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Décalage attitude à la maison / à l’école

Aidons nos enfants à bien grandir Forums Mon enfant est-il précoce ? Décalage attitude à la maison / à l’école

14 sujets de 1 à 14 (sur un total de 14)
  • LENORA
    Participant

    Bonjour à tous,

    C’est la première fois que je me lance sur un forum de ce type, alors que cela fait longtemps que je me pose des questions et que je consulte tout ce qui est accessible sur le sujet de la précocité sur internet (et autres). Pour tout dire, ma fille est née depuis cinq ans et trois mois, et cela fait presque autant que la rapidité de son éveil tant physique que sensoriel et intellectuel m’intrigue, me surprend et me questionne.

    Toutefois, en lisant les caractérisitques des surdoués, les portraits dressés par les parents, j’hésite souvent pour elle entre grand éveil et précocité, et lever le doute ne m’a pas souvent paru d’une importance fondamentale pour elle, car elle est une petite fille adorable, très curieuse, épanouie à la maison, appréciée des adultes, une favorite dans la famille, bref une chouette môme, hormi quelques passages difficiles, caprices, bizarreries de caractère… qui peuvent la rendre difficile « à gérer » parfois. Globalement bien dans ses baskets, quoi !

    Là où le bâts blesse, vous l’aurez deviné grâce au titre du post, c’est l’école. En apparence tout se passe bien, …. trop bien. Mais je ne reconnais pas ma fille dans sa façon de bouger et de se comporter au sein de la classe avec ses maîtresses. Ma fille est passée reine dans l’art du « je ne fais pas de vague », « je me fonds dans le moule », « je ne veux pas me faire remarquer »… Elle adopte une attitude hyper-timide avec toutes ses maîtresses, il faut qu’elles aillent constamment la chercher pour la faire parler, et surtout, elle évite au maximum de montrer ce qu’elle sait ou sait faire, alors qu’elle est bien en avance sur tout ce qui est demandé en grande section, sur tous les plans. Elle me dit qu’elle a peur des moqueries des autres, elle a peur d’être regardée comme une bête curieuse parce qu’elle sait faire ceci ou cela mieux que les autres, qu’on lui dise : « tu devrais aller au CP » (et oui, cette remarque la gêne !!) Toutefois, elle fait ce qu’il faut pour très bien travailler, ne pas déranger la maîtresse, etc. et a trouvé plein de copines en dehors des cours.

    Où est le problème, alors, direz-vous ? elle est (ou s’est) hyper adaptée, tant mieux…

    Le souci est double :

    – l’ennui, qu’elle ressent quand même assez souvent (ses camarades apprennent à écrire les chiffres de 1 à 5 quand elle aimerait s’entraîner à multiplier voire à diviser… par exemple) et auquel les maîtresses ne sont pas vraiment sensibles, précisément parce qu’elles ne peuvent concevoir l’avance de ma fille vu qu’elle ne la révèle pas ! Je vais les voir tous les ans pour évoquer la possibilité de faire travailler quelquefois Camille à un niveau plus avancé, mais je ne reçois qu’un accueil mitigé et sceptique, elles me regardent sans doute comme le parent (prof en plus, et oui…!!) qui veut pousser son enfant, etc. c’est pénible ! La possibilité du saut de classe a été évoquée et écartée par elles car elles trouvent Camille… trop timide… on tourne en rond ! (Mais je suis sur ce point d’accord avec elles, en partie : elle est de fin d’année, un peu « jeune ». Toutefois n’aurait-elle pas plus confiance en elle dans une classe où elle exprimerait mieux ses capacités intellectuelles ?) Heureusement qu’elle aime les travaux manuels, n’a pas un caractère rebelle, et est très motivée par les relations avec ses copines…

    – la possibilité d’auto-mutilation, évoquée par les auteurs sur la précocité : je me demande si ma fille, à l’école, n’est pas un peu dans cette dynamique. Ou sans être aussi alarmiste, simplement la possibilité de désinvestissement de l’école comme lieu d’apprentissage intellectuel, car il est clair qu’elle y apprend très peu sur ce plan, tout se passe à la maison où je lui fournis de quoi s’épanouir. Elle qui adore apprendre n’aime que moyennement l’école, et je trouve ça très douloureux, ayant moi-même adoré y aller.

