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Arielle Adda combat les idées reçues sur les enfants surdoués

Dans sa chronique mensuelle du journal des femmes, Arielle Adda s’attaque au misérabilisme qui, selon elle, entoure trop souvent la question des enfants doués.

Arielle Adda

Dans le cadre de sa chronique mensuelle sur le site du Journal des femmes, Arielle Adda aborde ce mois-ci la question des idées reçues à propos des enfants doués.

Le livre de l'enfant doué - Arielle AddaLa psychologue spécialisée dresse d’emblée un tableau peu flatteur de la situation faite aux surdoués par une certaine presse ou le monde de l’édition qui multiplient les publications catastrophistes et anxiogènes pour les jeunes précoces et leurs familles. Certains n’hésitant pas à assimiler la différence des individus à haut potentiel à une maladie ou, du moins,  un trouble, qu’il faudrait soigner, voire rééduquer, sous peine de voir s’abattre sur eux de terribles conséquences.

Il semblerait que, ces derniers temps, une vague de misérabilisme déferle sur les personnes douées, enfants comme adultes. A en croire les idées qui circulent, il faut bien se rendre à l’évidence : les personnes douées sont très malheureuses, elles seraient, en fait, accablées par un destin qui les dépasse, avant de les écraser. Elles n’ont pas choisi ce sort funeste, il convient donc de les plaindre, de leur porter assistance dans la mesure du possible, mais cette aide,  que des âmes généreuses sont toutes prêtes à apporter, n’est pas toujours bien reçue.

Ainsi, on envisage de créer des classes pour enfants « différents » : elles regrouperaient les enfants doués, avec ceux qui présentent des troubles tels que la dyslexie. Un livre est paru récemment pour aider les parents en détresse, « lorsque votre enfant souffre de troubles plus ou moins sévères – précocité, dyslexie, harcèlement, hyperactivité, anxiété scolaire, maladie somatique etc.- vous vous sentez rapidement perdu… ». (Fatma Bouvet de la Maisonneuve « Enfants et Parents en souffrance » Editions Odile Jacob). On conçoit bien que les parents d’enfants doués puissent être anéantis à la perspective des difficultés qu’ils vont rencontrer.

Je dois dire que je partage totalement le point de vue d’Arielle Adda sur ce point.  Une telle présentation du sujet a peut-être été nécessaire pour donner au phénomène qui nous intéresse la visibilité qu’il n’avait pas jusqu’au début des années 2000, mais aujourd’hui, il est sans doute temps de redresser la barre et d’expliquer que, non, il n’y a pas de fatalité à mal vivre sa différence et que celle-ci constitue bien un avantage dans la vie quotidienne, pour peu que l’environnement, familial, scolaire ou, plus tard, professionnel en tienne compte. En la matière, comme bien souvent, « l’enfer c’est les autres ».

Le don intellectuel est exercé avec tant de naturel qu’il n’étonne pas, c’est quand il n’est pas compris comme tel qu’il déclenche des torrents de désordres.
Lorsque l’enfant doué se sent compris, reconnu, apprécié pour ce qu’il est réellement, il est absolument enchanté, il donne avec joie le meilleur de lui-même.

Lire l’article complet sur Le journal des femmes

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