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Adulte à haut potentiel et vie professionnelle, comment s’épanouir ?

Le haut potentiel est souvent présenté comme une source de souffrance ou d’inadaptabilité, y compris dans le milieu professionnel. Est-ce réellement le cas ?

Le témoignage d'un homme surdoué

À l’image de l’enfant à l’école, l’adulte à haut potentiel peut vivre dans sa vie privée et professionnelle des décalages qui, inexpliqués, se transforment en sources de mal-être. Est-ce une fatalité ? La lecture de l’article Top Santé consacré à la vie professionnelle des adultes vous apprendra, à travers 6 conseils fort utiles, comment valoriser ces différences.

Pour conserver les parallèle avec les enfants à haut potentiel, les adultes qu’ils sont devenus gardent les mêmes caractéristiques cognitives et psychologiques, à la fois en termes de besoins et d’intensité. À la différence des enfants, ils deviennent plus en mesure d’effectuer un travail sur eux-mêmes afin de comprendre et de s’approprier leurs atouts et/ou faiblesses, et de composer avec.

La connaissance de soi, de ses besoins, envies, moteurs, priorités du moment, sont pour l’adulte à haut potentiel des points déterminants dont il doit prendre conscience pour tenter de les accommoder au mieux avec sa vie professionnelle. Il doit garder à l’esprit que certaines de ses attentes et exigences lui sont propres, en lien ou non avec le haut potentiel, afin que selon les circonstances, le cadre professionnel puisse être plus ou moins élargi ou adapté sans susciter de maladresses ou incompréhensions.

Je me souviens avoir provoqué une vive réaction de mes collègues dans mes premières années de travail, lorsque je cherchais à comprendre « par le menu » leur tâche qui n’avait que des implications indirectes sur la mienne mais dont l’analyse s’avérait nécessaire, pour moi et moi seulement, pour avancer. J’ignorais encore que le haut potentiel allait influencer ma vie…

Ce besoin de sens, de précision, un certain côté perfectionniste, présents chez l’enfant à haut potentiel, ou toute autre caractéristique spécifique, risque fort de perdurer à l’âge adulte… Ses effets négatifs, par contre, peuvent être atténués par un travail sur soi, par une mise en situation bénéfices/risques selon le contexte, par des efforts de relativisation, de lâcher-prise…

L’acceptation (voire l’identification en cas de doute) est par conséquent le premier très bon conseil donné par le magazine Top Santé. Elle est la condition nécessaire à une vie professionnelle épanouie, ou maîtrisée, dès lors que vous l’exercez dans un cadre prédéfini.

La sphère professionnelle est encadrée par des règles à suivre et par des objectifs propres à chaque business model. Pour le salarié surdoué, il s’agit d’un moule dans lequel il s’avère difficile de s’épanouir, tant sa conception du travail rejoint peu souvent celle des employeurs. L’enjeu sera donc de trouver un métier dans une structure en adéquation avec vos besoins les plus élémentaires : une certaine liberté dans la réalisation de vos missions et un climat de confiance entre la hiérarchie et vous-même.

https://www.topsante.com/forme-bien-etre/bien-dans-ma-peau/6-conseils-pour-ne-plus-souffrir-au-travail-646990

Reconnaître sa différence pour la transformer en atout, tel est l’objectif, constructif, des conseils formulés dans cet article.

D’expérience, je crois pouvoir dire que les personnes dites hypersensibles ou très empathiques ressentent très tôt ou rapidement les situations d’inconfort dans le contexte ou les relations professionnelles. Elles le vivent de façon presque instinctive et le ressentent intensément. Ces ressentis seront mieux vécus s’ils peuvent être analysés et expliqués avec ce filtre du haut potentiel, pour s’adapter ou trouver une meilleure solution.

Votre sensibilité de manière générale, mais aussi votre empathie et votre intuitivité vous permettront de comprendre rapidement l’environnement dans lequel vous et vos collègues de travail évoluez.

https://www.topsante.com/forme-bien-etre/bien-dans-ma-peau/6-conseils-pour-ne-plus-souffrir-au-travail-646990

Le haut potentiel, c’est pour la vie, comme l’écrit Chloé Romengas dans son deuxième ouvrage.

Il ne doit pas pour autant devenir prépondérant. Le haut potentiel intellectuel n’est pas une marque de fabrique, mais n’est néanmoins pas négligeable sur un plan personnel afin de s’accepter en toute sérénité.

Je recommande en complément la lecture de « Rayures et ratures -2- Pour la vie« , à tous ceux et celles qui ont envie de faire un joli voyage à travers les âges en compagnie de personnes à haut potentiel.

Lire l’article en entier sur Topsanté.com

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