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Enfants précoces et troubles DYS

L’ANPEIP vient de mettre en ligne une rubrique qui aborde de façon très détaillée la question des enfants précoces atteints de troubles dys.

Enfant précoce et décrochage scolaire

Sous le titre  » DYS & + » le site de l’ANPEIP, l’une des principales et la plus ancienne des associations dédiées aux enfants précoces vient de s’enrichir d’une rubrique spécialement consacrée aux enfants à haut potentiel présentant un ou plusieurs troubles associés.

L’objet de cette rubrique est non seulement d’informer mais aussi d’aider chacun à connaître et à reconnaitre ce profil particulier d’enfant HP, de trouver des explications, d’éviter des errances thérapeutiques prolongées et surtout de permettre à tous de s’orienter vers des pistes concrètes pour non seulement diagnostiquer mais aussi prendre en charge au mieux la différence et les besoins particuliers de ces enfants différents, « multiplement exceptionnels ».

Une page de cette rubrique présente les différents troubles neuro-développementaux, avec force explications, liens et vidéos instructives. Une page spécifique détaille précisément chacun des troubles de la famille DYS : dyslexies, dyspraxies, dysorthographies, dyscalculies, dysphasies, dysgnosies, TDA/H, troubles du spectre autistique.

La sous-rubrique « Haut potentiel : quand les troubles s’en mêlent » offre un tour d’horizon complet de la question des enfants à double étiquette à travers un jeu de questions-réponses qui explique en quoi le dépistage des troubles dys est, non seulement possible, mais aussi souhaitable en ce qui concerne les enfants précoces qui rencontrent des difficultés, particulièrement scolaires. La encore, des liens pointent vers des ressources supplémentaires.

La page titrée « La réalité des HP multiplement exceptionnels » offre quelques témoignages et annonce la publication prochaine de nombreux articles pointus sur la question, qu’on attend de pouvoir lire avec impatience.

L’ANPEIP semble vouloir prendre à prendre le corps des enfants précoces atteints de troubles dys et cela transparaît clairement à travers la page intitulée « D’indispensables réseaux« , qui présente les relations qu’entretient l’association avec d’autres structures associatives, institutionnelles ou professionnelles.

Cette nouvelle partie du site de l’ANPEIP offre un tour d’horizon remarquablement complet de la question des enfants précoces atteints de troubles dys. C’est un gros travail qui a été effectué par l’équipe de bénévoles qui s’en est chargée et cela mérite d’être salué.

Si vous êtes concerné par cette problématique, je vous invite à rejoindre le groupe « Haut potentiel et Dys » sur Enfants Précoces Info pour échanger et partager avec d’autres personnes dans votre cas.

9 commentaires

  1. Je suis heureuse de lire de plus en plus d’articles sur les enfants à HP qui présentent des troubles.
    Notre Marius de 9 ans a été diagnostiqué cet été, apres des mois asez « galères » pour lui et nous : il présentait un potentiel élevé et de lourdes difficultés scolaires que je n’arrivais plus à gérer.
    N’hésitez pas à consulter orthophonistes, psychologues spécialisés, voire ophtalmo, orthoptistes, ORL… pour dresser un bilan complet et détaillé.
    Aujourd’hui nous alternons les thérapies pour accompagner les troubles identifiés, et apres 4 mois les résultats sont plus que satisfaisants !
    Un check up complet que lui et nous ne regrettons pas !

  2. Bonjour à tous et à toutes,

    Notre fils Raphael à été diagnostiqué précoce et dysorthographique. Cela à été un vrai parcours du combattant. Car nous ne savions pas par ou commencé.
    Cela a débuter car en CP, il n’arrivait pas à lire couramment. Nous n’arrivions pas à comprendre pourquoi sachant que pour sa soeur tous c’était bien passer.
    Après avoir changer de pédiatre il nous a prescrit un bilan orthophonique, Qui au départ ne trouvait rien si ce n’est une méthode de lecture inadaptée. En 6 mois à concurrence de 30 minutes par semaine, il à appris à lire. 5je participais au séances et je les reproduisait à la maison)
    Mais l’orthographe ne venait pas, et à l’école cela se passait mal avec les camarades, et les remarques inappropriées du corps enseignant. « Il a un petit problème quand même Madame ».
    Sauf qu’à la maison il parle avec un langage soutenue depuis 3 ans, il regarde et commente les documentaires d’adultes, ex « la gestion de l’eau dans les grandes métropole ». Pose des questions dès qu’il entend un mot qu’il ne connait pas et l’utilise après au bon moment.
    Bref,un enfants qui ne ressemble pas à ses camarades et qui est donc rejeter, voir maltraité par eux, et il est d’accord dès lors ou il a des « amis ».