    Alors je ne sais pas quoi faire, ni tout simplement si je dois faire quoi que ce soit : la situation n’est en rien dramatique, et peut-être dois-je laisser ma fille gérer sa vie scolaire à sa façon, avec ses copines, et profiter de tous les autres apprentissages non-intellectuels que fournit l’école maternelle. Ou dois-je lui faire passer un test pour être fixée, mieux la cerner, prendre une meilleure décision ?

    Je sais que personne ne peut décider à ma place de lui faire passer un test, mais le témoignage de parents confrontés au même problème est toujours éclairant…

    Voilà une entrée sur le site un peu bavarde… désolée.

    Merci d’avance pour vos réactions.

     

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir,

    Disons qu’il ne faudrait pas que votre fille continue à se renfermer sur elle-même à l’école. C’est peut-être seulement temporaire, mais cela peut aussi être une réaction de défense en cas d’ennui, l’autre réaction type étant celle de l’enfant hyper turbulent.

    Par expérience je sais que le cas des enfants plus « timides » ou « renfermés » est difficile à gérer parce que d’une part ils ne gênent pas la classe, et d’autre part on nous dit que pour s’ouvrir il faudrait qu’ils fréquentent des enfants plus âgés (donc saut de classe), mais qu’ils n’ont pas la « maturité » pour sauter une classe car sont justement trop réservés et ne s’expriment pas (c’est du vécu), donc cercle vicieux. Pour nous la solution a été la demande de saut de classe, obtenue grâce au test contre l’avis des enseignants, et qui finalement s’est révélée très bénéfique.

    Donc le test peut être pour vous un élément qui vous permettra de prendre une décision si le besoin s’en fait sentir, la question étant de savoir à quel moment le faire. A partir de 6 ans vous pouvez effectuer le Wisc IV. Une solution pourrait être d’attendre jusque là si votre fille ne souffre pas trop (insister sur l’importance des bricolages, jeux…à l’école maternelle, lui expliquer qu’à la maternelle on apprend surtout à se dégourdir, vivre ensemble…et que le reste viendra après), et voir si pour l’année prochaine, selon le cas, il y aurait éventuellement moyen de trouver une classe à double niveau cp ce1 dans laquelle elle pourrait naviguer selon ses besoins.

    Dans tous les cas il faut rester vigilante et réagir si vous sentez que votre fille souffre, en général l’instinct maternel ne se trompe pas !

  • LENORA
    Participant

    Merci beaucoup Françoise pour votre réponse.

    Effectivement, il ne faudrait pas que cela empire… Je veille !

    En ce qui concerne cette année, ma fille est néanmoins motivée par l’apprentissage de l’anglais commencé dès la GS dans ma commune, et par l’apprentissage de l’écriture cursive (que je n’avais pas « attaqué » avec elle auparavant) depuis un petit mois.

    En ce qui concerne le saut de classe, j’y ai beaucoup réfléchi et la plupart du temps cela ne me paraît pas la panacée pour elle, dans la mesure où elle est de fin d’année et s’est enfin fait de bonnes copines. Elle aime jouer, etc. et n’aimerait peut-être pas la « rigidité » de l’organisation de classe au CP. Par ailleurs elle ressentirait très fortement qu’elle est « trop petite » pour être là, et donc se sentirait déplacée, et encore plus timide. J’ai déjà évoqué la possibilité de sauter une classe avec elle, je l’ai vue se « ratatiner » sur elle, ça l’angoisserait beaucoup. Elle a le souci du conformisme poussé très loin, dans le cadre scolaire, et montre par ailleurs une angoisse par rapport aux changements, dans certains domaines  (même se décider à voir un nouveau dessin animé peut être difficile… Heureusement, la lecture et les documentaires ne sont pas concernés par cette crainte !)

