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Être précoce ou ne pas être précoce, telle est la question

Aidons nos enfants à bien grandir Forums Mon enfant est-il précoce ? Être précoce ou ne pas être précoce, telle est la question

  • Ce sujet contient 10 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Jade_, le il y a 5 années.
11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
  • Jade_
    Participant

    Salut, je crée ce sujet car je me demande si je suis précoce. Étant donné que je suis en Première, ce ne sera pas à propos de mon enfant, je n’en ai évidemment pas.

    Alors voilà, à ma demande j’ai été testée en début 4e, je venais juste d’avoir treize ans et le test s’est révélé être hétérogène. Je ne pense pas qu’une quelconque chose ait pu le biaiser : je n’étais pas particulièrement fatiguée même si, en effet, après deux heures j’avais la tête à vif. Donc je me suis retrouvée dans une impasse : comme il était hétérogène, aucun diagnostic a pu être posé ; et c’est bien là le problème. Car j’en attendais beaucoup de ce test, sûrement trop. Pour moi, il aurait été l’Explication, la raison pour laquelle je me sentais si différente des autres. Je me suis en effet toujours sentie différent. L’exemple le plus probant c’est qu’en début 6e, je suis allée voir une « amie » pour lui dire ça, que je me sentais différente. Vous vous en doutez bien, elle n’a pas vraiment réagi et est restée coi sans savoir quoi répondre. Mais les mots étaient sortis et ça faisait du bien.

    Contrairement à d’autres, je n’ai pas souffert. Enfin, cette souffrance ne s’est pas réellement manifestée : je n’ai pas eu de crises d’angoisse, je n’ai pas eu de phobie scolaire et j’avais une amie ainsi que quelques autres connaissances puisque j’ai récemment appris qu’on ne pouvait pas qualifier ces personnes-là comme des amis. Le fait est qu’il faut que je trouve les mots justes pour le dire, sans alourdir la vérité mais sans la renier non plus.

