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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 15)
  • betty
    Invité

    Bonjour à tous,

    mon fils de 6 ans jusqu’alors épanoui pendant la maternelle s’enfonce moralement depuis Octobre au CP:il me dit s’ennuyer à la maison, en classe…il souffre de se sentir différent, supporte très mal les moqueries, les bagarres, ne réussit pas à s’endormir le soir.La maitresse me dit qu’il est beaucoup en empathie avec les autres enfants et ne supporte pas que les enfants soient punis.Il m’a toujours parut intelligent mais je ne souhaitais pas savoir à quel point puisqu’il allait bien.Maintenant il souffre: j’ai pris RDV avec une psychologue qui ne lui a fait faire que le test du bonhomme alors que je souhaitais faire un test de QI pour savoir si ses problèmes d’intégrations aux autres étaient liés à une précocité.
    A la maison, on l’appelle la machine à question car il n’arrete jamais de poser des questions;il a dejà compris les additions, soustractions et multiplications.Je n’étais pas favorable au travail scolaire à la maison mais la je n’ai pas le choix car il s’ennuie;on a commencé également à étudier les sciences.Mais tout cela ne resoud pas le problème à l’école.Je suis très inquiète pour lui car son père et moi avons vécu la même chose dans l’enfance et l’adolescence et en avons souffert.
    Au fond de moi, j’ai le profond sentiment qu’il est précoce mais qu’il se limite parfois pour rester dans le groupe;mais à d’autres moment, je me dit que je me trompe et que mon amour pour mon fils fait que je ne suis pas à même de prendre suffisamment de recul.
    Qu en pensez vous??Que me conseillez vous?????

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    A mon avis la seule solution est de lever le doute en consultant un psychologue spécialisé qui lui fera des tests de qi, mais surtout pourra les interpréter et vous les expliquer, et vous orienter ensuite pour la scolarité de votre fils.
    Par ailleurs s’il est précoce, le fait de se sentir compris et soutenu par ses parents le rassurera et l’aidera à aller de l’avant.

  • catherine
    Invité

    Bonjour,
    mon fils de 12 ans est en 4ème, testé en 2009 (wiscIV) QI 137 mais avec une VT de 100, a toujours eu de grosses difficultés en écriture (trop lent, leçons et évaluations non terminées), mais de très bons résultats en primaire, mais n’a jamais appris à apprendre et en 4ème ses résultats baissent énormément, il n’arrive pas à se mettre à ses devoirs le soir, à apprendre ses leçons, ne peut se concentrer plus de 5 minutes. Que faire pour l’aider, il se sent vraiment perdu face à un comportement qu’il n’arrive pas à gérer, s’en veut de ne pas travailler plus mais n’arrive vraiment pas à s’y mettre. Comment le rassurer et l’aider à apprendre ???

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir Catherine,

    C’est classique et se produit souvent. Il faudrait pouvoir analyser ce qui pêche chez votre fils. La plupart du temps le souci n’est pas la leçon qui doit être enregistrée assez vite (en cours sans doute), mais la façon de présenter et expliquer un devoir, c’est à dire ne pas aller de la question au résultat mais faire la démonstration du raisonnement. C’est souvent ce qu’ils n’arrivent pas à faire car cela leur semble évident et ne nécessite pas pour eux plus d’explications que cela. Ils doivent se mettre à la place du prof qui explique à un élève qui ne sait pas. Après il est peu motivant pour eux de faire par exemple un ènième exercice de maths lorsque le sujet est compris. Une solution peut être de trouver dans le commerce, dans une matière où il a des difficultés, le livre destiné aux enseignants qu’il peut lire pour se mettre à la place de l’enseignant et comprendre ce qu’il attend de l’élève.
    Si c’est le contenu de la leçon qui gêne, un moyen peut être d’approfondir le sujet en complétant avec un livre plus complet (ce que l’on appelle l’enrichissement) pour susciter l’intérêt .
    Une solution peut être de lui dire : nous te laissons gérer pour les leçons, si tu penses les savoir nous te faisons confiance mais le résultat doit être là, et mettre l’accent sur la production écrite pour laquelle il n’a pas le choix.
    Pour la lenteur il n’y a pas vraiment de solution à part le chrono et la note qui baisse si le devoir n’est pas terminé. Essayez éventuellement de le laisser estimer lui même le temps qu’il doit mettre à faire tel exercice, et de lui donner comme challenge de s’astreindre à respecter ce temps et l’améliorer petit à petit.
    Je pense qu’il faut lui expliquer tout cela, lui dire oui nous savons ton problème est tel et tel parce que….et on va faire en sorte de le régler ainsi …..En général lorsqu’ils comprennent le pourquoi de leur souci et sont soutenus, cela fonctionne (même si cela n’est pas toujours simple).
    Bon courage.