    C’est là où peut-être un test permettrait d’y voir plus clair sur ce qui lui conviendrait au final le mieux, ou me rassurer moi sur l’opportunité de la laisser dans son niveau normal, de ne pas la bousculer psychologiquement.

    Je rêvais plutôt (je dis « rêve » car c’est à mon avis assez dur à trouver) d’un autre enseignement, qui permettrait aux enfants d’être petits et grands à la fois, leur permettrait d’avoir leur âge dans certains domaines, sans les infantiliser dans d’autres…

    – soupir –

  • LENORA
    Participant

    Bon, au final, nous avons franchi le pas et notre fille a passé le test samedi dernier avec une psy conseillée par l’anpeip.

    Nous n’avons pas encore le bilan complet, mais la simple passation du test  a suffi à la psy pour être assurée de la (grande) précocité de notre fille.

    Nous sommes contents d’avoir « sauté le pas » car enfin nous avons une certitude après des années d’interrogation, et cela fait du bien de voir notre conviction confirmée « contre » la vision un peu réductrice des maîtresses (mais je ne leur en veux pas car ma fille dissimule beaucoup ce qu’elle est en classe. L’erreur peut se comprendre. C’est finalement presque la psy qui a été moins compréhensive, voire choquée de leur manque de discernement… )

    – Comment insère-t-on des emoticons sur ce forum ??? –

    Bien sûr à présent commence une autre difficulté : qu’allons-nous faire de cette info, concrètement, vis-àvis de l’école……..????

    Et là, pour le moment, c’est encore très confus…

  • chrismaman4
    Participant

    Bonjour,

    JE suis maman et maîtresse. N’en veuillez pas aux enseignants de vos enfants, nous ne sommes si formés ni informés sur la précocité et ses conséquences à l’école !!! Malheureusement ! 

    J’ai moi-même un élève de moyenne section, qui vient d’avoir 5 ans, pour lequel je me pose beaucoup de questions. La maman ne veut pas trop faire le test car il est cher, paraît-il ?! 

    Son enfant est très très agité, répond très vite mais à l’écrit c’est plus difficile pour lui. Il est tout en paradoxe. Je me demande une chose, si un enfant est finalement détecté précoce, un saut de classe est-il indispensable ???

    Merci et bon courage

  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour,

    C’est drôle la description que vous faites de votre fille, on dirait tout simplement la mienne en grande section également, et qui a toujours été très timide depuis l’entrée en maternelle seulement. A noter qu’elle était devenue bien plus active en classe l’année dernière en cours double, et que finalement cette année elle semble se désinteresser de l’école au profit des arts (musique, dessins, stylisme). A tel point, que son instit veut la prendre un mois en soutien pour des exervices déjà bien acquis l’année dernière, et que paradoxalement son « bulletin » (classeur résumant les acquisitions de la période) et les commentaires de la période de la maistresse sont excellents : bref à n’y rien comprendre. Elle se plaint d’ailleurs de faire toujours les mêmes choses et que c’est trop facile. Pensez-vous que pour raviver sa motivation je dois la faire travailler un peu à la maison ? de l’anglais par exemple…

  • LENORA
    Participant

    Bonjour,

    Donc après le bilan de la psy, confirmation de la précocité de notre fille. Pour la psy, il est évident qu’elle a besoin d’un saut de classe, ou au minimum d’une intensification de son programme…

    Bref, pour répondre ici à différents topics où les mamans s’interrogent sur la différence d’attitude de leur enfant entre la maison et l’école, ma fille est un exemple d’enfant pour qui tout avait l’air d’aller bien, mais qui en fait était « hyper-adaptée » et peut-être effectivement en danger de désinvestissement de l’école, ressentie confusément comme inintéressante. La passation du test a été pour nous une bonne décision.Je regrette au contraire de ne pas l’avoir fait au moins un an plus tôt, elle aurait pu aller directement au CP cette année. Ou on aurait cherché une autre école, ou insisté plus fermement pour une adaptation de son travail.

    « Je n’aime pas le travail », « je n’aime pas travailler », « je n’aime pas l’école, je préfère faire les activités à la maison », voilà des affirmations un peu … surprenantes chez une enfant autrement avide de savoirs.

