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Comment détecter et aider les enfants précoces ?

Dans son émission Allô Europe 1, Héléna Morna recevait hier la psychologue Jeanne Siaud-Facchin pour tenter de répondre à la question.

Jeanne Siaud-Facchin

C’était le sujet abordé hier, 19 janvier, par Héléna Morna, dans la cadre de son émission quotidienne « Allô Europe 1 « . Pour l’occasion, l’animatrice recevait Jeanne Siaud-Facchin, psychologue spécialiste du haut potentiel intellectuel et Sophie de Tarlé, rédactrice en chef du Figaro Etudiant.

Je vous laisse découvrir l’émission en l’écoutant à l’aide du lecteur ci-dessous afin que vous vous en fassiez votre propre idée et que nous puissions en discuter à travers vos commentaires. N’hésitez pas à donner votre avis, à dire ce que vous avez apprécié mais aussi ce qui vous semble critiquable. Je suis curieux de connaître votre opinion.

Pour ma part, je me contenterai d’une remarque sur la présentation même de l’émission, qui nous dit en substance :

2 à 3% de la population entre dans la case « surdoués », une caractéristique en partie héréditaire. On estime à 900.000 le nombre d’enfants surdoués en France, soit un à deux par classe. On pourrait penser qu’ils surfent sur la réussite mais d’autres chiffres attestent du contraire : 70% des élèves surdoués sont en échec scolaire.

Sur les 900.000 d’abord, il me semble qu’un simple calcul suffit à démentir ce chiffre surréaliste. Même en calculant au plus large, c’est à dire 3 % (statistiquement on serait plus près de 2,28 %) d’une population de 16 millions d’enfants et d’adolescents entre 0 et 20 ans, on obtient seulement le chiffre de 480.000 personnes concernées, ce qui n’est pas rien mais représente tout juste un peu plus de la moitié des 900.000 annoncés.

Ensuite, le pourcentage de 70 % d’enfants surdoués en échec scolaire est tout simplement fantaisiste et sorti de nulle part. Même les associations de parents ne parlent que de 30 % environ d’enfants concernés. En réalité, aucun chiffre fiable ne peut être donné en la matière car, pour cela, il faudrait savoir précisément qui est surdoué dans une classe, ce qui suppose un dépistage généralisé qui n’existe pas en France.

Que ces mises au point ne vous empêchent pas d’écouter l’émission  ni de donner votre avis.

Voir la page de l’émission

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