  • Brigitte
    Invité

    Bonjour !

    Voilà que je me retourne à nouveau vers vous !
    Mon fils de bientôt 7 ans a « un comportement inacceptable » en classe (perturbe la classe avec des cris, des pitreries et rigole quand la maîtresse le reprend, puis poursuit de plus bel…). Nous sommes convoqués régulièrement (et ce depuis son entrée en maternelle : il est au CP à ce jour) par les instit, le médecin scolaire, l’inspectrice… son cahier de liaison est rempli de remarques !

    Le médecin scolaire a demandé que les instit (il en a 2) notent le jour même le problème rencontré avec notre enfant de façon à ce que nous, parents, puissions reprendre les choses avec lui dans la foulée (l’enfant aurait tendance à oublier les choses désagréables). Les instit disent déjà faire dans ce sens… Je suis cependant perplexe ! Pour exemple cette semaine : aucun mot spécifique dans le cahier de liaison depuis la mi-janvier (date de la dernière rencontre) ! Mon mari, en plus, se renseigne régulièrement auprès des instit qui nous répondent qu’il y a un mieux ! Notre enfant confirme (pour info, nous doutons de + en + de la parole de notre fils car il s’avère qu’il ment : se protège-t-il et de quoi ?… Serait dans le déni d’après le pédopsy). Donc nous étions tout de même soulagés ! Voilà que hier soir, un mot dans le cahier en date du 02/02/2012 : « rit, crie, continue alors que je lui explique que j’aimerais écrire des choses agréables le concernant » dixit la maîtresse…. se rajoute à cela une convocation par l’inspectrice dans ses bureaux le 08/02/2012 ! Mon mari est fortement interpellé à la réception de ces mots et en discute évidemment avec l’instit ; pour info, à la dernière réunion, il nous a été demandé de faire prendre en charge notre fils par le CMP, en atelier thérapeutique puisque son problème est lié au groupe… Nous avons pris une décision après en avoir référé au pédopsychiatre qui privilégiait le RASED, dans un 1er temps… Donc, c’est là que mon mari demande si cette convocation était liée à notre choix de ne pas aller ds cette direction ! « Je ne sais pas » rétorque l’instit (elle se plaint de notre fils le 02 et la convocation date du 03…. je suis perplexe) ; mon mari lui exprime son incompréhension puisqu’elle lui disait que ça allait mieux et que nous n’avions pas de remarques sur son comportement dans le cahier ! « C’était difficile cette semaine » répond-elle…. J’espère être claire….

    Comprenez-vous mon malaise : 2 discours ! J’ai même le sentiment (j’interprète peut-être !) que tout est grossi…. en même tps je comprends les instit….

    J’en reparle à mon fils auj : « je n’aime plus aller à l’école » (il a tjs aimé y aller), « la lecture c’est trop facile, c’est pour les bébés », « je termine tjs en 1er » et fait des dessins après, « je préfère les calculs », « j’aimerais sortir plus souvent à la récré étudier la nature et l’environnement des animaux », et tient un discours différent : « c’est trop difficile, écrire, c’est trop long, mais je m’applique et je termine en dernier » et « je sais déjà tout écrire ! »… Son écriture n’est pas encore fluide : sa maîtresse dit que son niveau est bon, et même quand il ne semble pas écouter il mémorise, il sait plein de choses…

    Un bilan neuro a été fait (ne serait pas hyperactif ni TDA) (il avait 5 ans), ophtalmo avec rééducation orthoptique (il voyait « double »), un bilan orthophonique (rien de particulier), un test QI (NORMAL FORT avec QI VERBAL 116 et QI PERFORMANCE 109), plus suivi chez le pédopsy (pas de chgt…). Son comportement est similaire à la maison..