    La psy a bien souligné le danger de ne pas être confronté ni habitué à la difficulté, à l’effort. Tout est tellement facile à l’école pour ce genre d’enfants qu’ils n’apprennent effectivement pas à en fournir. Elle a noté chez ma fille un désengagement d’une activité du test à partir du moment où elle s’est sentie trop en difficulté : elle a « laissé tomber » au lieu de faire l’effort de réfléchir plus.

    De là à dire que le saut de classe est toujours salvateur, je ne suis pas en mesure de répondre. La psy elle-même ne pouvait donner aucune certitude, chaque enfant étant différent. C’est aussi selon le bilan de personnalité, selon l’évaluation de la capacité d’autonomie, etc.

    Ma fille à l’heure actuelle ne veut pas (avec toute la détermination de ce genre d’enfants) entendre parler d’un changement d’école ou de saut de classe pour l’année en cours, car elle aime sa maîtresse et ses copines, etc. En revanche, et c’est là où elle montre aussi, paradoxalement, qu’elle n’est pas satisfaite de la situation actuelle malgré tout, elle est bien tentée par l’idée que l’on cherche une école pour l’année prochaine où elle serait mieux à même d’avancer à son rythme et de faire « des choses qui l’intéressent », ou que j’aille parler à la maîtresse dès cette année pour qu’elle lui propose des « choses plus dures ».

    Mimili, oui, en effet, si votre fille est tentée par apprendre des choses à la maison avec vous, je pense d’après mon expérience que vous pouvez vous lancer dans des activités complémentaires, selon ses envies et passions : elle a certainement besoin de garder son envie d’apprendre et sa curiosité en éveil.

    Je trouve néanmoins curieuse la proposition du maître de lui faire faire du soutien !!! si vous pensez que c’est à propos de notions qu’elle maîtrisait. Si c’est effectivement le cas, et qu’elle soit précoce, elle peut carrément mal le vivre… (J’ai remarqué néanmoins chez ma fille des « régressions » parfois sur certaines notions que je pensais acquises par manque d’entraînement régulier… à l’école, et pour cause, ce n’était pas encore au programme !!) Il faut peut-être retourner le voir et lui expliquer le fond du problème (l’ennui de votre fille).

    Pour répondre à chrismaman4 :

    Je la cite : »Je suis maman et maîtresse. N’en veuillez pas aux enseignants de vos enfants, nous ne sommes si formés ni informés sur la précocité et ses conséquences à l’école !!! Malheureusement « 

    –> J’en veux d’autant moins aux maîtresses que je suis moi-même enseignante !! et que moi-même je n’ai pas encore trouvé de réponses pédagogiques à l’accueil des précoces dans ma classe. Je sais le manque de formation des profs, encore de nos jours, je sais ce qui se dit encore de nos jours dans les salles des profs à propos des précoces, je sais ce que j’étais capable de dire moi-même il y quelques années encore, avant de me trouver personnellement confrontée au sujet…

    –> Il faut compter effectivement 200 euros pour le test. Peut-être que la maman concernée pourrait commencer par la psy scolaire ? Je sais qu’on en dit en général peu de bien concernant la détection de la précocité, mais elles sont censées savoir le faire passer (c’est le cas dans mon établissement) et en tirer des pistes et des conclusions qui peuvent rester intéressantes, tout en étant gratuites…

  • rusicade
    Participant

    Bonsoir

    je me permets l’intrusion de votre post…je ne peux pas vous aider (moi même étant venue chercher des réponses), mais d’après ce que j’ai lu vous vous en sortez très bien…

    Est ce que votre fille vous demande beaucoup d’attentions?ou a t elle régressé?

    Je me permets ces questions, car ma fille n’a que 3ans et demi et je ne veux pas rater le coche; j’ai très peu de temps à lui accorder (avec un doctorat à préparer c’est difficile) mais j’essaye quand même!nous essayons actuellement les jeux de société…que lui proposez vous comme jeux?ou c’est elle qui vous les propose?

