- Ce sujet contient 6 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
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10 avril 2018 à 15h19
Bonjour, mon fils de 10 ans est HP et semble avoir une angoisse terrible de la mort. Nous venons de perdre (il y 2 mois) notre chienne Jack Russel avec laquelle il a grandi et il a du mal à s’en remettre, parlant tout le temps d’elle mais en termes négatifs (en pleurant, en disant qu’elle lui manque et qu’il veut qu’elle revienne, qu’il fait des cauchemards où quelqu’un lui fait du mal etc). Je pense que cela va plus loin que la mort de ce petit chien car il a dit récemment ne pas se sentir complètement bien dans la famille car mon mari et moi « partons trop souvent ». Nous voyageons de temps en temps pour le travail mais jamais en même temps et pas si souvent que cela… Je pense que tout cela reflète une angoisse certaine face à la mort et au fait que les gens et les animaux peuvent disparaître subitement sans jamais revenir… Avez-vous déjà été confronté à ce problème et comment avez-vous aborder le sujet? Je me demande si certains livres à lire avec lui pourraient aider… Un grand merci par avance!
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10 avril 2018 à 15h43
La mort est en effet un sujet assez récurrent chez les EIP. Je pense que cela peut arriver à tout âge et qu’il n’est pas facile de s’en defaire et que c’est un travail à faire sur soit même, à 10ans cela est compliqué à mon avis.
Sachant que les émotions sont plus difficile à gérer pour les EIP, il faut trouver la clé pour faire le travail sur les émotions.
Après une auto-analyse, je pense que c’est très tot que les premiers ancrages sur le sujet peuvent survenir et cela colle à la peau même après 30 ans. à ce jour, je traite le problème avec de l’auto-hypnose ce qui demande un certain niveau d’abstraction, il y a un livre d’Eldon Taylor (Auto-Hypnose et Programmation subliminale) qui permet de bien mettre le pied à l’étrier de l’auto-hypnose mais après c’est un travail personnel à effectuer. La confrontation à la mort très jeune marque ( décé d’une grand mère à 2 ans), idem pour notre fils de 20 mois, on attends d’avoir la confirmation du microkiné demain, mais son problème de sommeil le soir pourrait être lié à la peur de la perte d’un être cher.
Il faut réussir à faire le deuil, cela prend du temps, mais il faut travailler à garder les bons souvenir et les utiliser pour construire le futur. Il faut faire regarder de l’avant et non pas dans le retroviseur, il ne faut pas vivre dans le passé pour s’épanouir, « avant » n’était pas mieux, cela sert juste à construire un meilleur futur. -
10 avril 2018 à 15h54
Merci d’avoir partagé votre expérience. C’est effectivement comme cela que j’aborde les discussions avec lui quand il est submergé par la tristesse, en essayant de se concentrer sur les bons moments passés, sur le fait que c’est l’évolution normale de la vie sur terre et que son chien est parti quand c’était son heure (elle était très vieille). Mais comme vous le dites, à 10 ans il est difficile de « faire la part des choses » et de se montrer ainsi plus pragmatique et rationnel. Je pense que la mort de son chien est effectivement encore trop récente et qu’il a besoin de temps pour faire son deuil. Ce qui m’ennuie d’avantage c’est son commentaire sur nos absences… Il va commencer des séances d’hypnose pour ses difficultés générales de confiance en lui, d’estime de lui, de rapport à la nourriture et je vais en toucher un mot à la psychologue pour voir si elle peut l’aider là-dessus. Encore merci!
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25 juin 2018 à 10h34
Bonjour @souveton68,
je vous propose un livre que j’aime beaucoup pour aborder le sujet de la mort : L’arbre sans fin de Claude Ponti édité par l’Ecole des Loisirs.
Avez-vous tout simplement abordé le sujet des vos absences en faisant une liste de ses besoins et de vos besoins et en cherchant ensemble la meilleure solution pour satisfaire vos besoins communs ? Le passage par l’écrit et par l’expression non pas des manques mais des besoins peut être un bon moyen d’apaiser les inquiétudes.
Bon cheminement !
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25 juin 2018 à 10h49
Merci beaucoup! Effectivement l’écriture lui fait du bien car lorsqu’il ne se sent pas bien (il a encore parfois des bouffées de tristesse qui montent depuis la perte de son chien), il écrit une lettre dans laquelle il parle de ses sentiments et de ses désirs. J’ai aussi acheté plusieurs livres de la collection « goûters philo » qui sont très bien faits et qui permettent de générer des discussions très intéressantes avec nos petits zèbres car il questionnent beaucoup sur la base de petites histoires. Dans cette collection il y a un livre « la vie, la mort » qu’il a beaucoup aimé. J’ai aussi acheté « la justice et l’injustice », « la colère et la peur », « les droits et les devoirs » et d’autres encore. Ces livres abordent beaucoup de sujets sur lesquels nos enfants ont parfois des difficultés et cela permet de parler, d’échanger, et d’expliquer sans donner l’impression de faire la morale.
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25 juin 2018 à 16h04
Bonjour souveton 68,
nous avons vécu le même drame avec la mort du chat de mon fils. C’était un chat exceptionnel de maladresse et de gentillesse, je dirais pas très bien fini et nous avons mis 6 mois pour en trouver un autre du même acabit.
Ce fut l’occasion d’expliquer la mort et la disparition des choses, nous sommes passés des montagnes aux glaciers, aux dinosaures… Mais ce qui a le mieux fonctionné furent les fleurs.
L’arrivée du nouveau chat « chéri d’amour » a définitivement éloigné de la maison les conversations morbides. -
18 juillet 2018 à 18h49
Bonjour, je suis tombée pas hasard sur ce site….Nous ne serions pas SEUL face à cette difficulté?
Notre fils de 10 qui est HP a sorti des peurs juste apres son anniversaire de la mort, de la maladie…Il a peur que son coeur s’arrete (oblig » de l’amener aux urgences pour qu’il croit l’équipe médicale que tout va bien…
Il avait des peurs avant (la chasse d’eau)… mais on ne s’est pas formalisé pour cela… Cela devient dur…très dur pour lui et pour nous de le voir malheureux…Si vous avez des conseils..
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