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Des doutes

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  • Létichat
    Invité

    Bonjour,

    Pour situer les choses, je vais d’abord parler de moi, la maman: a posteriori, il semblerait que j’ai été une enfant intellectuellement précoce mais, alors que certaines institutrices l’avaient signalé, je n’ai jamais été « diagnostiquée » comme telle. Aujourd’hui, à bientôt 30 ans, je me retrouve dans tous les signes de la précocité et me demande quelle aurait été ma vie si on avait mis des mots sur mon mal-être.

    J’ai aujourd’hui deux enfants. La plus grande aura 6 ans en février prochain et se trouve donc en grande section de maternelle. C’est une enfant qui a toujours été très tonique, très éveillée. Elle a toujours étonné par la maturité de ses réflexions, son détachement face aux événements (décès nombreux depuis sa naissance), son sens de la justice et de l’injustice. Elle a peu d’imagination car chaque chose doit être pensée.
    Niveau scolaire, elle a tout de suite su trouver sa place tant dans la classe que dans la cour de récréation. Elle savait écrire son prénom en « bâton » sans modèle à 3,5 ans, en attaché sans modèle un an plus tard. Elle sait faire des additions simples, de tête, depuis l’entrée en maternelle. Elle est très perfectionniste et très compétitive: si ce n’est pas pour être la meilleure/réussir immédiatement, elle va refuser l’obstacle. Si elle sent ses amies s’éloigner, elle désinvesti complètement l’école et on entend alors qu’elle « s’ennuie en classe ». Le reste du temps, elle est plutôt en tête de classe, la « locomotive » comme disait sa maitresse l’an dernier (terme qu’on employait pour moi à l’époque)

    De tout ça, je ressors avec des doutes: dois-je consulter pour voir si elle est plus qu’une élève brillante? Ou vais-je passer pour une maman qui veut absolument que sa fille sorte du lot? Vous qui semblez avoir plus l’habitude de ces choses là pouvez peut-être m’éclairer.

  • Françoise
    Invité

    Bonsoir,

    Il est vrai qu’en général les parents font plutôt passer un test à leurs enfants en réaction à un problème particulier.
    Votre fille a l’air à l’aise et locomotive de la classe. Cependant le refus de l’obstacle est l’une des caractéristiques des enfants précoces surtout jeunes qui obtiennent des réponses naturellement et se retrouvent désemparés devant les difficultés. Je ne puis personnellement vous donner de conseil, sinon de suivre attentivement l’évolution de votre fille pour l’instant.
    Il est vrai qu’un test permet d’obtenir une certitude et de réagir en conséquences, quel que soit le résultat d’ailleurs. Il faut aussi réfléchir à la façon de présenter le test à votre fille, éviter le surinvestissement ou la déception. Essayez peut-être de discuter avec votre fille, est-elle bien à l’école actuellement, souhaiterait-elle en faire plus, quelles relations a-t-elle avec ses amies (préoccupations….) afin d’évaluer son état psychologique, voir avec sa maîtresse.
    Si tout va bien, il faut réfléchir à la finalité du test ? Et après ?
    Pour résumer je pense qu’en cas de doute la seule solution est le test, mais il faut le faire au moment opportun, et dans le cas de votre fille c’est peut-être un peu tôt ?

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