    Je n’ai pas souffert directement, je me suis renfermée sur moi-même au point de ne plus rien ressentir. Comme je ne faisais plus attention à mes émotions, que je les reniais, je me faisais facilement avoir par d’autres enfants. Ainsi, j’étais un peu la roue de secours de l’unique amie que j’ai eue dans ma classe de la grande section jusqu’au CM2. Je l’ai ensuite perdue de vue en 6e. Je sais qu’il y avait d’autres enfants qui ne m’aimaient pas trop, notamment parce que je quittais l’école une heure et demie avant la fin des cours pour aller pratiquer mon sport (j’en fais à haut niveau). Mais cette différence, je l’ai sentie en grande section : j’avais changé d’école et j’ai essayé de m’intégrer à un groupe. Cependant, j’ai constaté un décalage entre eux et moi et c’est à ce moment-là que je me suis éloignée d’eux. J’ai bien fait car ce sont devenus des personnes superficielles, le type que je ne comprends et ne supporte pas. Bref, je m’éloigne du sujet.
    Bon, je vais cesser de me baser sur des exemples, c’est trop compliqué. À propos des émotions, on peut parler d’une carapace : elle ne m’atteigne pas. C’est en fin 5e que je me suis rendue compte que j’ai un « super-pouvoir », comme je l’ai appelé au début : je peux ressentir ce que ressentent les autres. Je m’étais ainsi amusée à deviner les émotions des autres pendant toute une semaine jusqu’à ce que, à table, ma mère aborde le sujet de l’hypersensibilité à propos de mon petit frère. Elle est hypersensible et lui aussi. Je me suis alors exclamée que je l’étais et elle en fut très surprise car elle m’avait toujours vue comme une enfant insensible. J’ai donc épluché le sujet pour me rendre compte que, oui, je le suis. Du moins quand il s’agit de l’hypersensibilité interpersonnelle. En effet, j’ai pris une certaine distance avec les autres, comme un spectateur qui observe une pièce de théâtre. C’est ainsi que j’ai pu me détacher de mes émotions. Elles ne m’atteignent pas parce que je n’en vois pas la raison : la logique étant « ça ne me concerne pas alors ça ne me fait rien. Libre à eux de penser ce qu’ils veulent. »
    Cependant, ma meilleure amie qui est précoce m’a un peu obligée à m’ouvrir et depuis j’ai énormément de mal à les réprimer. Ce qui fait que je me suis déjà mise à pleurer en cours pour une remarque anodine. Mais plus encore, pendant un contrôle. Jusqu’en 4e, je n’étais pas une excellente élève mais pas une mauvaise élève non plus. Cependant, en 4e mes notes ont décollé et je me suis prise au jeu. Mes résolutions de travail concernant les exercices à faire à la maison ont tenu jusqu’en décembre. À partir de là, j’ai cessé de les faire et mes moyennes ont continué de grimper jusqu’au dernier trimestre de 3e. J’avais développé un jeu : apprendre tous les cours (notamment histoire et SVT) le jour même voire deux minutes avant. Pour les maths et la physique, je ne révisais tout simplement pas et je faisais le contrôle d’un coup d’oeil : je commençais par l’exercice un et je résolvais en même temps l’exercice deux et trois s’ils tenaient sur la même page. En 2nd, pas de problème notable au premier trimestre si ce n’était la gestion de la fatigue car je mets une heure pour me rendre à mon lycée, tout en étant en horaires aménagés. Toutefois, les problèmes arrivèrent en maths au 2e trimestre. J’avais raté mes deux DST et j’étais complètement paniquée, persuadée que je n’allais pas être acceptée en S, que j’étais nulle, etc. Heureusement, j’ai réussi à me reprendre au 3e trimestre et j’ai donc été acceptée en S.
    La rechute survint en S. Mes résultats en maths et en physique se sont écroulés (alors que j’avais 19,5 de moyenne en physique en 3e). Je n’arrivais pas à gérer mon stress et perdait complètement mes moyens au point d’être incapable de rédiger une phrase correctement en français. Pourtant, j’avais fait tous mes exercices contrairement aux autres années, exprès pour ne pas rater. Le fait est que quand elles sont trop fortes, je visualise instinctivement mes émotions. J’ai toujours été douée pour la visualisation, je peux faire une sorte de rêve éveillée dans lequel je vois réellement les images comme dans un film tout en entendant les voix des personnages que j’invente sans avoir besoin de fermer les yeux. À ce moment-là, je suis complètement coupée du monde extérieur et je n’entends ni ne vois plus rien. Il se passe parfois à peu près la même chose quand je suis sous l’emprise de trop fortes émotions. En plein contrôle quand je panique pour un rien, par exemple.

    Bref, assez parlé d’émotions, j’ai réussi grâce à ma meilleure amie à trouver des parades lorsque je sens le tourbillon arriver, ce qui m’a permis d’augmenter énormément mes moyennes donc pas de problème de ce côté-là.

    Sinon, je n’ai pas appris à lire plus tôt, j’ai même eu des problèmes avec les chiffres en CP. Je devais faire AP maths avec des allumettes à compter et tout ce qui va avec. En revanche, une fois que j’ai appris à lire je suis passée de roman en roman avec un goût prononcé pour le fantastique et le fantasy. C’est en lisant Autre-Monde de Maxime Chattam en CE2 (plutôt en dévorant, j’ai fini le 2e tome en deux jours) que j’ai eu envie d’écrire. Au départ, c’était par curiosité, pour savoir comment les auteurs faisaient, puis j’y ai pris goût et j’écris toujours. Je fais également du sport depuis que j’ai 3 ans, le même, ce qui fait que je pratique désormais à haut niveau même si je vais diminuer considérablement le rythme l’année prochaine parce que je ne supporterais pas d’arrêter brusquement. Surtout que j’ai du mal à m’endormir quand je ne pratique pas de manière intensive. Enfin bref, j’ai également un goût prononcé pour les sciences, surtout l’Univers. J’y suis intéressée depuis la primaire mais j’ai décidé de devenir Astrophysicienne entre la 5e et la 4e. J’ai évidemment eu d’autres sujets d’intérêt comme la couleur des yeux, le cerveau (synesthésie, mémoire, hypersensibilité, précocité, etc).

