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L’enfant précoce dans sa famille

Le psychiatre Ladislas Kiss nous rappelle l’importance primordiale du rôle de la famille dans le bon développement de l’enfant intellectuellement précoce.

L'enfant précoce dans sa famille

Dans un long article dédié à l’enfant précoce, le psychiatre Ladislas Kiss rappelle que la famille tient le premier rôle dans l’éducation des enfants (et des enfants à haut potentiel tout particulièrement) et qu’il est nécessaire que le cadre familial soit serein.

Cet article souhaite alerter les parents d’enfants précoces sur certaines situations qui pourraient constituer des entraves au bon développement de l’enfant en devenir.

S’agissant de l’enfant précoce en particulier, il nous rappelle que ses caractéristiques et sa sensibilité sont souvent telles qu’un mauvais accompagnement familial peut aboutir à développer ses pires défauts :

Au final, il est souhaitable de considérer l’enfant précoce intellectuellement comme un enfant normal dont le degré d’intelligence émotionnelle et les performances instrumentales exacerbent selon les sujets et les contextes aussi bien ses qualités que ses défauts.

Il relève des schémas familiaux difficiles, qui peuvent être source de mauvaise adaptation ou encore vers lesquels une précocité mal accompagnée pourrait dévier :

Il existe aussi des enfants précoces « mal élevés » ou « mal soutenus » qui utilisent inconsciemment leur intelligence pour créer des blocages au plan des apprentissages, qui s’embourbent dans des échecs par autodépréciation ou qui génèrent des conflits relationnels familiaux et scolaires.

Parmi ceux-ci, ceux qui me semblent le plus probables et pertinents en matière de précocité sont :

 – celui des parents qui ne parlent que de résultats scolaires à la maison : pPar cette attitude, ils poussent leur enfant dans des comportements d’opposition, d’autodépréciation ou de soumission excessive qui témoignent d’un sentiment d’être mal aimé ou de ne pas être à la hauteur des espérances parentales.

– le cas trop fréquent de l’enfant précoce intellectuellement qui n’a pu intégrer de limites éducatives et sociales saines ou qui perturbe la vie en collectivité par ses caprices, ses exigences, son agitation.

– la naissance de petits frères ou petites sœurs, même bien accueillie, entraîne toujours des conflits psychiques de rivalité, plus ou moins exprimés, qui tendent parfois à entraver l’investissement scolaire. En effet ce n’est pas parce que l’enfant n’exprime rien face à un évènement qu’il ne ressent rien ou qu’il n’en garde pas les traces au fond de son psychisme.

La liste est longue et pourrait s’appliquer à tous les enfants, précoces ou non.

Cependant il nous semble bon de rappeler que les enfants précoces comprennent très bien ce qui se passe autour d’eux, saisissent les failles dans leur entourage et sont pour certains des éponges émotionnelles, ainsi il est salutaire pour eux de grandir dans un environnement à la fois bienveillant et strict, porteur de limites bien définies.

Lire l’article en entier sur Futura sciences

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