  • mimili
    Participant

    Mimili, oui, en effet, si votre fille est tentée par apprendre des choses à la maison avec vous, je pense d’après mon expérience que vous pouvez vous lancer dans des activités complémentaires, selon ses envies et passions : elle a certainement besoin de garder son envie d’apprendre et sa curiosité en éveil. Je trouve néanmoins curieuse la proposition du maître de lui faire faire du soutien !!! si vous pensez que c’est à propos de notions qu’elle maîtrisait. Si c’est effectivement le cas, et qu’elle soit précoce, elle peut carrément mal le vivre… (J’ai remarqué néanmoins chez ma fille des « régressions » parfois sur certaines notions que je pensais acquises par manque d’entraînement régulier… à l’école, et pour cause, ce n’était pas encore au programme !!) Il faut peut-être retourner le voir et lui expliquer le fond du problème (l’ennui de votre fille).

    Merci Lenora pour ces précisions. Voilà quelques jours que nous avons commencé l’anglais ensemble, elle y voit son interêt car nous avons décidé de passer 2 semaines de vacances à l’étranger cet été. Comme elle a bonne mémoire, elle progresse bien. Elle m’a aussi réclamée un télescope, histoire de s’interesser aux étoiles, maintenant… et j’en suis venue à parler d’elle suite aux similitudes avec votre fille alors qu’à la base c’est sa petite soeur sur qui je me pose la question de la pécocité.

    Je ne pense pas que mon aînée soit précoce mais elle née en début d’année et le programme de GS étant assez léger pour ce qu’elle est capable de faire, elle s’ennuie un peu. J’ai eu un peu plus de précisions quand à la proposition de soutien de l’enseignant : c’est seulement 1h/sem pendant un mois, en fait quand son instit lui demande si elle entend le son « i » ou « a » dans un mot, elle répond tantôt oui tantôt non, car comme cet exercie était déjà bien acquis pour elle l’année dernière (elle était en cours double MS/GS), elle ne comprends pas qu’on revienne là-dessus et préfère chercher les syllabes entières comme « mi » ou « ba » par exemple. Je ne sais pas si je me suis fait bien comprendre, en fait elle veut former des mots comme pour apprendre à lire (elle aime jouer au scrabble avec papa), et du coup cet exercice est en décalage avec ses acquisitions. ET c’est comme ça pour tout : elle aime faire des petites additions toutes simples, elle écrit très bien en écriture cursive… et au final je ne comprends pas toujours les remarques de son enseignant d’autant plus qu’à l’écrit à l’école tout est parfait, et à l’oral elle a un vocabulaire riche. Pensez-vous que cela ira mieux l’année prochaine ? 

    Je vais à mon avis continuer sur l’anglais surant l’été, et elle veut aussi faire de la musique maintenant je la ferait débuter à la prochaine rentrée. Espérons qu’avec ces activités complémenatres elle soit plus motivée à aller à l’école.

    Concernant votre fille, le bilan chez le psy vous révéle-t-il son QI ou est-ce un simple bilan ? Parce qu’au final on a pas toujours besoin de mettre un chiffre sur le QI de nos enfants à partir du moment ou le psy a pu nous donner plus de précisions, non ? Qu’en pensez-vous ?

    Merci encore pour vos conseils avisés.

  • LENORA
    Participant

    rusicade said

    Est ce que votre fille vous demande beaucoup d’attentions?ou a t elle régressé?

    Je me permets ces questions, car ma fille n’a que 3ans et demi et je ne veux pas rater le coche; j’ai très peu de temps à lui accorder (avec un doctorat à préparer c’est difficile) mais j’essaye quand même!nous essayons actuellement les jeux de société…que lui proposez vous comme jeux?ou c’est elle qui vous les propose?

    Ma fille est du genre « vampirique » quand je la laisse faire (et malheureusement, c’est tellement amusant de jouer/apprendre avec elle… que je cède souvent !). Heureusement, elle aime (enfin) de plus en plus jouer avec ses poupées ou légos. Mais elle est très en demande d’attention, de temps partagé sur des jeux ou actvités, et il faut que ça change assez régulièrement (sur la semaine ou le mois) et lui proposer assez souvent des nouveautés.