    Concernant les gens de mon âge, je ne les comprends pas. Il y a un décalage perpétuel qui fait que je ne vais pas forcément saisir leur second degré, et vice-versa. Ou simplement le sens implicite d’une de leurs phrases. De même, nous n’avons pas du tout les mêmes centres d’intérêt. Sans parler de la façon de parler : en 5e et 4e, une « amie » voulait m’apprendre à parler « normalement » et ne comprenait pas pourquoi je ne riais pas des mêmes délires qu’elle et d’autres filles. La partie verbale est le seul résultat du test dont je me souvienne : il était au-dessus de 150. 156, je crois. J’avais aussi une excellente mémoire à court-terme, il me semble, et c’est tout ce dont je me souvienne. On a perdu la feuille bilan du test. La psy m’avait aussi parlé d’une incompréhension des consignes due au fait que je voyais pleins d’images et que je choisissais celle qui me paraissait être la bonne réponse lors d’une question. J’en ai déduit qu’elle faisait référence à la pensée en arborescence et qu’elle a fait ce constat suite à ma réponse pour la définition d’une bicyclette : sentant le piège, j’avais dit que c’était un véhicule qui utilise l’énergie musculaire (notion de technologie de 5e) pour avancer. Elle attendait juste vélo.

    Voilà, c’était une tentative de résumé de ma personne. J’ai dû omettre beaucoup de détails et regretter de les avoir oublié par la suite. Tant que j’y suis, j’ajoute que je suis aussi incapable de faire rapidement un plan. Organiser mes idées est un vrai calvaire quand ça doit se faire de façon linéaire et comme l’attendent les professeurs : je n’ai aucun mal à organiser mes idées quand j’écris un roman.

    La question est, comme le dit le titre de mon sujet, suis-je précoce ou ne le suis-je pas ? Je sais que j’ai des caractéristiques communes avec les précoces mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est peut-être parce que je cherche à l’être, parce que ça expliquerait pourquoi je me sens si différente et parce que c’est réconfortant, au final, d’avoir une étiquette. Même si elle est différente de la masse. Si je ne le suis pas, alors que suis-je ? Pourquoi suis-je si en décalage avec les autres ? Pourquoi personne n’a les mêmes centres d’intérêt que moi ? Et si je ne le suis pas, pourquoi pensé-je l’être ?

    D’ailleurs, question comme ça, d’où vient la précocité ? J’ai lu plusieurs fois qu’elle serait génétique, donc qu’elle se transmettrait de parent en enfant. Mais si tel est le cas, d’où vient le premier précoce ? Normalement, ces genres de différence apparaisse à partir d’une mutation. Cela signifierait que la pensée est codée par un gène ? Et si ce n’est pas le cas, comment se transmet-elle ? Qu’est-ce qui fait que quelqu’un pense différemment, que les connexions entre les deux hémisphères du cerveau et les synapses sont plus nombreuses ?

  • Alyalis
    Participant

    Bonjour Jade,

    En te lisant, je me suis retrouvée sur certain point. Tu expliques beaucoup de choses et ce sera long de revenir sur chaque point. Mais à propos du premier test que tu avais fait, as-tu encore les résultats? Si c’est le cas, tu pourrais les communiquer ici. Enfin, si tu veux ;).
    Je me suis retrouvée comme toi à me poser des questions sur l’origine de ce sentiment de différence qui me colle à la peau depuis petite. Il y a peu, j’ai sauté le pas et j’ai passé le test. Le résultat: hétérogène avec des écarts importants entres certains items. Donc pas calculable dans sa globalité parce que cela fausserait le résultat. La psychologue a pris les indices supérieurs et a fait un calcul et le résultat me classe dans les hp.

    Il se peut que le premier est n’ait pas été révélateur pour X raisons. On parle même que pour une même personne, si elle repasse le test 100 fois, elle peut avoir un résultat rentrant dans une tranche fluctuante, comme par exemple: pour un score 131, la tranche sera 125/135. Pourquoi? parce que différents paramètres entre en compte au moment de la passation.

