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Comment expliquer aux institutrices et « quel travail plus difficile » ?

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2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
  • Brigitte
    Invité

    Bonjour Françoise,

    Je me permets encore de m’adresser directement à vous puisque je constate que votre expérience est très aidante ! Vous avez pu le constater, je suis inquiète pour mon fils. Peut-être saurez-vous encore me conseiller ?

    Vous savez que mon fils doit changer d’école et ce dès ce lundi ! J’ai à ce propos 2 questions :

    Comment expliquer aux maîtresses la spécificité de mon fils : puis-je dire simplement qu’il a du mal à se concentrer, qu’il cherche à amuser les copains quand le travail ne l’intéresse pas ou quand il est fini, qu’il a pourtant de grandes capacités de comprendre, que son écriture n’est pas toujours très soignée… qu’il cherche souvent les limites et qu’il serait peut-être bien de le mettre assez près du tableau, de lui proposer un travail plus compliqué après qu’il ait fait celui de la classe, que ça l’aiderait à ne pas se dissiper,qu’il risque cependant d’être en retard car il s’appliquera sur l’écriture et perdra le fil du travail à….enfin vous voyez, Françoise, je pense que les choses dites comme seraient mieux accueillies par les instit plutôt que :  » mon fils est très en avance, a des difficultés dans l’écriture, à se concentrer quand les tâches scolaires sont trop répétitives et qu’il serait bon pour lui de lui donner un travail adapté à ses capacités… » Qu’en pensez-vous ?

    Ma 2nd question : quel genre de travail plus compliqué peut-on donner à son enfant pour lui donner envie de travailler et apprendre le goût de l’effort aussi, sans le décourager ou le « dégoûter » ? Bien sûr tout ce qui l’intéresse mais peut-être aussi ce qui le dérange d’une certaine manière, je pense au travail scolaire ! Puis-je lui donner des exercices du CE1 alors qu’il est au CP, sans vouloir le « pousser » ? Le mettre en difficultés pour l’obliger à réfléchir, à faire cet effort… qu’en pensez-vous ? J’ai déjà tenter l' »expérience » : il montre de la réticence, dit que c’est trop dur et au final, car j’ai insisté un peu pour savoir et comprendre son fonctionnement, il y parvient… pour moi le plus important était de lui faire faire l’effort de concentration, de réflexion, de travail donc et qu’il puisse se rendre compte qu’il sait faire ! Mais est-ce le bon procédé ??????

    Merci Françoise

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Brigitte,

    Pour la première question, tout dépend de ce que vous avez déjà annoncé à l’école, motif du changement ? Pour ma part, je jouerais l’honnêteté, car à mal expliquer les choses votre fils pourrait retrouver les mêmes difficultés qu’avant et passer pour un enfant qu’il n’est pas. L’important est de mettre les choses au point avec l’équipe enseignante, dire que vous redémarrez sur de nouvelles bases et surtout insister sur les points faibles de votre fils et demander l’aide de l’équipe pédagogique de ce point de vue : exp : difficultés d’écriture parce que …., bilan à l’appui, et dire que vous avez vraiment besoin de leur soutien et de leur expérience pour l’aider à progresser dans ces domaines.
    Par ailleurs, pour la motivation, ou le travail plus compliqué, tout dépend de centres d’intérêt de votre fils. Un enfant précoce n’est pas forcément travailleur dans le sens où il voudrait toujours en faire plus. Par exemple, mon aîné était un matheux et s’épanouissait à faire des exercices de 2 voire 3 ans de plus, cela l’amusait et lui permettait de passer outre ses problèmes d’écriture. Par contre mon dernier, très rêveur, très lent quand il s’agit de « scolaire », a un esprit plus créatif ou imaginatif, et s’épanouit en faisant des bricolages, des pliages, invente des jeux…. et passe alors outre ses craintes à écrire, et c’est à ce moment qu’on peut lui dire : »tu vois, tu peux aller vite et faire bien…. », mais en aucun cas il ne fera « d’exercices » plus compliqués ayant attrait au scolaire.
    Donc donner plus, oui, mais en tenant compte de leurs aspirations. Cela peut être faire de la cuisine ou écrire une recette…, l’essentiel étant d’aller au bout, le jardinage ou que sais-je, peu importe le support.

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