    Dit avoir des copains mais je doute ; « le méchant » son accueil du matin à l’école.
    Peut-on penser à une dyspraxie ? Mon fils peut-il déjà rencontrer les difficultés propres aux enfants précoces ? Le 22/02, il passera un nouveau test QI pour relever d’éventuelles choses nouvelles ou non décelées au 1er test (avait donc moins de 6 ans).

    Qu’en pensez-vous ? Merci de m’avoir lue car je me sens impuissante et ne sais vraiment plus quoi faire !!!!

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir Brigitte,

    Par qui a été fait le premier test de qi et qui fera le second ? Je vous pose cette question car il est important au stade où vous vous trouvez avec votre enfant que le test soit fait dans de bonnes conditions, et si possible par un professionnel de la précocité. Votre enfant peut effectivement très bien rencontrer des difficultés propres aux enfants précoces (relations aux autres, travail en groupe…) et il est donc important, si c’est le cas, non seulement qu’il participe activement au test (lui expliquer que la rencontre est importante pour l’aider à résoudre ses difficultés), et qu’une personne compétente le fasse avec bilan écrit et détaillé à l’appui et bien sûr entretien d’explication pour vous et conseils pour la suite. De même un professionnel compétent pourra vous dire s’il s’agit de précocité, de dyspraxie ou autre dys…, d’un mélange de plusieurs choses….et comment traiter. A votre place je m’assurerais donc de ces éléments pour votre prochain rendez-vous, car comme je vous le disais il y a quelque jours, on peut tourner en rond longtemps et consulter de nombreux « spécialistes » pour rien, et c’est un peu la spécialité des cmpp, rased….qui ne sont pas forcément compétents ni bien formés sur la précocité.

  • Brigitte
    Invité

    Bonjour Françoise !

    Je me suis en effet adressée à une Association Spécialisée pour Enfants Précoces qui m’a orientée vers une psychologue spécialisée et avertie. J’ai expliqué notre situation à cette 2nd psychologue qui me disait qu’au travers ce nouveau test (pour enfant de + de 6ans) elle pourra voir et évaluer de nouveaux éléments (test plus détaillé) ! Nous avons RV le 22/02 et un autre RV pour nous entretenir des résultats et des pistes à suivre pour aider notre enfant…. Le pédopsy pense que ce 2nd test n’est pas nécessaire : il pense que c’est plus un pb relationnel ! Je lui ai donné mes motivations et insisté sur le fait que la précocité (test qui confirmera ou infirmera donc cette hypothèse) pouvait engendrer ces difficultés relationnelles aux autres aussi ! Le pédopsy s’est montré perplexe…

    Comme vous vous en doutez, Françoise, je lis beaucoup de choses sur le net dans l’objectif de m’informer, de comprendre un peu mieux…. Je tombe aussi sur des sites qui parlent des Troubles Oppositionnels par Provocation (TOP) : mon enfant pourrait rentrer dans ce cadre-là aussi…. mais il ne présente pas cette intolérance à la frustration et ne fait pas de crises d’autant plus brutales et violentes !!! Alors quoi penser de tout ça ???!!!

    Pour le moment je poursuis ma démarche, avec mon mari… Je crains très fortement, à ce jour, la marginalisation de mon enfant (je pense qu’il est déjà stigmatisé) et que l’engrenage sans fin s’installe actuellement ! Sans vouloir être dans le jugement, je sens très fort une pression de la part de l’école qui nous rappelle régulièrement que notre enfant n’est toujours pas « élève » ! La pression est d’autant plus forte que les convocations se multiplient et prennent de plus en plus d’ascendant sur nos propres réflexions de parents et de personnes responsables et averties, que nous subissons leurs décisions car étant des professionnels, ils savent…. (je parle des instit, inspectrice, médecin scolaire…) ! Mon enfant ne rentre en effet pas dans le moule du « bon élève » et l’Education Nationale n’a pas à l’accepter ! De plus je ne pense pas que mon fils soit malade…. mais qu’il sort bien de la norme attendue par la société !!! Rien que pour cela il a besoin d’aide pour accepter sa différence, sa particularité et a en tirer avantage !