    Sur tes dernières questions, je pense qu’il y a un lien avec les conditions de vie. Je m’explique: il y a des mutations dans l’évolution. Par exemple, l’homme s’est mis debout parce qu’il avait besoin d’avoir une vision plus large pour sa survie. Sa morphologie s’est adaptée à cette nouvelle position. Comme il était question de la « survie » de la tribut, il y a eu « éducation » des enfants et ainsi de suite, cela est passé dans les gênes comme une « programmation ». Le corps sélectionne sur des millénaire ce qui est utile pour lui et fait disparaître ce qui ne sert pas. Tout ça est inconscient et je pense qu’il en va de même pour les capacités cognitives. S’il est important pour une famille que les enfants réussissent par leur « tête », l’accent sera mis là dessus. Si dans une famille, il est important d’avoir des pieds solides comme par exemple dans une région au États Unis pour l’exploitation des arbres, de génération en génération, la masse osseuse sera plus importante au niveau des pieds parce que c’est important. J’avais même lu à ce propos qu’il avait été observé que ces populations là avait deux talons à chaque pied.

    Je ne suis pas généticienne mais je sais que c’est un sujet vaste et compliqué. Pourquoi faut tant d’années pour qu’il y ait mutation? La réponse paraît simple mais pourquoi doit-elle s’inscrire dans une durée aussi importante alors qu’aujourd’hui le monde évolue très, trop vite? Pourquoi les mutations ne peuvent pas survenir plus rapidement compte tenu de la rapidité dans laquelle nous vivons?

    J’espère que tu reviendras poster ^^

    Bonne journée

  • Jade_
    Participant

    Salut Alyalis, merci de ta réponse.

    Pour le test que j’ai passé, non je n’ai plus les résultats. Je me souviens seulement de l’ICV parce qu’il était très haut : 156 ou 157. Ensuite il y avait l’IMT, peut-être dix points en-dessous d’après le graphique que j’ai encore en mémoire. Après ça plongeait jusqu’à atteindre l’IVT et l’IRP. Pour la vitesse de traitement des informations, j’y ai repensé et je pense finalement qu’elle a dû être faussée puisque je prenais ironiquement mon temps pour être sûre de ne pas me tromper, vérifiant jusqu’à trois fois par moments que j’avais la bonne figure. Quant à l’IRP, j’avoue que c’est ma plus grande frustration : je n’arrivais pas à faire une des figures demandées, avec les cubes, et j’allais couper mentalement l’image en neuf mais la psy m’a à ce moment-là dit que je pouvais abandonner et que ce n’était pas grave si je n’y arrivais pas. Je l’ai compris comme un message subliminal pour dire qu’il était temps de passer à autre chose alors j’ai arrêté. Depuis ça m’énerve parce que je n’ai toujours pas résolu ce problème cubique.

    Quant aux mutations, oui, je vois ce que tu veux dire. Et je voulais juste revenir sur un point : ce n’est pas le corps qui sélectionne, les mutations sont dues au hasard et aux erreurs de duplication de l’ADN-polymérase lors des Mitoses. Donc pour répondre à tes propres questions sur la rapidité des mutations, c’est parce qu’il faut plusieurs générations pour qu’elles se voient. Par exemple, il peut très bien y avoir des cas isolés de mutations mais elles vont perdurer à travers les âges si elles offrent des avantages pour l’espèce en question : dans ce cas, l’animal survivra plus longtemps. C’est pour cela que la morphologie de l’être humain a changé : se mettre debout était un avantage non-négligeable qui a permis aux possesseurs des gènes mutés de survivre plus longtemps. C’est le principe de la sélection naturelle.

