget d’autant plus que le grand est à mon avis aussi précoce mais avec des troubles dys.

    Mais voilà c’est officiel mon petit ne passera pas les tests au CAMSP leur psychologue est arrêté depuis 3 mois, elle est prolongée et loulou a fini son suivi aujourd’hui. Mais la psychothérapeute m’a aussi dit que pour elle mon loulou était bel et bien précoce. Elle l’a pas dit comme ça elle m’a dit « Il est bien à un bon 130 » mais bon pas de tes, c’est juste son estimation
    A un moment elle lui a demandé quand il aurait 6 ans « J’aurais 6 ans au CP » je confirme en disant qu’il est d’octobre « Ahhh c’est vrai qu’il est de la fin de l’année en plus! »

    Et quand on a ré-évoqué le décalage entre l’affect et l’intellect elle a dit « oui oui, c’est typique de ces enfants »

    Elle me dit de demander à la psy scolaire à la rentrée. Mais du coup ça ne sera pas un test WISC.

  • damael
    Participant

    Bon, je reviens du CMPP-CAMSP pour le rendez-vous hebdomadaire de mon grand

    J’ai croisé avec le petit, la psychothérapeute qui s’occupait de lui, elle demande des nouvelles du petit, je luis dit qu’il refait de grosses crises de colère, que c’est difficile de l’emmener à l’école etc

    « La psychologue qui était en arrêt a repris, je vais lui parler de lui » elle se l’est noté sur un papier du coup, s’il pouvait être testé au CMPP (puisque maintenant il a 6 ans) ça serait bien.

    Au delà de ça j’ai eu les résultats des évaluations nationales de CP, il a était hyper performant, sauf sur un item de math qui est « moyen+ » (un item vraiment très difficile) le reste n’a que des erreurs anecdotiques si j’en crois le graphique qui a été fournit.

    Il a besoin de son CP (1 mois de CP il a améliorer sa fluidité de lecture, il peut encore l’amélioré, mais je pense qu’à ce rythme en décembre il aura une fluidité de lecture digne d’un début de CE1 bon lecteur.
    Il a besoin de son CP pour l’écriture
    il a besoin de son CP car il a un très bon niveau début de CP, mais il n’a pas du tout le niveau attendu en fin de CP
    et puis émotionnellement il reste vraiment « fragile » (en plus de la fin de l’année il a presque 10 mois de moins que certains de ses camarades) et fatigable (ça fait une semaine qu’il traine de gros cernes et que les crises sont plus fréquentes et plus intenses. Pas certaine que le rythme CE1 lui convienne.

  • damael
    Participant

    Mercredi j’ai emmené loulou 2 (malade) chez le médecin. Et il commence à me demander
    « on peut dessiner tout ce qui est visible hein maman ?
    oui mon chéri et on peut même dessiner l’invisible.
    Hein? mais comment-ce possible ? Comment on peut dessiner du vent par exemple ha oui en dessinant des arbre penché et puis comme le vent dnas les alphas y’a des traits qui sorte de la bouche. »

    Je sais plus ce que dit le médecin sur ça, je réplique qu’il ne s’arrête jamais l’autre jour j’avais eu droit à des questions sur qui a inventer la drogue, pourquoi quelqu’un a inventé la drogue puisque la drogue ça rend malade etc.
    Le médecin lève la tête interloqué

    « et à l’école ça se passe comment ?
    il s’ennuie
    ça serait bien de le tester y’a des enfants qui sont trop intelligent pour être heureux »

    Bon bin voilà on rajoute le médecin traitant sur la liste de personnes qui suggère à mots de moins en moins couvert la précocité de loulou.
    Mais comme on va se lancer dans une rééducation pour l’écriture entre le bilan à 150 euros et les séance entre 40 et 50 le tout non remboursé. Je gère la priorité, car ses soucis d’écriture sont vraiment gênant (tenir son crayon à pleine main en CP la maîtresse qui a de la bouteille n’a jamais vu ça, malgré tout il arrive à avoir une écriture pas si vilaine, mais il est crispé et s’il lui faut écrire plus ça va vite devenir gênant ça va générer des douleurs etc. Pour le test on verra plus tard, sauf si je fini pas avoir un appel du CMPP-CAMSP qui devait me rappeler pour un test pour lui… (j’y crois de moins en moins.)

