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Bonjour à toutes et tous

4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
  • benbow77
    Participant

    Je m’appelle Laurent, j’ai 42 ans et je vis en Seine et Marne. D’une première union sont nés Johannes (10 ans) et Julien (6 ans). J’ai divorcé par la suite et me suis remarié depuis avec la femme qui partage mes jours et mes nuits actuellement. De cette deuxième union vient de naître Lily (6 mois), qui prend donc place au sein de notre famille recomposée de 5 enfants maintenant puisque mon épouse a 2 filles de sa précédente union aussi.
    Hier soir, mon ex épouse et moi avions rendez-vous chez la psychologue qui avait administré le WISC IV à Johannes. Test que nous avions demandé à passer suite à un comportement de plus en plus oppositionnel de johannes vis-à-vis de ses camarades de classe ou même de son institutrice. Il est actuellement en CM2 et ses résultats trimestriels sont excellents puisque 80% de ses moyennes sont à 20/20 (les deux autres sont à 18,5 lol). Bien que nous ressentions depuis toujours la précocité de Johannes avec tous les signes avant coureurs que j’ai pu lire depuis (acquisition du langage, richesse du vocabulaire, dévoreur de lecture,…) nous avions fermé les yeux là dessus, sa mère et moi. Pudeur, peur,… toutes ces raisons pour lesquelles nous n’avons pas agit avant ses 10 ans et pour lesquelles nous nous en voulons terriblement actuellement. Le résultat est donc tombé : 147 avec un ICV et un IRP à 148 tous les deux, un IMT à 135 et un décrochage sur la vitesse de traitement puisqu’à 125 mais cela est classique de ce que la psychologue nous a dit dans les profils comme celui de notre fils.
    A l’heure actuelle donc se mèle dans les sentiments, de sa mère et de moi même, fierté, peur, culpabilité et angoisse : comment faire en sorte que notre fils puisse se développer de manière épanouissante tout en tirant parti de son potentiel ?
    Force est de constater qu’au niveau de l’enseignement public, hors mis deux circulaires demandant juste à créer un environnement propice à la réflexin pour la prise en compte des EIP, rien de concret n’est fait et nous savons que Johannes, de par ses capacités intellectuelles mais sa faiblesse dans la gestion des émotions, n’ira que vers des problèmes en série s’il passe en 6eme l’année prochaine dans un établissement public « classique ». Le privé me direz-vous ?
    Pourquoi pas, s’il y avait matière à … un établissement en Seine et Marne se targue d’appliquer des méthodes éducatives prenant en compte les besoins spécifiques aux EIP… mais en grattant la surface, vous apprenez de parents dont les enfants ont fréquenté cette établissement qu’il ne s’agit ni plus ni poins qu’une boite à bac où l’on pousse certes les élèves à se dépasser mais où seulement deux ou trois enseignants sont réellement formés à la prise en charge de tels besoins. Ces enseignants devant donc se partager les classes du CP jusqu’en terminale, leur présence est donc totalement inefficace dans une réelle prise en charge d’enfants comme Johannes.
    Sortir du département ? là, nous sommes certains que notre fils ne tiendrait pas en internat à longueur de semaine loin de ses proches. De par ses besoins affectifs.
    Nous en sommes là et l’avenir de notre fils nous inquiète sans avoir le début d’une solution.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Laurent,

    Vos questionnements sont justifiés et je n’ai malheureusement pas de réponse idéale.
    Le point positif est que vous connaissez aujourd’hui les facultés de votre fils et que pour l’instant il va et travaille bien.
    Ce sont des résultats très élevés qui doivent fortement marquer la personnalité de votre fils et peuvent être source d’un grand décalage sur tous les plans (scolaire, affectif, psychologique…).
    Pour l’école, je pense que le mieux est de trouver un établissement à bon niveau, privé pourquoi pas, qui puisse enrichir si besoin et discuter dès la rentrée au moins avec le professeur principal du profil particulier de votre fils pour pouvoir rapidement mettre des choses en place si le besoin s’en fait sentir.
    De votre côté vous pouvez parler à votre fils, lui expliquer que son fonctionnement est différent sur certains points et qu’il ne trouvera pas forcément de satisfaction scolaire à tout ce qu’il pratique, qu’il peut enrichir et approfondir par ailleurs, qu’il y a au collège des méthodes particulières de travail à acquérir et surtout qu’il puisse s’ouvrir à vous s’il ressent du désintérêt ou de l’incompréhension. C’est un premier pas important car même s’il se sent décalé, il saura pourquoi et cela l’aidera à vivre avec son décalage.
    Je pense qu’il faut faire un choix en fonction de ce qui vous semble convenir le mieux à votre fils, rester attentif à son évolution et bien l’encadrer dans un premier temps sans avoir trop de craintes. Avec un peu de chance il aura un super prof qui saura le stimuler dans un domaine particulier.

  • benbow77
    Participant

    Merci Françoise d’avoir pris le temps de répondre. Votre réponse justement est pleine de bon sens. Tous cela est fort juste. Sa mère et moi aimerions malgré tout faire tellement plus pour lui sur les deux plans que sont son épanouissement personnel et le fait de tirer parti de ses capacités. Il est tellement demandeur. Nous débarquons tout juste dans ce monde des parents d’enfants avec des capacités que nous avons peut être encore des réflexes de néophytes. Nous avons par exemple du mal à accepter que de tels enfants, de par les promesses qu’ils portent en eux mais aussi les faiblesses, puissent être aussi peu pris en compte.
    Merci encore.

  • Françoise
    Maître des clés

    Votre réaction est tout à fait normale et justifiée. Sur le plan strictement scolaire l’épanouissement total semble difficile à atteindre à moins de pouvoir proposer une solution telle que l’école à la maison qui permettrait de vous adapter à son niveau réel, mais je suppose qu’avec 5 enfants au total vous avez d’autres choses à faire !
    ll ne faut pas négliger l’école car à mon avis ces enfants ont besoin de stimulation sur les plans scolaires et personnels, par contre vous pouvez vous enrichir à la maison en tenant compte des souhaits de votre fils et le laisser aller à son rythme (sans frein), même si l’on vous dit par ailleurs de ne pas le faire (on l’entend souvent). Pour l’un de mes fils par exp, fan de maths, nous avions acheté à 9 ans un livre qui couvrait toutes les notions du collège pour qu’il puisse apprendre à son rythme. Pour lui c’était les maths, mon second était un moment passionné des petites bêtes microscopiques, il a eu un énorme livre sur le sujet… Pour vous dire de ne pas hésiter à faire ce que vous pouvez de votre côté, il y a l’école mais pas seulement.

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