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Enfants à haut potentiel : est-ce utile de faire le test ?

Clothilde Colin, fondatrice du cabinet Ysilde Conseil, spécialisé dans l’accompagnement individuel des enfants précoces et des adultes à haut potentiel nous livre son opinion.

Enfant à haut potentiel : est-ce utile de faire le test ?

Le site Aleteai.org nous livre un entretien avec Clothilde Colin, fondatrice du cabinet Ysilde Conseil, spécialisé dans l’accompagnement individuel des enfants précoces et des adultes à haut potentiel, conférencière, et membre de Mensa.

Tout dépend des cas. Si l’enfant grandit dans une gaine affective stable et sécurisée, avec des parents et des professeurs qui connaissent bien la précocité, alors passer le test ne se révèle pas indispensable. Cependant, tous ces paramètres sont rarement réunis ! Il peut donc s’avérer utile de faire passer le test. Cela donne des clés pour comprendre le profil de son enfant, l’accompagner dans ses apprentissages et l’aider à s’épanouir. C’est une validation internationale très fiable qui légitimise tel ou tel comportement, face au corps professoral notamment, qui connaît mal la précocité.

Je partage cette position mesurée pour ce qui me concerne même si je pense qu’il toujours préférable d’être conscient de la précocité de son enfant. J’ajouterais qu’au-delà du résultat brut du test de QI, l’analyse des résultats obtenus aux différents parties de celui-ci apporte un réel plus aux parents qui voudront accompagner efficacement leur enfant tout au long de son développement. Car, comme nous le rappelait Arielle Adda la semaine dernière, ceux-ci peuvent révéler de petites faiblesses plus ou moins latentes qu’il est important de ne pas négliger, sous peine de les voir s’aggraver au fil du temps jusqu’à générer de réelles difficultés.

J’ai également bien apprécié ce passage de l’entretien, qui nous rappelle combien il faut éviter de généraliser lorsqu’on parle d’enfant surdoué. A la question « tous les enfants précoces se ressemblent-ils ? », Clothilde Colin  répond en effet :

Dans ma famille, nous avons tous été des enfants précoces, mais avec des profils différents : moi, je parlais vers un an et demi comme un petit livre, avec du vocabulaire soutenu, comme un petit adulte, tandis que mon frère n’a pas dit un mot jusqu’à ses trois ans, et du jour au lendemain, il s’est mis à parler en alliant le conditionnel, le subjectif, le vocabulaire, les nuances… Mon frère et moi étions deux profils précoces complètement différents, mais dans lesquels on pouvait repérer une fulgurance au niveau de l’apprentissage du langage.

Cet extrait a en outre le mérite de mettre l’accent sur un phénomène que j’ai pu constater avec mes propres enfants. et qui constitue, à mon avis, un signe d’identification de l’enfant précoce très fort ou, à tout le moins, susciter des interrogations, que ce soit dans la version « acquisition précoce du langage » ou « expression tardive d’un langage très élaboré ».

Lire l’article en entier sur Aleteai.org

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