    J’ai 3 enfants tous différents…. ! Mon aîné (19 ans) n’a jamais trop travaillé en classe, préférait bavarder mais est bien inséré socialement (a son bac et poursuit ses études tranquillement) ; ma plus jeune (5 ans, en GS) rentre parfaitement dans le moule proposé (malgré ses grandes capacités d’apprentissage : lit et compte (soustractions, additions et multiplications) à la maison, mémorise les poésies d’une page simplement en écoutant de loin mon fils les apprendre…. Elle ne semble pas spécialement s’ennuyer à l’école (sauf quand elle n’a pas le droit de prendre un livre après avoir fini son travail, m’explique-t-elle). « Ma maîtresse ne sait pas que je sais lire ou écrire déjà un peu ; j’apprendrai à lire et écrire au CP » me dit-elle au cours d’une discussion.

    Voilà ! Je suis donc très inquiète pour mon fils, le système ne le considérant pas comme un être en devenir et ne lui permettant peut-être pas d’être ce qu’il est et d’en tirer avantage, oubliant peut-être qu’un enfant évolue et qu’il est bien en voie de devenir…. avec tous ses défauts et ses forces….

    Merci pour votre aide, je vous en suis très reconnaissante !!!!

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Brigitte,

    Je comprends fort bien vos soucis face à un système très fermé et qui ne se préoccupe pas de nos enfants, et qui comme vous dites « est constitué de gens qui savent » et ont forcément « raison ».
    Cependant nos enfants sont avant tout NOS enfants, et nous sommes mieux placés qu’eux pour savoir ce qui leur convient le mieux. Il font donc parfois savoir résister et s’opposer à une machine qui est là pour faire de la masse, et même si c’est difficile sur le moment, ça porte quand même ses fruits. Je pense que vous êtes sur la bonne voie, l’important étant le bien être de votre fils, et la psychologue pourra certainement vous aider, quel que soit son problème.
    Donc bon courage en attendant votre rendez-vous, n’hésitez pas à nous donner des nouvelles cela nous fera plaisir !
    ps: pour votre fille, soyez attentive, même si elle a l’air plus « scolaire ».
    Françoise.

  • Brigitte
    Invité

    OUI ! J’ai la même perception en ce qui concerne et touche NOS enfants !!!!… d’où ma vigilance quant au système scolaire et plus largement social… ! Avertie, je garde un oeil bienveillant sur ma fille aussi…
    Je vous tiendrai informée des suites… ça m’aidera car, je sais, que ce n’est pas fini !
    Merci mille fois pour votre écoute et vos conseils !
    A bientôt Françoise.

  • Brigitte
    Invité

    La réunion au sujet de la scolarité de mon fils a eu lieu : l’inspectrice admet que la position de mon enfant devient malsaine dans son école (il a le rôle du perturbateur) et pour l’aider à s’en défaire, le faire changer d’école (pour repartir donc sur des bases saines) qui en plus offre un accompagnement par le RASED serait bénéfique. Tout a déjà été organisé car nous n’avons pas réellement le choix ! L’inspectrice s’opposerait que mon fils aille dans une petite école, structure sans RASED, pour ne pas déranger le bon fonctionnement de cette petite école… puisqu’à l’heure actuelle mon fils est dans une école comptant 2 classes de 17 élèves environ et que les maîtresses n’ont aucun moyen pour le contenir quand il déborde… Les instit ayant passé beaucoup de temps et d’énergie avec mon fils, elles sont épuisées « nerveusement » et « les 40 autres élèves sont en souffrance »…

    Ce changement servirait donc de rupture avec la situation actuelle pour permettre à mon fils de se remettre au travail (« il ne travaille plus et dérange le groupe »), de ne pas décrocher et être en échec scolaire…

    En début de réunion, nous avons pu faire part de notre étonnement et mécontentement sur le fait que nous n’avions eu aucune alerte sur les débordements de notre enfant (information que les instit devaient nous transmettre dans le cahier de liaison pour nous permettre de reprendre les choses avec notre fils le soir même, décision qui avait été prise à l’avant-dernière réunion il y a 15 j), qu’elles nous disaient, quand nous allions les voir directement, que « ça allait mieux »… »Nous ne pouvons pas nous occuper que de lui ! »… Bref, pas de profil bas de leur part….