    Et non, elle n’a pas vraiment régressé, quand je dis qu’elle « régresse », c’est simplement le sentiment que certaines choses devraient être bien acquises (comme l’écriture des chiffres ou nombres) et que parfois elle hésite ou semble avoir oublié certaines choses (elle doute du sens d’écriture des chiffres, par exemple). Je mets ça, peut-être à tort, sur le dos de l’école qui ne prend pas le relais de ce qu’elle apprend à la maison, à cause du grand décalage entre la date de ses apprentissages et la date (non encore atteinte, d’ailleurs !!) du moment où elle verra ces choses en classe… Et comme je n’ai pas envie (ni elle d’ailleurs) de faire sans arrêt l’école à la maison… Je m’énerve un peu (contre l’école)…

    En ce qui concerne les jeux de société, sa grande période est un peu passée, pour le moment, mais en PS et MS nous avons exploré de nombreux jeux : de la simple bataille au jeu d’échec (mais là ça n’a pas encore pris, sans doute parce que je n’ai pas su bien lui donner envie et lui expliquer, ne jouant pas très bien moi-même).

    C’est vrai que j’ai axé sur les jeux où il y avait tout de même un minimum de stratégie et de réflexion, un certains nombre de règles à retenir. Outre le fait de s’amuser et de partager un bon moment, cela apprend à suivre des règles, à perdre, et cela permet d’intégrer des notions de chronologie, de comparaison de quantités, de calculs simples aussi, de bases de lecture aussi…

    A 3 ans et 1/2, nous avons commencé par la bataille, le jeu de l’oie (ou des avatars), et « la chenille qui fait des trous » d’Eric Carle (sorte de jeu de poursuite), le jeu de l’arbre (compte de pommes).

    Il y aussi des jeux plus asbtraits comme « gagne ton papa » (quel titre nul !!) à la fois jeu de réflexion et de rapidité (utiliser des formes géométriques données pour remplir un espace imposé).

    Voilà…

  • LENORA
    Participant

    mimili said 
    et au final je ne comprends pas toujours les remarques de son enseignant d’autant plus qu’à l’écrit à l’école tout est parfait, et à l’oral elle a un vocabulaire riche. Pensez-vous que cela ira mieux l’année prochaine ? 

    Concernant votre fille, le bilan chez le psy vous révéle-t-il son QI ou est-ce un simple bilan ? Parce qu’au final on a pas toujours besoin de mettre un chiffre sur le QI de nos enfants à partir du moment ou le psy a pu nous donner plus de précisions, non ? Qu’en pensez-vous ?

    Euh… honnêtement, votre première question, mimili, dépasse mes compétences !! Il est néanmoins sûr qu’au CP les enfants abordent les « choses sérieuses », mais je ne peux préjuger ni de l’enseignant que votre fille aura, ni des réactions de votre fille… 😉

    Quant au bilan chez le psy, le nôtre a été complet, chiffre compris, je dirais même chiffres compris, car nous avons eu le détail des réussites aux différents subtests et le QI domaine par domaine, puis le QI global. En revanche, je ne sais pas si le psy peut faire un bilan suffisamment complet sans faire passer le test de QI lui-même, et dans ce cas, pourquoi retenir les chiffres ? Mais Françoise ou Olivier répondraient sans doute de façon plus éclairée à cette question…

  • Françoise
    Maître des clés

    Pour vous répondre, Mimili, concernant le test de qi :

    C’est le seul moyen à ce jour de mesurer la précocité intellectuelle, et il faut le prendre comme ce qu’il est : un instrument de mesure.

    Après le chiffre seul au fond n’est pas important, il vous sert seulement à mesurer un écart par rapport à une moyenne. Mais nos enfants ne se résument  pas à un chiffre (à la limite vous n’êtes pas obligée de leur dire), ni d’en faire état sur la place publique, ce qui compte c’est ce que veut dire ce chiffre, c’est à dire le détail des tests qui derrière le chiffre explique le comportement et le fonctionnement de nos enfants.