    Donc après réflexion, je pense que tu as raison, le principe est le même pour les fonctions cognitives. Il me semble que l’intelligence différente des précoces se base essentiellement sur de plus grandes connexions entre les deux hémisphères du cerveau et aussi sur la rapidité des connexions entre les synapses. Ou alors c’était davantage de connexions entre les synapses, je ne sais plus. Or, un gène code pour une protéine et les protéines des neurones sont des neurotransmetteurs. Plus il y a de neurotransmetteurs, plus le neurone post-synaptique est stimulé. Cela voudrait dire que la précocité est due à à une mutation d’un gène qui entraîne une production plus importante de neurotransmetteurs donc une stimulation plus importante des neurones ?
    Si c’est en fonction de la rapidité des connexions, ça doit être en rapport avec le potentiel d’action, si tu vois ce que c’est. C’est ce qui permet la transmission du signal électrique d’un bout à l’autre d’un neurone. Il est dû à un échange d’ions entre l’intérieur du neurone et le milieu extérieur, le liquide céphalo-rachidien. (j’avoue, là, je ressors mon cours de SVT). Mais bon, je ne crois pas que quoi que ce soit ait été prouvé. Si c’est le cas et que tu es au courant de quelque chose, ça m’intéresserait.

    Sinon, j’ai quelques questions à propos de l’hyperesthésie. J’ai lu que beaucoup de précoces aurait cette caractéristique et je me demande dans ce cas si le fait de percevoir une différence de luminosité au soleil entre l’été et l’hiver serait due à de l’hyperesthésie. Je m’explique : en hiver, la lumière du soleil tend plus vers le bleu alors qu’elle tend davantage vers le rouge en été (c’est très léger, évidemment). Elle m’épuise d’ailleurs dans le second cas. Tout comme la chaleur que je ne supporte pas.

    Et peux-tu aussi percevoir les informations, l’aura comme je l’appelle plus simplement, qu’émettent les personnes ?

    Bonne soirée.

  • Alyalis
    Participant

    Alors, de ce que tu rapportes, tu as des indices largement au-dessus des 130 donc on peut dire que tu es HP. On ne peut pas être bon de partout. Il faut que tu lises le livre ( https://livre.fnac.com/a12979109/Fanny-Nusbaum-Les-Philo-cognitifs ). Tu vas te reconnaître dans l’un des deux profils : Complexe ou laminaire. Pour moi, il n’y a pas de doute, ta différence vient de là ;). Après, si tu veux avoir une confirmation et pouvoir en parler avec un psychologue tu peux toujours repasser le test.

    Sur l’histoire des mutations, ça me semble logique mais pourquoi ça saute certaine génération? Pourquoi dans une fratrie, il peut y en avoir un ou plusieurs de concernés? Je ne sais pas. Par contre, ce qu’il a été observé c’est que pour les personnes à haut potentiel, il y a plus de cette matière blanche qui permet entre autre de permettre une plus grande rapidité des connexions. C’est cette matière blanche qui serait aussi « responsable » de l’hyperesthésie observée par les hauts potentiels. Cela a été observé durant les IRMs. Tu devrais lire les ouvrage d’Olivier Revol car il fait beaucoup de recherche sur le fonctionnement cognitif du cerveau.

    Par rapport à ta question sur la perception de la différence de luminosité du soleil, je ne sais pas si c’est typique des hyperesthésistes. Peut-être qu’ils sont plus réceptifs à cette différence parce qu’ils sont plus observateur. Par contre, ce que je peux te dire avec certitude c’est que la couleur que l’on voit du soleil dépend de son inclinaison par rapport à la terre. Par exemple, le soir le soleil prend un aspect rouge orangé alors que de jour on le voit plus « blanc ». De jour c’est normal, tous les rayons arrivent jusqu’à nos yeux et chaque rayons possèdent une couleur du spectre lumineux. Comme tu dois le savoir, en lumière quand tu additionnes toutes les couleurs tu obtiens du blanc (à la différence des couleurs matières (peinture) qui donneront du noir). Quand le soleil est proche de l’horizon, seul les rayons gamma arrivent jusqu’à notre œil. C’est pour cela que nous la voyons rouge orangé. Tu observera le même phénomène avec la lune selon si elle est proche ou lointaine. En général, quand il y a la super lune, elle est très grosse et toute rouge.

