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Crises de panique, angoisses

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11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
  • damael
    Participant

    Mon grand de 9 ans (qui a tout du précoce à double étiquette) est sujet à ce que j’appelle des crises de panique. Tout va bien on discute de tout et de rien et d’un coup sa respiration devient saccadée et toujours les mêmes mots, les mêmes angoisses qui ressortent.

    « Non non non je ne veux pas mourir, j’ai peur, j’ai peur… je ne veux pas que la terre explose que mon cœur soit désintégré » Il parle super vite les idées s’enchainent (toujours sur le thème de la mort de la destruction de la planète) hier dans sa crise il s’est mis à me parler des fossiles des dinosaures, qu’il espère que le Paradis existe, que le soleil est pas obligé de s’arrêter un jour qu’il faudra partir de la terre avant) les idées s’enchainaient vraiment en arborescence.

    Quand il entre dans ses crises (d’habitude il reste sur la peur de la mort et de la destruction de la planète sans partir dans ses autres réflexions, hier il m’a déstabilisée encore plus que d’habitude) j’avoue que je ne sais pas quoi faire, je le prends dans mes bras je l’écoute j’essaie de lui répondre posément. (il est suivi en psychothérapie au CMPP mais pas de séance de l’été) Hier il a fini par réclamer la couleur des émotions qu’on vient d’acheter à son petit frère, c’est la version pop uo du livre où on peut remplir les bouteilles, il a rempli la tristesse au max/ la colère un peu, et puis de plus en plus jusqu’à la remplir en entière et au moment de la bouteille de la peur « la bouteille n’est pas assez grande. (les bouteilles de la joie et de la sérénité sont restées vides 🙁 il m’a dit « il m’en manque ») Pour finir il a voulu qu’on lise ce livre « ça va m’aider à me calmer je pense »

    Voilà, j’avais besoin de savoir si d’autres sont confrontés à ce genre de crise, c’est « fort » « intense » mais relativement « court » et heureusement assez rare

  • Pep
    Participant

    Bonjour Damael,

    Une réponse un peu tardive mais je me suis renseignée sur l’angoisse (m’a grande ayant des phobies) et j’ai lu quelque chose qui semble correspondre en tous points à ce que vous décrivez. Ils appellent ça « attaques de panique ». Si vous tapez ça sur le net je pense que vous y reconnaîtrez votre fils…

  • damael
    Participant

    Je n’avais pas vu votre réponse.

    Il n’a pas refait de crise depuis cette d’août hyper violente. (ça a libéré des verrous peut-être? en dérivant comme il a dérivé? je ne peux pas l’affirmer, il a aussi moins de TOC au niveau de l’hygiène des mains et de l’hygiène de ses couverts, c’est peut-être juste un mieux général depuis la reprise du suivi)

    J’ai regardé un peu ce dont vous me parlez, mais j’ai jamais noté de tremblement ou de pâleur à ces moments (respiration erratiques oui, mais pas vraiment de symptômes outre ses mots.
    Quoiqu’il en soit c’est une manifestation de son mal être, et la psychothérapie commence à porter ses fruits alors je ne peux rien faire de plus qu’attendre pour l’instant en l’entourant d’amour lors de ses crises.

  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour Damael,
    Je me suis laissé imprégner par la lecture et je partage avec vous le fruit de mon intuition en espérant qu’il puisse vous inspirer.

    Le premier élément suggère de veiller avec une enorme attention de votre part à avoir un lien affectif en toute circonstance, de sorte à ce que votre enfant ne développe pas inconsciement que le rapprochement n’est possible que quand il est dans cet état. Vous ne lui en parlez surtout pas. Vous veiller juste à faire calinou quand il va bien autant que quand il ne va pas bien.

    La seconde suggestion lorsque que son angoisse de la mort resurgira et de lui raconter pendant calinou la magnifique histoire angoissante de sa naissance afin qu’il imagine en pleine conscience une revivance de sa propre naissance. Le point essentiel de cette histoire et qu’imagine l’état d’angoisse que peut avoir un bébé quant il nait, qu’il puisse imaginer ce que l’on vit quand on change de milieu en ne voyant pas le monde dans lequel on va aller…
    L’idee c’est qu’il apprenne à identifié de quoi on a peur. La peur de l’inconnu en est une mais il y a plein de peur différente. Quand cette identification n’est pas opéré alors ca se répète vour ça s’amplifie.

    Vous pouvez aussi le faire se remorer un etat de peur qu’il a eu face à une situation que vous avez observé et lui faire observer qu’apres il n’avait plus peur. Et le reflechir sur cela de sorte à ce qu’il puisse se servir en conscience de la solution qui s’est opéré inconsciement de manière naturelle.