  • damael
    Participant

    Bon, Nous avons fait le bilan ergo
    elle a écrit sur le bilan  » Un wisc serait bien pour compléter le bilan » et de vive voix elle m’a dit « il est précoce c’est évident, d’ailleurs ses troubles anxieux viennent de là, c’est typique chez les petits précoces » « Passer le WIsc c’est pour lui coller une étiquette, mais plus pour voir son profil » du coup quel part, avec mon généraliste il y a quelques semaines ça soulage qu’on ose me le dire clairement sans tourner autour du pot pour savoir si c’est moi qui me fait des idées ou non.

    J’ai montré le bilan de l’ergo à la maîtresse j’ai dit « faudra qu’on songe à passer ce WISC c’est pas la première fois qu’on me le suggère » et la maîtresse m’a répliqué que peut-être la psychologue scolaire pourrait le faire passer. confirmer par le maître E qui intervient à l’école et qui dit « s’il est précoce elle le verra »

    Du coup on va peut-être passer le WISC par l’école (en espérant qu’elle ne fasse pas de la rétention d’info comme elle fait avec mon ainé (je sais même pas quels tests elle lui fait passer)

  • damael
    Participant

    Très déçue par la psychologue scolaire qui encore une fois fait de la rétention d’informations. 🙁 je n’ai eu aucun retour sur les tests juste « il n’est pas élève » ahaha très drôle on avait remarqué, c’est la conséquence par la cause, ce qui nous intéresse c’est la cause en fait. Pendant une demie-heure elle n’a fait que m’a martelé « il n’est pas élève » pour être sûre que je le comprenne bien… et je ne sais pas non plus quel test elle lui a fait passé. Loulou m’a juste dis « j’ai dû répondre à la question en quoi une chaussure c’est différent d’un bonnet, trop facile c’est pas du tout pareil une chaussure c’est fait pour marcher et un bonnet c’est pour avoir chaud à la tête et puis plein d’autres questions pourquoi ça et ça c’est différent. C’était très ennuyeux » et il l’a dit à la psy sco pendant les tests.

    Je n’ai toujours pas 2 fois 200 euros à mettre sur les tests (c’est le tarif annoncé par un psychologue spécialisé par chez moi), pourtant il faudrait. On se serre déjà la ceinture pour les séances d’ergothérapie…

    Pour le grand j’ai ma belle soeur qui me dit que le grand est comme sa fille précoce+dyslexique car elle reconnait sa puce dans mon garçon sur plein de points. elle est certaine de son fait. Mais un bilan orthophonique est enfin prévu au CMPP (le soucis du CMPP c’est qu’on ne peut pas aller en privé quand on a un pied dedans.

    Pour le petit chez qui il n’y a aucun doute : la psychothérapeute qui le suivait (que j’ai croisé hier dans les couloirs du CMPP) a lâché le mot « précoce » en parlant de lui alors que jusqu’à présent elle n’avait qu’employé des périphrases
    et avant hier la maman d’un copain de classe de mon grand, (instit qui s’informe beuacoup par elle-même sur les enfants « hors moule » m’a dit en parlant de mon plus jeune mal dans sa classe, mal à l’école etc « nos petits précoces qui vont bien on fait avec, mais nos petit précoces qui vont mal comme Loulou, faut vraiment les dépister pour pouvoir les accompagner au mieux et encore il faut que l’instit ne tombe ni dans le travers « on ignore le fait  » dans dans l’extrême « toi qui sais tout »  » j’avais même pas évoqué la suspicion de précocité avec elle, juste en parlant des difficultés qu’on pouvait rencontrer avec lui à l’école, de son ennui etc + le fait qu’elle connait un peu mon loulou. Dommage qu’elle soit en mater et dans une autre ville, car je pense que loulou serait bien avec une telle maîtresse.

  • FleurdeLys
    Participant

    bonjour a toutes et tous, quelles sont les demarches a faire pour un test de QI pour un enfant de 6 ans merci

  • Pep
    Participant

    Bonjour fleur de Lys,

    Il vous faut simplement prendre rdv avec un psy compétent. Dans le privé les rdv sont plus rapides (compter en mois quand même en général) mais plus chers (compter 200€ environ je crois).

    SURTOUT ne pas aller chez n’importe qui et demander les noms auprès des associations (AFEP par exemple). On ne peut pas refaire le test avant 2 ou 3 ans alors autant qu’il soit bien fait, et bien interprété ! Personnellement je préfère attendre plus longtemps et être certaine d’avoir affaire à un psy compétent !

    Voilà !
    Bonne soirée !

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