    L’un ne va donc pas sans l’autre et tout est une question d’état d’esprit et dépend de l’usage qu’on en fait. Il est primordial à mon avis de bien expliquer à nos enfants comment ils fonctionnent et pourquoi ils fonctionnent ainsi pour les aider à bien évoluer, sans pour autant les mettre au dessus des autres pour de mauvaises raisons, car « tout instrument doit être bien utilisé, y compris le potentiel intellectuel.  

  • mimili
    Participant

    Merci Françoise et Lenora pour ces éclaircissements concernant le test QI et le bilan chez le psy.
    Personnellement, je ne ferai pas le test pour ma fille aînée car encore une fois, elle est intelligente et vive d’esprit ça oui mais pas de là à me laisser penser qu’elle soit précoce. Depuis, elle est allée une fois à son cours de soutien et bien sûr tout est déjà renté dans l’ordre, d’après ce que j’ai compris, la maitresse voulait juste vérifier ses acquisitions. De plus, elle ne voit pas bien au tableau, et cela l’a certainement desservi en classe étant donné qu’elle ne l’avait pas dit à la maîtresse ! elle aime aussi se noyer dans la masse comme la fille de Lenora…
    J’étais à l’origine venue sur ce site pour trouver des éléments de réponse concernant ma petite de 20 mois actuellement, mais à l’évidence il est très difficile de repérer un éventuel enfant  précoce si jeune. Cette démarche je ne l’ai pas faite par fierté d’avoir un enfant plus intelligent que les autres, mais pour mieux comprendre ma petite fille car elle n’a pas un caractère facile et plutôt que de la cataloguer si petite comme colèrique, rebelle ou que sais-je encore, je préfèrerai l’aider à grandir ,  mais pour ça il faudrait comprendre un peu mieux comment elle fonctionne… J’ai laissé un message  il y a quelques temps dans le post « petite fille éveillée ou précoce ? », si certains dans vous ayant des enfants EIP présentant ces caractéristiques  quand ils étaient bébés, merci de me le dire car cela m’aiderait beaucoup.
    Merci d’avance et bonne continuation.

  • Françoise
    Maître des clés

    Boujour Mimili,

    Je vous réponds ici, à la fois sur les bébés précoces, et par rapport à la détection en général et pour expliquer mon précédent message qui j’espère n’a pas été mal interprété. Je voulais simplement dire qu’il n’est pas honteux, ni péremptoire…de faire tester nos enfants si le besoin s’en fait sentir, car de toutes façons ils sont ce qu’ils sont et n’y peuvent rien, à partir du moment où on fait bon usage de leurs capacités.

    Je dis ceci car il y  a une certaine tendance à nous faire culpabiliser d’avoir des enfants différents, alors que finalement nous cherchons simplement à les comprendre et à les faire évoluer correctement dans un environnement dans lequel ils ne sont pas adaptés.

    Pour votre fille, je surveillerais quand même à votre place !

    La précocité des bébés est détectable aussi et peut se manifester de différentes façons :

    – ce sont en général des bébés très vifs, principalement par le regard, très scrutateurs, réactifs, intéressés. Ragardent rarement dans le vide dès le plus jeune âge.

    – s’intéressent très tôt aux activités des plus grands

    – manifestent des envies qu’ils ne peuvent pas toujours réaliser du fait de leur jeune âge

    – certains peuvent marcher tôt, ou non

    – certains parlent très tôt, d’autres au contraire assez tard mais passent alors à un niveau de langage très construit : phrase + verbes conjugués…, ne passent pas par le stade du babillage

    – sont coquins, perçoivent très bien les situations humoristiques et autres (tensions nervosité…)

    – raisonnent très vite, grande curiosité, les séances de pourquoi peuvent devenir interminables. Aiment tôt les jeux compliqués, jeux de lettres, de comparaions, lotos….

    Et la liste est longue mais là aussi, comme plus grands, ce n’est pas une liste exhaustive et chaque enfant est différent.

    En espérant vous aider un peu.

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