    Mon mari trouve que la proposition de changement d’école + RASED est assez bonne… moi je suis plus mitigée dans le sens où l’on nous impose cette formule… avec toutes les complications organisationnelles qu’elle engendre (pas de transport, mon fils ne rentrerait plus prendre son repas à la maison… avec pour conséquence directe des journées plus longues…) et tous ces changements après les vacances de Pâques !

    Ma grosse crainte à ce jour, est que mon fils ne tire pas profit de ces changements pour se débarrasser de l’étiquette qu’il porte !… et que le cercle vicieux se réinstalle… ! L’avenir nous le dira !

    Nous pensions aussi à changer d’école, alors pourquoi pas ?! Pour l’heure, il s’agit de « bien préparer ce changement » dit le pédopsychiatre… Mon fils dit ne pas vouloir et exprime une certaine appréhension, normale je pense ! A nous de le rassurer et de lui réexpliquer l’intérêt qu’il y trouvera !

    Mon fils n’a pas de problème de praxie d’après le maîtresse et n’a aucune difficulté d’apprentissage, bien au contraire, c’est en groupe que ça ne va pas…. « c’est psychologique »… Le 22 notre fils sera retester pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’autres difficultés non décelées lors du 1er test ! Je vous tiendrai informer….

    Merci de me permettre de vous écrire, ça me fait du bien, même si peut-être mon enfant n’est à priori pas précoce, mais rencontrant des difficultés semblables… Difficiles à gérer d’ailleurs, car il ne rentrerait dans aucune case et n’avons pas de réels repères sur lesquels nous appuyer pour mieux l’aider… D’ailleurs mon père ne comprend pas pourquoi nous ne mettons pas son petit-fils dans une école de « surdoués » : mon fils est effectivement perçu de la sorte par notre entourage proche…

    Bonne journée !

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Brigitte,

    Notre site est là pour que les gens puissent exprimer leurs difficultés, donc n’hésitez pas, nous savons très bien qu’il est difficile de se faire comprendre et parler à un auditoire compréhensif fait du bien ! A votre place je ne prendrais aucune décision avant la visite chez le psychlogue, tant pis pour les états d’âme des enseignants ! Votre père a peut-être raison sur le constat, c’est ce que je vous souhaite, car dans la difficulté c’est une bonne nouvelle, qu’il faut cependant gèrer ensuite car les écoles spécialisées pour surdoués sont très rares, surtout au primaire, et là encore il faut « lutter » et expliquer encore et encore.
    Courage, dans quelques jours vous en saurez plus !
    Bonne journée à vous aussi,
    Françoise.

  • BRETEAUDEAU
    Invité

    Bonjour,
    Nous vivons de nouveau une situation d’échec scolaire avec notre fils Benji âgé de 15 ans. Décelé précoce à l’âge de 7 ans (test WISC). Grâce à ce test, on s’est adapté et on a pu l’aider pour éviter un redoublement en 3ème. Pour le motiver et pour qu’il s’épanouisse, je me suis battue pour lui décrocher une place dans le domaine du dessin. Il avait le choix, soit un Bac STD 2A ou un Bac pro Communication Visuelle plurimédia. Il a choisi le Bac Pro, pour lui c’est plus concret. Il bénéficie d’un accompagnement plus spécifique car le lycée à fait le choix d’accueillir les EIP. Benji ne suit pas forcément les conseils qui lui sont prodigués quoi faire pour qu’il travail ? De nouveau il parle de redoublement car ses résultats sont irréguliers et il rend son travail en retard voir pas du tout ce qui lui vaut des Zéros. Le problème chez lui s’est qu’il ne se défend pas. On prend le temps de discuter pour voir ce qui ne va pas. Apparemment, l’internat se passe bien, le Bac lui plait. J’ai peur qu’un redoublement soit pire pour lui, il va revoir ses cours. Marie-Jean qui le suit me dit qu’il cumule la précocité+l’adolescence. Elle me dit qu’elle va essayer de faire son possible pour éviter le redoublement tout en sachant que les proffs sont pour. J’ai repris rendez-vous avec la psy qui lui à fait passer le test pour avoir son avis et pour qu’elle nous explique. Je me sent impuissante et j’ai tellement peur qu’il souffre. Cet un enfant toujours d’accord avec tout et tellement mignon. Je ne veut pas exercer des privations, j’ai toujours peur qu’il soit malheureux.
    cordialement
    Monique

