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CHRISMAT

4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour,
    je suis maman d’un garçon de 14 ans (le 28 décembre prochain) qui a été diagnostiqué précoce, il y a 4 ans, mais également « Dys ». Aussi, nous nous heurtons à de graves troubles psychologiques qui s’amplifient avec l’adolescence.
    Depuis qu’il a 6-7 ans, il a toujours des idées noires, se sacrifie les bras, refuse d’aller à l’école, et est en échec scolaire.
    Il a été suivi par le centre des troubles de l’apprentissage (neuropsy-pédopsy) et ergothérapeute, psychomotricien, pédopsychologue, kinésiologue,… Nous avons tout essayé pour l’aider à se construire mais rien n’y fait.
    Il était inscrit en 3ème prépapro pour la rentrée mais il a connu du harcèlement et des humiliations à l’internat et dans la cour, nous avons donc décidé de le ramener à la maison et de le re-scolariser en 3ème générale dans son collège d’origine.
    Il semblait heureux et bien parti mais, au bout de 15 jours, il a de nouveau baissé les bras…
    Il n’aime pas la structure, n’aime pas les profs, ne veut pas faire ses devoirs, apprendre ses leçons, mais il aimerait travailler et avoir un but !! Malgré notre grand soutien, nous ne pouvons rien faire pour lui pour le moment, et cela est franchement dur à vivre. Il a fugué du collège la semaine dernière et menace à nouveau de le faire aujourd’hui si je ne viens pas le chercher ! Nous ne savons plus si nous devons être complaisants ou autoritaires ? Devons-nous prendre au sérieux ces états d’âme « dépressifs » ?
    Nous avons rendez-vous avec le pédopsychiatre jeudi, nous espérons beaucoup de cette reprise de suivi psy.
    Si vous avez des conseils, nous sommes preneurs 🙂 Un grand merci à vous tous.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Christelle,

    Je crois effectivement qu’il faut prendre la souffrance de votre fils très au sérieux. Le harcèlement et les humiliations pour les jeunes de cet âge sont très difficiles à vivre, et cela fait sans doute pour lui trop d’épreuves à surmonter tout seul.
    Je pense qu’il faut le remettre dans une voie qui lui permette de se reconstruire ou de se construire avec sa personnalité et son surdouement qui n’a peut être pas été assez pris en compte. At-il vu un psychologue spécialiste de la précocité ? son pédo psy est-il bien au fait de tout ça ? Je vous pose la question car je pense effectivement qu’il lui faut une prise en charge, mais elle doit être intégrale et prendre en compte tout son passé (idées noires très jeune….) et ses capacités réelles (masquées par son mal-être).
    Sans doute aurait-il besoin d’une pause par rapport à l’école qui a l’air d’être une grande source de souffrance pour lui.
    Je ne veux pas dire qu’il faut arrêter l’école, mais éventuellement trouver une autre forme de scolarité ponctuelle qui lui permettre de se remettre et sortir du « négatif » (à domicile, à distance….). Cela mérite réfexion.
    En bref, je pense qu’il serait bon de tout reprendre avec lui et un psy spécialisé avec qui il se sente bien et puisse parler et exprimer ses souffrances. De même pour vous, un point de vue extérieur auquel vous tenir vous serait certainement d’une grande aide et vous permettra de faire la part des choses entre autorité et complaisance, et de mieux comprendre votre fils.
    Mon conseil en attendant est de discuter avec lui, de lui dire que vous avez entendu qu’il souffre et de lui faire part de votre décision (aide psy, comment…) pour l’aider à aller mieux. Par ailleurs, est-il bien informé sur la précocité ? Il est important pour lui aussi de bien comprendre tout ceci, de se reconnaître à travers tel ou tel profil. Vous pouvez l’inciter à lire des livres à ce sujet, aller sur des sites, voir des conférences, s’informer, de façon à ce qu’il puisse vous dire ce qu’il ressent, qu’il se reconnaisse, se sente compris.
    Bon courage en attendant,
    Françoise.

  • Anonyme
    Inactif

    Je pense, effectivement, que sa précocité n’est pas du tout mise en avant et que tout le monde la néglige. Je vais me renseigner pour trouver un psy spécialisé en ce domaine. J’ai lu, à toute la famille, hier soir, les différentes caractéristiques d’un enfant précoce, mon fils en a, quasi, la totalité… Il était fort étonné d’ailleurs, car il avait l’impression que c’était son portrait qui y était décrit ! Nous discutons beaucoup avec lui et je crois qu’il sait qu’on le soutient mais il doute tellement de ses compétences, qu’il a parfois des doutes.
    Merci beaucoup Françoise.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir,

    Vous avez bien fait de l’aider à prendre conscience de ses caractéristiques. C’est un premier pas pour l’aider à réfléchir et aller de l’avant. Il faut en effet qu’il se rende compte qu’il est capable de faire et reprenne confiance en lui.
    Vous pouvez vous adresser aux antennes locales des associations pour eip afin de trouver les coordonnées d’un psy spécialiste de la précocité (afep, anpeip + votre code département). Par ailleurs si vous avez la chance de tomber sur une antenne active, vous pourrez participer à des rencontres, réunions, qui pourront vous faire du bien ainsi qu’à votre fils.

    N’hésitez pas à revenir vers nous,
    Françoise.

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