    Pour faire cesser les remarques désobligeantes à l’école, je me tourne vers un psychologue, pour voir si il n’aurait pas un soucis que je ne peux voir.
    Et la elle nous annonce qu’il n’a pas de retard mental, bien au contraire il est précoce avec un QI élévé.
    OK mais l’école, n’en à que faire, il n’entre pas dans le moule…
    nous avons fini par le mettre à l’école privé, on l’on tiens compte de sa dysorthographie, la précocité est mise en retrait.Mais au moins il suit une scolarité normal.
    Il a un suivi orthophonique deux fois par semaine.
    Il à 12 ans et est en 5ième, il n’a jamais redoublé, sa dysorthographie s’arrange petit à petit. Nous suivons de près les cours qu’il reçoit, Nous les refaisons et/ou les complétons avec lui en fin de journée car il a besoin de précision pour l’intégrer l’utilité d’un cours.
    Il à des matières qui adore et la pas de soucis,il est très sérieux a ses cours, malgré le trouble dys.
    Nous lui avons expliqué avec l’aide des professionnels sa situation, et chaque jour est un challenge pour rendre l’école attractif et intéressante. Nous discutons beaucoup de ses rêves et l’aidons à les canaliser les exprimer.

    Pour la dysorthographie nous suivons actuellement une méthode à la maison qui semble donner de très bons résultats., et nous faisons des dictées.
    Même remplis de fautes nous l’encourageons en lui montrant chaque progrès aussi petits soit il. Car le fait d’être précoce fait qu’il comprends plus de chose et est les prend plus à cœur que nécessaire.
    Voilà un peu notre quotidien.
    Je suis à la recherche de solutions et de conseils.
    Mais aussi de partage avec d’autres parents.

  3. Bonjour.
    Mon fils à 5 ans et il est en dernière année de maternelle. Depuis l’année dernière, on me rapporte souvent qu’il est dans la lune. c’est un enfant calme, très curieux et qui a une très bonne comprehension. il a du mal à jouer avec les autres garçons de sa classe et a même une préférence à jouer avec les filles. Il veut sans cesse être le 1er dans tout. Cette année sa maîtresse m’a parlée du psychologue de l’école et après quelques séances il en est sorti que mon fils est enfant très anxieux. Mais au niveau de l’apprentissage on me dit de ne pas me faire de soucis car tout va bien de se côté là. Je sens un mal être chez lui que je n’arrive pas à comprendre et j’aimerai faire d’avantage pour lui mais le psychologue m’a dit de voir un pédopsychiatre que si ca interféré dans le domaine scolaire. Que faire?

    1. Bonjour,

      Je pense qu’il fait suivre votre instinct, si vous sentez votre fils mal à l’aise rien ne vous empêche de voir quelqu’un de votre côté.
      La scolarité d’un enfant doit être prise en compte de façon globale et sur tous les plans, l’affect est aussi important que les apprentissages.

  4. Bonjour,

    En lisant les commentaires laissés ci-dessus, je ne sais que faire de mon petit bout de chou de 3 ans. Je viens juste de rencontrer sa maîtresse qui m’avait dit que mon fils est très intelligent mais a un problème de concentration. Il ne suit pas les cours. Quand les élèves sont devant le tableau, mon fils se tourne derrière malgré les insistances de la maîtresse. Il ne suit pas il regarde la classe, il croise les bras et regarde le plafond ou les murs pfff ou soit il va derrière et reste là, il ne va pas vers les autres élèves. La maîtresse lui fait donc des jeux de construction et c’est juste à ce moment là qu’il peut faire quelque chose. Mais malgré le fait qu’il ne suit pas les cours, dès que la maîtresse leur fait passer leurs petits tests, mon fils récite tout et fait tout ce qu’elle demande de faire. Par contre, il ne sait pas bien parler. Les enfants de son age et les enfants plus jeunes que lui savent déjà bien parler et c’est ce qui me stresse. Mon enfant a un retard de la langage, il manque de concentration à l’école, il rêve … et on me dit qu’il est intelligent peut être pour ne pas me décevoir. Alors, j’ai peur que mon fils n’aime pas l’école et va droit à l’échec scolaire. Y aurait-il une personne qui peut me dire ce que je dois faire ou ne pas faire pour aider mon enfant car il a réellement un problème de concentration en classe. Merci du fond du cœur.