    Enfin vous poyvez le faire réfléchir sur la nécessité de la peur. Et oui, la peur est concervatoire de la vie et donc elle a fonction aussi de pouvoir nous guider…la peur a des choses à dire dinc il faut l’écouter! celui qui n’a pas peur, ne vit pas tres longtemps… vous pouvez lui faire observer qu’on a jamais peur d’une peur qu’on ecoute…et oui! Par exemple si je regarde la présence de voitures quand je traverse une route, je sens pas la peur si je regarde bien des deux côtés car bien que le nom de cette peur est celle de se faire écrasé, en regardant il n’y a plus de risque. Le plus problématique n’est pas la peur mais le risque.

    La peur de votre enfant est une conséquence de type éducative car un parent comlence toutes ses phrases par « fais attention, tu dois faire attention ou juste ATTENTION » sans évidement désigné ni la nature du risque ni le degré. C’est une erreur educative majeur qui plonge les enfants dans une angoisse terrible sans apporter la mesure des choses. C’est la mesure des choses qui apporte l’ajustement. Si vous criez attention pour de l’eau qu’il renverse ou ce genre de chose où il n’y a aucun risque pour lui, intérieurement il a dû mal à faire la part des choses.

    Donc vous devez veillez à la porté causale des éducatifs qui ont un impact qu’il peut mettre une vie à comprendre et à se débarrasser. C’est pas évident parcequ’il faut identifier ses propres boulets pour ne pas les transmettre. Mais je ne parle pas de la peur de la mort. Elle est naturelle et j’ai encore jamais rencontré un etre vivant plante incluse qui n’angoisse à l’idee de la perdre… sauf dans une posture. Ne rassurez pas votre enfant car c’est un reniement de sa peur. Si vous etes a même d’accueillir sa peur, il pourra enfin l’accueillir lui aussi et par magie…elle disparaîtra 🙂 😉

  • damael
    Participant

    Bonjour Alex,
    rassurez-vous je ne suis pas avare de câlins, quand les enfants en veulent un je suis toujours disponible, le rituel du coucher inclu un grand moment de lecture-câlin (même à 9 ans les enfants aiment la lecture offerte par l’adulte) Quand on regarde un film ensemble, j’ouvre les bras et il n’est pas rare d’en avoir un à gauche et un à droite. etc…
    je suis moi-même assez friande de câlin 😉

    Je note l’idée de la peur qui « préserve »
    Des peurs il en a plusieurs :

    peur de l’échec
    peur des microbes
    peur de la mort
    peur d’être gros (ça c’est le plus incompréhensible)
    Peur de dormir ? (je me pose de plus en plus la question)

    Ces temps-ci je note un « mieux » général mais… la mauvaise saison arrive et il y a une semaine j’ai eu le droit au retour de « c’est trop dur de toute façon je vais redoubler, je veux redoubler » il est très sensible à la « dépression saisonnière » Mais bon pour l’instant on a un automne assez clément avec une bonne dose de soleil, ça aide.

  • alexa
    Participant

    Bonjour
    Hier j’ai regardé une vidéo en ligne sur le site Infos enfants précoce. Une jeune femme HP parlait d’elle et de sa peur de dormir car sa maman lui avait expliqué qu’on ne pensait plus lorsqu’on était mort. La jeune femme lui avait demandé auparavant quand on arrêtait de penser car cela l’épuisait. Notre fille s’est longtemps relevée plusieurs fois plus jeune car elle avait peur de mourir pendant son sommeil. Aujourd’hui elle dort peu et ne supporte pâs l’inaction. Elle a besoin de beaucoup parler et change de sujets toutes les 2 minutes. En classe cela pose soucis car elle a besoin de parler pour rester concentrer sur ce que dit le prof…elle a décidé alors de dessiner mais les prof le refuse. Sauf qu’elle a toujours besoin de faire 2 choses en même temps pour rester concentrer, mon mari aussi d’ailleurs. Bref…
    Pour notre fils cette peur de la mort s’est traduite par une phobie de l’abandon.
    Le psychiatre qui l’accompagne nous a aussi expliqué qu’il recherchait des effets bénéfiques avec ces phobies: ne pas grandir, garder le contrôl sur beaucoup de choses (car être seul lui était impossible même 3 mn). Heureusement cela va beaucoup mieux depuis quelques mois.

    Il reste très angoissé à l’idée d’échouer en classe. Il reste persuadé que si il sait ne leçon à la maison il ne réussira pas l’évaluation…c’est le défit de cette année scolaire!

    Bon courage!