    Par contre, sur les manifestations hyperesthésies, cela dépend de chacun. Pour ma part, gamine, je voyais justement des couleurs autour des personnes. Aujourd’hui, j’ai une lumière bleu qui s’affiche dans ma vision selon ce que je pense ou dit. Je n’ai pas encore bien compris comment ça fonctionne dans mon cas.
    Autre phénomène, j’écoute en permanence de la musique et quand je bosse, je fixe ce que je fais dans ma mémoire par rapport à la musique. Du coup, quand je réentends la musique, j’ai le film de ce que je faisais qui me revient. Ou si je veux me souvenir de quelque chose, je peux passer par la musique que j’écoutais qui me renverra à ce que je faisais. De même, avec les odeurs.
    A ce propos, il m’est arrivé que je sente la mort sur certaine personne que je pouvais croiser dans un bus ou dans la rue. C’était très perturbant. Je crois que j’ai très vite verrouillé la chose parce que cela ne me l’a plus fait depuis des années.

    Bonne soirée à toi 🙂

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour à toutes,

    Je vous mets un lien intéressant ici : http://www.resodys.org/Le-cerveau-des-enfants

    Sinon, Jade, comme vous avez l’air d’avoir besoin de réponses et faites un travail introspectif sur vous même (émotions, blindage…), il pourrait être intéressant de refaire un bilan auprès d’un psychologue compétent, non pas pour vous donner un chiffre, peu important, mais justement pour vous aider à vous comprendre, au jour d’aujourd’hui, comprendre vos décalages, moins contrôler vos ressentis, vous autoriser à accepter les autres malgré les différences….
    L’étude dont je viens de mettre le lien dit que le Qi peut varier, je pense que le vécu à une forte incidence sur les mécanismes défense / confiance … et que c’est peut être le moment opportun pour vous (maintenant que vous êtes en quête de…) d’obtenir des réponses.
    Alyalis pourra en témoigner ?

  • Françoise
    Maître des clés

    Et oui notre article sur les philo cognitifs ici : https://www.enfantsprecoces.info/ne-les-appelez-plus-personnes-surdouees-ou-a-haut-potentiel-mais-philo-cognitifs/
    avec les notions de laminaire et complexe qui correspondent au profils homogènes et inhomogenes cités sur resodys.

    Bonnes lectures !

  • Jade_
    Participant

    Bonsoir, merci pour vos réponses.

    Pour les mutations, Alyalis, le fait que la précocité saute une génération est due, si elle est bien codée par un gène, au même fait que tous les enfants d’une femme ne sont pas des filles : au hasard. On a pourtant deux chromosomes X mais il y a autant de chances d’avoir une fille que d’avoir un garçon. C’est le même principe pour tous les autres caractères comme la couleur des cheveux ou le groupe sanguin, sachant qu’en plus dans ces cas-là il y a des allèles fortes et faibles dont l’expression peut prendre le dessus sur une autre allèle. Ainsi, il est possible que ça saute une génération parce que le gène ne s’est pas exprimé, par exemple. Par exemple, mon frère est blond alors que ni mes parents ni mes frères et sœurs ne le sont. En revanche, ma grand-mère maternelle l’était. Ça a donc sauté une génération.

    Et oui, je n’avais pas pensé à l’inclinaison du Soleil qui n’est pas la même en été qu’en hiver. Ça pourrait être cela. Même si c’est étrange parce que je ne vois pas cette différence sur le Soleil en lui-même mais bien dans la lumière qui baigne la ville en journée. Quant aux couleurs que tu voyais autour des personnes, je n’ai jamais eu ça. Ça ressemble un peu à de la synesthésie, je ne sais pas si tu as déjà fait des recherches de ce côté-là. Et oui, j’ai déjà vécu cela avec la musique, j’ai essayé de le reproduire une fois pour apprendre des cours mais sans succès. Je pense que j’y arrive qu’avec certaines musiques et que dans certains cas. Quant à sentir la mort… ça devait être assez effrayant.