    1. Bonjour,

      Rassurez-vous, il est encore tôt pour parler d’échec scolaire.
      Cependant si vous soupçonnez un retard de langage, il vaudrait mieux dans un premier temps en parler au médecin qui pourra lui faire faire des tests auditifs, d’élocution, de compréhension…et éventuellement vous envoyer vers un orthophoniste si besoin.

  5. Bonsoir,
    Je suis à la recherche de conseils sur la dysgraphie de mon fils de 8 ans. Il présente un réel trouble graphique avec une écriture le plus souvent illisible, des lettres qui ne sont bien souvent pas sur les lignes, des traits tirés pourtant à la règle mais qui persistent à ne pas être horizontaux et un manque de soin évident dans l’ensemble.
    Mon petit garçon est très maladroit, crispé et semble ne pas trouver un intérêt à la hauteur de sa reflexion quant à cette oppressante nécessité de bien écrire…pour les autres. Actuellement, nous ne rencontrons plus de problème à l’école puisque un dossier PAP a été monté avec le concours de sa neuro-psychologue, néanmoins nous nous posons beaucoup de questions pour son avenir au collège qui arrivera sûrement plus vite que prévu.
    Savez-vous, outre un suivi chez le psycho-motricien qui débutera prochainement, ce que nous pourrions faire au quotidien pour améliorer sa dysgraphie ?
    Merci pour vos conseils avisés, et pour ce site Internet qui est un vrai endroit de partage pour les familles HP !

    1. Bonsoir Aurélie,

      Votre message est ancien et semble ne pas avoir trouvé de réponse. Comment votre fils a-t-il évolué ? Pour ma part, quand j’étais enfant ( précoce), j’écrivais vraiment mal, et j’étais complexée par rapport à l’écriture ronde et jolie des autres filles. Cependant, j’écrivais vite et n’avais pas le problème de la « crampe » ou crispation des enfants dysgraphiques.
      Quand mon fils ainé a commencé à suivre le même parcours avec une écriture assez difficile et très crampée, j’étais démunie. Les enseignants ne savaient pas faire autre chose que de le houspiller. Le salut est venu d’une graphothérapeuthe rencontrée un peu par hasard. Aujourd’hui, mon fils aîné n’aime toujours pas écrire manuellement mais cela va quand même mieux. Moi aussi j’ai toujours une écriture affreuse, mais j’ai pu faire une belle carrière et personne ne s’en souci plus… cela dit la souffrance de l’enfant précoce qui se sent anormale n’est pas à minimiser et il faut vraiment aider votre enfant à se décomplexer et à dédramatiser. La relaxation, des jeux sur la calligraphie japonaise, peuvent aussi aider. Bien à vous. Pascale

  6. Bonjour j ai un fils de 10 ans et demi et qui est cardiac precoce dyspraxique et dysorthographique. Il est suivi par une neuropsychologue car il a des périodes d agressivité. On lui a acheté un putching ball pour qu il puisse évacuer toute la colère qu il a en lui. Ce n est pas facile tous les jours. Il est suivi aussi par une ergothérapeute car c est très difficile pour lui d écrire donc il doit apprendre à se servir d’un ordinateur et malheureusement il n aime pas l ordinateur. Ce qui est dur c est que mon fils est malheureux car il voudrait être comme les autres et que je sais pas comment l’aider car pour couronner le tout il n aime pas l école . J aimerais parfois m arrêter de travailler mais les différents médecins ne sont pas remboursés 50 euros par semaines pour l ergo qu il a depuis 2012 et 50 euros pour la psy qu il voit quand il en ressent le besoin et c est pas avec la MDPH que je vais pouvoir payer car j ai le strict minimum de l allocations de base et que depuis septembre 2015 car je me suis battu pour avoir quelque chose car d après leur conclusion mon fils n est pas assez « handicapés « .

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