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir,

    En général, un redoublement n’arrange pas les choses pour les enfants surdoués, car leur problème n’est pas un problème de compréhension mais d’exécution des travaux à faire, et le redoublement ne ferait que les démotiver encore plus. Donc il vaudrait mieux trouver une solution afin de l’éviter.
    Pouvez-vous en discuter avec votre fils, qu’en pense t-il lui, arrive t-il à analyser les raisons de ses difficultés ? Je pense que c’est le premier pas à faire, qu’il sache pourquoi il bloque afin que vous puissiez ensemble trouver une solution.
    Si le lycée accueille les eip, ne pouvez-vous pas vous faire aider par un prof ou un psy ou quelqu’un du lycée qui connaisse les soucis des eip ?
    Il est vrai que la période adolescence + précocité n’est pas évidente et peut être handicapante et l’aide d’un psychologue pourra certainement vous être utile.
    Il existe des livres à ce sujet : du Pr Olivier Revol : j’ai un ado mais je me soigne (voir boutique) ou le dernier sorti de Corinne Droenhle Breit : l’adolescent surdoué – Le miroir du zèbre (voir dernier article sur la page d’accueil), ou https://www.enfantsprecoces.info/ladolescent-surdoue-le-miroir-du-zebre/, peut être serait-il bon pour votre fils d’en lire un afin de susciter une réaction !
    J’espère donc que vous pourrez éviter un redoublement, sinon il existe aussi d’autres possibilités de scolarisation : correspondance par exemple avec passage des examens en candidat libre, mais cela nécessite une certaine volonté de la part de l’enfant par ailleurs.

  • PEREIRA-MILHIET Barbara
    Invité

    Bonjour,
    Mon fils de 11 ans est au collège et visiblement ne s’y sent pas bien. Il a très peu de copains ; il a perdu ses anciens copains qui étaient nombreux puisque nous avons déménager. Les enseignants ont des perceptions très différentes, les uns le trouvant intéressé, intéressant et très bon élève, les autres le considérant comme un élève avec des difficultés et peu motivé. Il est vrai que ses notes peuvent aller de 0 à 20 ! Il a tellement peur de l’échec que parfois cela le conduit à l’échec, il n’a pas confiance en lui.
    Un rendez-vous avec une psychologue qui le connaît est prévue, mais je ne sais pas vraiment comment faire. Si vous avez des idées, je suis preneuse.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Il n’est pas facile de changer à la fois d’environnement géographique, scolaire, et perdre ses copains. D’autant plus qu’au collège il faut recréer la relation avec les différents enseignants.
    Le mieux je pense est de faire faire un bilan par la psychologue qui le suit, afin de mettre en avant ses points forts et ses points faibles, et de rencontrer ensuite les profs pour leur expliquer comment fonctionne votre fils et obtenir leur aide (leur dire que vous avez besoin de leur aide est la plupart du temps plus bénéfique que de parler uniquement de précocité, il faut donc expliquer surtout pour les matières où il peut y avoir ennui). De même, expliquez à votre enfant qu’il va en classe pour apprendre, qu’on ne lui demande pas la perfection et qu’il est normal qu’il se trompe, mieux vaut une réponse erronée que pas de réponse, l’essentiel étant de comprendre pourquoi on s’est trompé, et qu’à partir du collège il aura surtout besoin d’acquérir une méthode de travail, càd poser et argumenter un sujet et montrer par un développement qu’il a compris ce qu’on attendait de lui, un peu comme s’il était un prof lui-même qui explique aux élèves. Souvent les résultats deviennent moins bon au collège parce que justement les enfants précoces ne savent pas expliquer comment ils sont parvenus à la réponse, et c’est justement une démonstration plus qu’une réponse juste qu’on attend d’eux. D’où l’importance de bien leur expliquer la finalité de la leçon !

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