  • damael
    Participant

    Comment peut-on dire ça à un enfant ? M’étonne pas que cette personne ait eu peur de dormir ensuite.

    Sinon je reconnais beaucoup mon loulou dans la description de cette personne, entre la « peur » de dormir et le côté « faire 2 choses à la fois ». La maîtresse de CP m’avait parlé de sa tendance à faire « 2 choses à la fois » Elle m’avait raconté qu’elle lui demandé d’arrêter de gratouiller son pot à crayon et de suivre le cours. mais lui les yeux fixé sur son pot à crayon continuait de le gratouiller et d’un coup loulou intervient de façon hyper pertinente par rapport à la leçon de découverte du monde qu’ils étaient en train de faire « En fait, je sais pas comment mais tripoter son pot à crayon lui permettait de se concentrer »
    Il a toujours eu une concentration flotante à tel point que les maîtresse dès la MS on parlé d’AVS et qu’il a une AVS depuis la GS et tous les ans à la réunions de suivi pédagogique « L’AVS est nécesssaire » il est en CM1 cette année.

    Mes loulous ont peur de la mort depuis le décès de leur grand père (ils avait respectivement presque 8 et 4 et demi) c’était il y a moins de 2 ans.
    chez le grand ça c’est traduit pas des TOC d’hygiène une peur accrue des microbes
    Chez le petit (qui du coup me semble proche de votre enfant) : déchiquette (avec les dents) de tout ce qui lui passe entre ses doigts ET une peur panique d’être seul (mais sa psychothérapeute a jugé que c’était un enfant équilibré et qu’il n’avait plus besoin de suivi… je suis dubitative) Il a maintenant 6 ans, en avance en lecture compréhension vocabulaire (à 6 ans les mots comme succulent, apaisant, en guise de… sont quotidien, là c’est que les exemples du jour) et à côté de ça il s’entretient dans son rôle de petit dernier de « bébé »

  • Aline Smith
    Participant

    Bonjour Damael,

    Je viens de m’inscrire sur le forum, je suis à a fois maman de deux ados précoces et sophrologue. Les enfants précoces sont souvent sujets à des angoisses existentielles et notamment des angoisses de mort. J’en ai suivis en sophrologie et les résultats sont rapides et probants. Peut-être pouvez-vous essayer une séance avec votre fils. 😊

  • damael
    Participant

    Merci pour votre réponse,
    Pour l’instant, depuis la reprise de la psychothérapie en septembre il semble s’apaiser, d’abord la disparition des tics, puis les TOC viennent de faire un spectaculaire recul. Il est plus souriant, plus « insouciant »
    depuis août et cette crise décrite dans la premier post (crise où il a plus verbaliser que les autres crises) il n’en a pas refait, 3 mois sans en faire c’est un « record »

    Je note l’idée de la sophrologie si jamais ce genre de crise revient, ou même pour son petit frère qui a aussi des angoisses de mort (moins importantes, mais réelles, l’avantage c’est que lui va verbaliser d’avantage)

  • Aube
    Participant

    Bonjour,
    même si cela ne résoudra pas tout et en complément d’autres actions, pourquoi ne pas tenter la méditation pour éviter aux tensions de s’accumuler au quotidien. Cela permet de canaliser ses pensées envahissantes et d’apprendre à lâcher prise, l’une des causes des crises d’angoisse.
    Pourquoi pas adopter ce rituel quotidien à faire en commun avec votre enfant ( 5 min en rentrant le soir ou avant le coucher pour se décharger de la journée). Cela peut être bénéfique pour votre enfant ET pour les parents (un peu débordés par ces enfants qui nous sollicitent en permanence)
    Il y a des méthodes spécifiquement adaptées aux enfants : https://youtu.be/JwRjwDluA30

    Pour ma part, zebre et parent de zebre, sujette à des crises d’angoisses depuis longtemps, j’ai commencé à faire des exercices quotidiens ( avec l’app petit bambou) et cela semble très efficace… bien plus que des médicaments, psy ou autres méthodes tentées
    En période de stress, je prends aussi des doses d’homéopathie Ignacia en 9 CH chaque semaine . Ce qui a l’air de faire effet. cela vaut le coût d’être tenté.

    Bon courage,

  • alexa
    Participant

    Bonjour
    Pour mon fils j’ai tenté la méditation (je pratique en plus du yoga qui apaise beaucoup mes inquiétudes et m’aide à vivre le moment présent) mais cela ne marche pas du tout avec moi: il est encore plus angoissé par cet introspection et énervé.
    Du coup je vais passer par intermédiaire.
    Je vous tiendrai au courant.

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