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comment éviter que son enfant (CM2) s'ennuie à l'école ?

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9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)
  • moshpa
    Participant

    Depuis la rentrée, notre fils en CM2 nous dit qu’il s’ennuie à l’école. Notre psy nous met en garde, allant jusqu’à dire qu’on devrait l’inscrire dans une école spécialisée pour les enfants précoces – le problème est que l’école adaptée la plus proche qu’on connaisse est à 30 minutes, et on ne peut pas se permettre de perdre 2h par jour à faire le taxi ; cela entraverait aussi à ses sports.

    Je conçois bien qu’en début d’année les enfants révisent les idées de l’année dernière, mais là on démarre la 5e semaine d’école et il fait toujours du travail qui est (à peu de chose près) pareil que son petit frère en CE2 (!). Je n’ai pas envie d’essayer de le faire sauter une classe ; côté social les choses sont déjà assez difficiles pour lui comme ça – je cherche donc une autre solution.

    Le psy nous dit qu’on devrait en parler avec la maîtresse, lui demander de lui donner du travail un peu plus dur. Avez-vous déjà discuté avec l’instit de votre enfant à ce sujet ? Comment cela s’est-il passé ? On hésite car entre autres, c’est une toute petite école (classe unique, 3 niveaux). Sinon, avez-vous réussi à apporter des suppléments d’instructions à la maison pour que votre enfant s’épanouisse pleinement et ne se lasse pas de l’école ? Il est bilingue français/anglais, je supplémente déjà son éducation en anglais du coup, en envoyant du travail qu’il fait (avec l’accord de la maîtresse) pendant le cours d’anglais.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je pense comme le psy que l’école spécialisée est la meilleure solution, mais si cela s’avère impossible vous pouvez aussi opter pour une école de très bon niveau.
    En effet c’est vraiment le temps d' »ennui » à l’école qui pose problème, et le fait de compléter à la maison n’arrangera rien au problème pendant le temps scolaire, par ailleurs cela ne leur fait pas de mal de faire autre chose après l’école. La maîtresse a l’air arrangeante si elle vous laisse intervenir en anglais, je crois que ça vaut le coup de lui parler pour le reste. En fait il y a 2 problèmes distincts qui risquent d’être fortement préjudiciables pour la suite :
    – l’ennui d’où désintérêt pour le travail scolaire
    – le fait de ne pas être confronté à la difficulté et donc pas habitué à fournir un effort ni à subir d’échec : cette étape est nécessaire pour leur bon foncttionnement au collège et le fait de ne pas savoir surmonter une difficulté plus tard est à l’origine de grosses difficultés voire d’échec scolaire au collège.

    Donc oui, à mon sens il faut faire quelque chose.

  • moshpa
    Participant

    Merci de votre réponse. Vous soulevez des points intéressants, et je pense que vous avez raison. Mon mari a déjà subi un échec scolaire à son époque à cause de ce même problématique ; il a repris le bon chemin des années plus tard, mais si on peut éviter cette difficulté à nos enfants, on préfère !

  • corinne66
    Participant

    Bonsoir,
    Oui discuter avec l’instituteur(trice) peut-être une solution. Faut-il que l’enseignant soit volontaire! Mon fils de 9ans et demi, en CM2 cette année, a le même problème depuis la maternelle et seule une institutrice a bien voulu trouver avec moi des solutions pour l’épanouissement de mon enfant en milieu scolaire. Aprés malheureusement cela n’a été que de l’incompréhension et du rejet envers mon enfant. Je l’ai changé d’école, passant d’une école privée à l’école communale du village, où j’ai le même problème que vous avec 2 niveaux dans une même classe, mais, il s’ennuie toujours et encore, et son comportement insupporte les instits! Difficile de trouver des solutions quand le milieu scolaire n’est pas adapté à nos enfants. Et comme le dit Françoise, la difficulté de l’effort à fournir et de l’échec sont très dur pour eux!

  • luciole
    Participant

    Bonjour,

    Avez vous trouvé une solution (avec l’institutrice ?) pour que votre fils ne s’ennuie pas et apprenne les méthodes de travail ? Je suis intéressée par des pistes …

    Luciole

  • moshpa
    Participant

    Je n’ai pas encore eu l’occasion de discuter avec sa maîtresse – j’avais rendez-vous mais elle est rentrée tôt, malade, et nous sommes partis à l’étranger 15 jours. Demain nous avons RDV avec la neuropsychologue pour mes deux garçons pour faire passer des tests QI. Lorsqu’on aura les résultats, j’essayerai encore de prendre RDV avec l’institutrice. J’en espère beaucoup des deux rdv programmés avec la neuropsy – d’autant plus que je me pose des questions sur un éventuel TDAH pour le plus jeune.

