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Et si mon enfant était vraiment précoce ?

Il s’ennuie en classe, il ne tient pas en place. De plus en plus de parents s’interrogent. A tort ou à raison ?

Et si mon enfant était vraiment précoce ?

Le site Femina.fr nous propose aujourd’hui un article intéressant sur le détection des enfants précoces et, notamment sur les raisons qui poussent de plus en plus de parents à s’interroger, voire à faire passer un test à leur enfant.

Le magazine note d’abord l’engouement récent autour du sujet et ses répercussions sur les demandes des parents.

Aujourd’hui, on aurait tendance à voir des surdoués partout, surtout que ces capacités hors normes peuvent se révéler au grand jour ou rester cachées, ce qui provoque notamment des troubles de l’apprentissage. Le nombre de jeunes HPI (à haut potentiel intellectuel) serait-il en augmentation ?

A juste titre, pour l’auteur de l’article, la réponse est non.

Disons-le tout de suite, le chiffre de 2,2 % d’enfants ayant obtenu un score d’au moins 130 sur les échelles d’intelligences de type Wechsler – le quotient intellectuel moyen étant de 100 – reste relativement stable sous toutes les latitudes !

Une meilleure connaissance du sujet, mais aussi un meilleur accès à celles-ci et l’intérêt croissant, mâtiné d’inquiétude, des parents pour l’avenir de leurs enfants semblent justifier la hausse des demandes de tests. C’est plutôt une bonne chose car cela permet de détecter plus d’enfants surdoués et de favoriser une prise en charge précoce. Même si bien évidemment, certains tests se révèlent négatifs.

Pour Kathleen Tamisier (sociologue), « certains souhaitent tellement que leur enfant soit surdoué qu’ils exacerbent le moindre indice, mais ce n’est pas parce qu’un enfant s’ennuie à l’école qu’il est précoce ! » Pourtant, qu’importe si les parents se trompent… Pour le pédopsychiatre Gabriel Wahl, mieux vaut consulter en cas de doute : « Il me paraît légitime que, dans une société compétitive où la scolarité détermine toute une existence, les parents aillent jusqu’au bout de leurs interrogations, surtout lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés scolaires, comportementales ou relationnelles. »

L’article nous livre quelques exemples de parents dont les décisions de faire passer ou non un test ont permis une meilleure prise en compte des difficultés réelles de leurs enfants. Il précise aussi que, dans 80 % des cas, l’intuition des parents se révèle confirmée par le résultat du test.

Lire l’article en entier sur Femina.fr

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