La semaine dernière, l’émission « La Maison des Maternelles » diffusée sur France TV recevait Marjane, une jeune fille à très haut potentiel intellectuel entrée au collège à 8 ans et sa mère, Fatiha.
Pour Marjane, être à haut potentiel, c’est surtout s’ennuyer en classe, être en décalage avec les autres, aborder des sujets plus poussés que les enfants du même âge et sauter des classes. Sa propre expérience transparaît dans ces mots, puisqu’elle parlait avant l’âge d’un an et savait lire presque parfaitement à deux ans.
Bien entendu, cela ne concerne pas tous les enfants surdoués, mais explique parfaitement le décalage qu’elle peut ressentir avec les gens « normaux » et, dans une moindre mesure, celui des enfants « simplement » à haut potentiel. Les centres d’intérêts, les passions parfois exacerbées pour des sujets particuliers, tout cela contribue à créer un écart avec les enfants du même âge dont les préoccupations et la curiosité diffèrent.
Il ne s’agit pas d’une pathologie ni d’un handicap mais d’une spécificité, une « façon d’être au monde ». Les enfants à haut potentiel, qui représentent environ 2% de la population, présentent un intellect surdéveloppé mais peuvent aussi rencontrer des difficultés d’adaptation notamment à l’école. Marjane, est très haut potentiel. Elle a 8 ans et est déjà scolarisée en 6ème. Pour raconter son parcours, qui n’a pas toujours été simple, elle est venue avec sa maman, Fatiha.
Pour traiter le sujet et répondre aux questions des auditeurs, Anne Siaud-Facchin était elle aussi invitée. Ont ainsi pu être évoqués, entre autres, les points suivants :
- Que peut-on mettre en place pour que les enfants à haut potentiel soient épanouis à l’école ?
- Comment savoir si son enfant est à haut potentiel ? Peut-on le savoir dès son plus jeune âge ?
- Quels sont les signes qui permettent de détecter un haut potentiel intellectuel chez l’enfant ?
Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à en discuter en commentaire et sur les forums !