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Qu’est-ce qu’un enfant à haut potentiel intellectuel et comment l’accompagner ?

Qu’est-ce qu’un enfant à haut potentiel intellectuel ? En quoi ces jeunes diffèrent-ils des autres enfants, et comment les aider au mieux pour qu’ils s’épanouissent ?

Comment améliorer les compétences sociales des enfants surdoués ?

Cet article publié la semaine dernière sur L’Humanité aborde quelques grands thèmes du haut potentiel intellectuel, de la nécessité de passer une tes de QI à leur reconnaissance en milieu scolaire, le tout avec l’intervention de Frédérique Cluzeau, présidente de l’ANPEIP.

Dans l’imaginaire collectif et jusqu’à il y a peu de temps, l’enfant surdoué était automatiquement associé à l’image du petit génie excellent en tout et tout particulièrement en sciences. Si c’est bien le cas d’une partie d’entre eux, d’autres peuvent aussi bien rencontrer toutes sortes de problèmes au cours de leur scolarité et même plus tard. Cela dit, si le haut potentiel intellectuel n’exempte en rien le concerné des tracas que chacun traverse dans la vie, ce n’est pas non plus une maladie ni une fatalité, mais une chance du moment qu’il est bien géré et accompagné.

Il existe de nombreux signes qui peuvent caractériser le haut potentiel intellectuel, mais le seul moyen fiable et sûr de l’identifier reste à ce jour le test de QI (Quotient Intellectuel) passé auprès d’un psychologue qualifié. Aucun autre test comme on en trouve beaucoup en ligne ou dans les magazines ne peut se substituer à un test réel, qui plus est lorsque l’on souhaite faire valoir le haut potentiel de son enfant auprès d’un établissement scolaire par exemple.

Parmi ces caractéristiques communes à une large majorité de personnes, enfants comme adultes, à haut potentiel, on trouve entre autres une grande curiosité, une sensibilité exacerbée ou encore la « pensée en arborescence ».

Chez les personnes à haut potentiel, on observe le phénomène de pensée en arborescence. Cette dernière, contrairement à la pensée linéaire – la plus commune –, fait naître d’une idée plusieurs autres, et ce, simultanément.

C’est la raison pour laquelle la façon de raisonner des enfants à haut potentiel semble si complexe comparée aux autres. Une idée en amène une autre, et ce extrêmement rapidement ; il en résulte souvent une difficulté de la part de l’enfant à expliquer comment il en est arrivé là. L’exemple le plus flagrant est celui du problème de mathématiques. De nombreux enfants à haut potentiel réussissent à parvenir très rapidement à un résultat exact. Cependant, la méthodologie en vigueur impose une justification ; ils doivent expliquer comment ils sont parvenus à cette solution, chose dont ils sont incapables tant le cheminement de leur pensée était instinctif et leur semblait tout simplement évident.

Outre les situations purement scolaires, ce raisonnement particulier peut aussi avoir un impact sur les relations sociales avec d’autres personnes, notamment les enfants du même âge. Ceux-ci n’ont en général pas les mêmes préoccupations et ne comprennent pas forcément où l’enfant à haut potentiel veut en venir lorsqu’il s’exprime tant la différence se fait sentir.

Que ce soit en classe ou à la maison, verbaliser sa particularité ou encore adapter son discours sont le meilleur accompagnement d’un jeune HPI, dont le haut potentiel intellectuel s’accompagne souvent d’un profond besoin d’empathie.

La discussion avec l’enfant est impérative pour éviter qu’il se referme sur lui-même en cas de difficultés et pour tenter de le comprendre afin de l’accompagner au mieux. Par ailleurs, l’échange est aussi un moyen d’enrichir ses connaissances, chose dont il est toujours demandeur en particulier dans les domaines qui le passionnent. La curiosité et la quête de sens sont des éléments très importants du fonctionnement de l’enfant et même de l’adulte à haut potentiel intellectuel. Comme le dit Frédérique Cluzeau en répondant aux trois questions qui closent l’article :

Leur répondre : « C’est comme ça ! » ne marche pas. Les parents doivent s’assurer que leur investissement à l’école ne faiblit pas. Si l’enfant a des facilités dans les petites classes, il n’aura pas besoin de faire l’effort de travailler, d’apprendre à apprendre. Ce qui est préjudiciable pour la suite.

Lire l’article en entier sur Humanite.fr

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