    Merci pour les liens, Françoise ! Oui, j’avais déjà pensé à revoir un psychologue pour lui poser mes questions. Sachant que j’ai en plus de grands points d’interrogation sur ma mémoire, parce que j’ai l’impression d’avoir une mémoire visuo-spatiale très développée dans le sens où j’ai un univers miniature dans la tête à travers lequel je peux passer d’un point à l’autre et voir les effets d’un événement sur quelque chose, par exemple. La représentation n’est évidemment pas aussi précise que si je le voyais en vidéo, par exemple, mais elle est tout de même là. De même, les distances sont respectées. J’entends par là que quand je vais réfléchir à quelque chose à propos du cerveau, je vais avoir l’impression de penser dans un espace plus petit que si je me posais des questions sur l’espace.

    Bonne soirée.

  • Jade_
    Participant

    Salut, je reviens vers vous par rapport aux notions de profil laminaire et de profil complexe.

    J’ai épluché un certain nombre de sites (les deux premières pages de la recherche, en fait) sans toutefois trouver mon compte. J’ai également lu les liens que vous m’avez fournis, Françoise, mais je voudrais savoir s’il n’y a pas d’articles ou de livres plus détaillés. J’ai lu et relu plusieurs fois tout ce que j’ai pu dénicher sans trouver de quoi rassasier mon besoin de comprendre. Comme ça, je me dirais complexe avec une sur-adaptation, mais j’aimerais en apprendre davantage sur ces deux profils. Or, la majorité des sites se répètent jusqu’à utiliser souvent les mêmes tournures de phrases, synonyme de copié-collé d’un article d’origine.

    Le livre que vous me proposez entrerait davantage dans les détails de ces profils ? Et en existeraient-ils d’autres sur le même sujet ?

    Bonne journée.

  • Alyalis
    Participant

    Bonjour Jade,

    Je n’ai pas encore eu le temps de venir réagir à ton avant dernière réponse. je suis en proie avec un douloureux torticolis et lumbago mais je peux déjà te dire que le livre entre d’avantage dans les détails. il reste toutefois très général car il dresse deux types de portrait. Il n’y a que le test qui permettra d’avoir un regard précis sur ton profil.

    Pareil, je trouve à la lecture du livre que j’ai des caractéristiques des deux et cela soulève des questions. J’y reviendrai une prochaine fois.

    bonne journée

    (pas très cohérent que de tutoyer puis après vouvoyer ^^)

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour à toutes,

    Oui, je suis d’accord avec Alyalis, même s’il y a des grandes lignes qui se retrouvent dans les types de profil, (on pourrait dire aussi que ce sont des types de personnalités, certaines plus exubérantes et compliquées, d’autres plus conformes et adaptables), toute votre personnalité et votre mode de fonctionnement sont très personnels, liés à votre héritage génétique mais aussi à votre vécu, vos expériences… donc à part un bilan réalisé aujourd’hui avec un pro capable d’interpréter les résultats, rien ne pourra vous donner de réponse précise.
    Si je prends l’exemple de mes enfants, sur 4 j’en vois un laminaire, un complexe et les 2 autres sont un savant mélange de tout ceci. Avec des capacités en gros similaires, il n’ont pas la même sensibilité, ni la même personnalité,ni le même vécu même s’ils ont eu la même éducation. …
    Par contre en relisant leurs bilans, avec du recul, leurs traits de personnalité ressortent bien dans les conclusions écrites.
    Une autre partie des réponses est aussi déjà en vous et en ce que vous ressentez car vous êtes vous même et unique.

  • Jade_
    Participant

    Salut, merci pour vos réponses.

    Oui, je suis consciente que seul le test pourra me donner des réponses me concernant, mais j’aimerais maintenant en savoir plus sur ces deux profils. Que cela se ramène à moi ou non. Même si j’espère évidemment m’y retrouver c’est plus par curiosité et besoin d’en savoir davantage. Donc il faut que j’achète ce fameux livre pour avoir mon propre avis sur la question.

    Et oui, Alyalis, je confirme que ce n’est pas cohérent mais ça m’arrive souvent^^. C’est sûrement parce que je lisais en même temps les réponses de Françoise qui vouvoie. J’intègre vite un style d’écriture que j’ai lu.

    Bonne soirée.

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