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A l’occasion du bilan psychologique de ma fille, j’ai découvert mon propre haut potentiel

Hervé a 47 ans. Lorsque sa femme et lui ont décidé de faire tester leur petite fille, inadaptée à l’école, ils ont décidé de l’accompagner dans cette démarche et de passer un test eux-aussi.

haut potentiel intellectuel : connaître sa différence est primordial !

Le résultat ne s’est pas fait attendre. Les parents de la petite Alice sont surdoués tous les deux, comme leur petite fille. C’est une chose courante, l’héritabilité du QI étant très forte, plus que celle de la couleur des yeux par exemple.

La découverte du haut potentiel de la famille est bénéfique pour tout le monde. Alice comprend d’où provient son malaise à l’école et ses parents s’informent sur le sujet pour mieux l’accompagner.

Dès qu’elle a su pourquoi elle se sentait si mal en classe, et quelles solutions allaient être mises en oeuvre pour améliorer sa situation, Alice s’est tranquillisée et a cessé d’avoir mal au ventre chaque matin avant d’aller à l’école. Quant à Fabienne et moi, cette nouvelle nous a poussés à approfondir la question, afin de comprendre son fonctionnement et à faire en sorte que cette différence ne devienne pas un handicap, et ne l’empêche pas d’être heureuse et de grandir paisiblement.

C’est à l’occasion de ses lectures qu’Hervé prend lui aussi peu à peu conscience de sa différence.

Plus je potassais le sujet, plus ma manière de fonctionner dans mon enfance et mon adolescence me revenaient en mémoire : la curiosité, la rapidité de compréhension, le rejet de l’autorité, un doute fondamental, le sentiment de ne pas être comme les autres, le besoin de rassembler beaucoup d’informations en vrac sans les ordonner de façon linéaire pour me faire une idée globale d’un sujet, la manie d’attendre le dernier moment pour aboutir au résultat, presque comme un défi…

A 15 ans, l’autre fille d’Hervé, Eléonore n’a pas souhaité passer le test, bien que sa personnalité présente de grosses concordances avec celle de sa sœur cadette. Aux dires de son papa, l’appartenance au groupe de ses camarades prime aujourd’hui sur la confirmation de sa différence, ce qui est caractéristique de nombreuses jeunes filles surdouées au profil discret.

J ’ai mesuré la chance que j’ai : même si notre famille est trop ceci ou trop cela, notre “douance” est considérée comme harmonieuse, ce qui nous permet finalement de fonctionner sans heurts : trop, mais sans excès…

Je vous invite à lire lire le témoignage d’Hervé en entier sur Psychologies.com et à en discuter à travers vos commentaires si vous le souhaitez. Comme lui, avez-vous profité du bilan de votre enfant pour vous interroger sur votre propre haut potentiel ? Avez-vous ressenti le besoin d’en savoir plus ?

1 commentaire

  1. j’ai exactement ressenti la même chose en me reniegnant sur la douance pour mon fils ainé, c’est là que j’ai compris que finalement cette sensation d’être différente est bien réel…

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