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Faisons preuve de solidarité avec une jeune précoce

Yaël a 11 ans. Jeune fille précoce scolarisée en 4ème, elle souffre d’une infirmité moteur cérébrale depuis la naissance. Aujourd’hui, ensemble, nous pouvons l’aider à a poursuivre ses rêves.

Soutenons Yaël !

Ce qui fait la force d’une communauté, c’est aussi sa capacité à se mobiliser pour une noble cause. Voilà pourquoi, une fois n’est pas coutume, nous relayons ici l’appel à l’aide d’une jeune adolescente précoce.

Yaël Brennetot a 11 ans et demi. A sa naissance, la césarienne que sa maman a du subir s’est mal passée et Yaël a été privée d’oxygène. Depuis, elle souffre d’infirmité moteur cérébrale et plus particulièrement de tétraparésie spastique et d’épilepsie. L’adolescente ne contrôle pas son corps.

Après des années d’orthophonie, elle arrive seulement à dire « oui », « non », « maman », papa » et quelques sons. Malgré le lourd traitement qu’elle suit au quotidien, elle reste pleine d’envie. Fan de musique, surtout d’Ed Sheeran – Eh oui, elle reste avant tout une adolescente–, et de lecture par l’intermédiaire de la voix de ses parents, elle a souvent le sourire aux lèvres.

Yaël est une enfant intellectuellement précoce qui, malgré son handicap, s’accroche à la vie et, comme tous les adolescents de son âge, fait des projets pour l’avenir.

 « À 5 ans, il fallait que je lui explique l’électricité. Elle ne comprenait pas le concept des éoliennes », sourit Thierry. « Ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est la programmation informatique, ajoute Aurore. Plus tard, elle veut programmer des robots. Elle en rêve. Elle a bien compris que les robots pourraient l’aider au quotidien. »

Elle a effectué sa rentrée au collège Albert-Camus à Yvetot, à l’âge de neuf ans. Elle y va cinq heures par semaine avec une personne qui l’assiste aussi à la maison. Le reste du temps, elle étudie à domicile. Elle s’apprête désormais à passer en 4e.

Aujourd’hui, grâce à la technologie, Yaël pourrait enfin avoir la possibilité de poursuivre ses études et de communiquer avec son entourage.

Ses parents ont trouvé une solution pour tout changer. Il s’agit d’une sorte de grosse tablette électronique avec un capteur oculaire sur le bord, un « Tobii Dynavox I15 », précise Aurore. Avec son œil, Yaël pourra utiliser un logiciel de traitement de texte, envoyer des mails des textos, même commander la télé ou des parties de la maison grâce à la domotique. Surtout, elle pourra parler à l’aide d’une fréquence vocale intégrée.

Seul bémol, le coût de l’appareil en question, 22.000 euros. A ce jour, avec l’aide de la Maison départementale des personnes handicapées et d’une centaine de donateurs, les parents de Yaël ont réuni 75 % de cette somme. Il reste environ 1.500 euros à rassembler sur la cagnotte Leetechi qui a été mise en place. On touche au but et nous espérons que ce petite appel à l’entraide permettra d’y parvenir.

Voir la cagnotte Leetchi

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Lire l’article sur Paris-Normandie.fr

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