  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour,
    Mon fils va avoir 9 ans en février prochain et est en CE2. J’ai suivi les recommandations d’une éducatrice rencontrée pour faire passer un test WISC 4. Oui j’avais déjà bien constaté des « choses » qui me questionnaient : 1e phrase construite à 18 mois, facilité d’apprentissage, etc … mais je ne savais pas quoi faire ni comment . Il était en CP savait déjà lire, compter, écrire et un peu d’anglais et une certaine culture générale – je l’élève entièrement seule donc ce sont surtout les domaines que je lui transmets le reste on cherche – Après un premier entretien avec sa maîtresse car il s’ennuyait en classe et distrayait les autres, elle proposa de différencier les apprentissages. Avant la fin de l’année, sur avis de l’éducatrice rencontrée, j’ai sollicité la psychologue scolaire pour faire passer un test. J’ai de suite rencontré un mur … mais je ne lui en veux pas … ses propos reflétaient assez les limites du système éducatif français actuel « Madame beaucoup de parents croient que leur enfant mérite de sauter une classe …mais mon expérience constate que tel n’est pas le cas » ou « Je ne comprends pas votre démarche car les enfants qui viennent ici ont des problèmes ». Bon bon bon faute de s’agacer trop vite et d’être tout aussi vite définitivement cataloguée – car maman solo !!! – j’ai opté pour l’approche pédagogue en lui répondant que je venais avant qu’il ait des problèmes (1-il s’ennuie et 2-je suis favorable à la prévention :-)) et que je ne voulais pas qu’il saute une classe seulement que l’on lui fasse passer des tests pour avoir un support de lecture de ces aptitudes durant les entretiens entre l’équipe éducative de l’école et moi. Jusque-là je ne suis effectivement pas fervente pour le saut de classe pour des raisons psycho-affectives inhérentes au développement de mon enfant et non prises en charge par l’éducation nationale qui n’a que des savoirs à transmettre. D’autant plus que ce système ne prend en compte qu’une des intelligences existantes sur les 9 formes reconnues! Suite à cela il peut lui arriver de s’ennuyer (et tant mieux un peu quand même) mais je n’hésite pas à m’appuyer sur ce test pour communiquer avec la maîtresse (pas la même chaque année), pour amener mon fils à construire ses découvertes en dehors de l’école grâce à ses questions et à l’environnement humain et naturel dont il bénéficie. J’ai actuellement de tout petits moyens matériels (presque pas à vrai dire) alors je ne peux ni ne veux le surcharger d’activités, de sorties, de sports, etc …il fait du judo et parfois une sortie. J’essaie de partager des activités variées pour qu’il exprime ses goûts, ses envies, ses impatiences, ses frustrations, … son ennui aussi.
    Donc pour résumer, je vous propose de lui faire passer des tests (domaines de savoirs, formes d’intelligences, aptitudes d’apprentissages,…), de dialoguer dans le cadre scolaire et extrascolaire pour croiser les opinions et rendre la situation plus fluide autour de lui. Et de le laisser s’exprimer et expérimenter : préfère-t-il s’ennuyer un peu et être dans un établissement où il a des copains, des amis, des repères ? peut-il envisager une classe, une école où il ne connaît personne mais où il ne va pas s’ennuyer ? se souhaite-t-il de « savoir plein de choses » et/ou aussi de faire /d’être dans un lieu précis, une ambiance précise? … L’ennui est un signe certes mais le système éducatif publique français traditionnel ne reçoit pas les moyens pour favoriser l’épanouissement des intelligences multiples des enfants. Dans le cas où l’on ne peut / ne veut choisir un établissement considéré comme alternatif, alors essayons de créer de l’esprit d’équipe entre les différents acteurs autour de l’enfant.
    Bien à vous 🙂

  • lilisa
    Participant

    Depuis que ma fille a sauté une classe, cela va beaucoup mieux. Elle avait des soucis relationnels dans la cour, elle en a encore, MAIS elle bosse un peu; Tout ne tombe pas tout cuit dans le bec. Cela l’interesse, elle fait des matières nouvelles (exposés d’histoire, informatique)et elle va en cours avec plaisir. Elle est revenue à son niveau d’avant le saut de classe, dans les premières. AU niveau du travail c’était impératif.
    Au niveau relationnel, un léger mieux, mais pas la panacée. Pourquoi ecartez vous si vite le saut de classe ?

  • Vincent DARONNAT
    Participant

    Bonjour,
    Je suis enseignant en primaire depuis 30 ans et formateur. Je pense qu’il est difficile de conseiller à distance…
    Mais je crois aussi que les enseignants manquent de repères fiables pour appréhender les enfants précoces ; la raison me semble être que les Sciences de l’éducation ne s’en occupent pas.
    J’ai décidé de m’y lancer (voir http://daronnatvincent.wixsite.com/classeslaborieuses). Ça ne vous apporte pas de réponse immédiate, mais sachez qu’il y a des enseignants que cela préoccupe.
    Le souci est que je ne suis pas certain de parvenir à financer cette recherche…
    Bien cordialement,
    VD

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