Recherche

Le bonheur dans l’effort et la persévérance chez l’enfant précoce

Pour sa dernière chronique mensuelle dans le journal des femmes, Arielle Adda aborde la question du bonheur des enfants surdoués, notamment à travers le travail et l’épanouissement dans une activité exigeante.

Etre un enfant surdoué, atout ou handicap ?

Dans sa dernière chronique pour le journal des femmes, Arielle Adda nous parle du bonheur chez l’enfant doué et de la façon dont il s’exprime à travers le travail, le goût de l’effort et la satisfaction de la tâche accomplie.

On pense souvent que l’enfant précoce est difficile à satisfaire, que les distractions qui plaisent habituellement aux autres enfants ne l’intéressent guère. Leur fonctionnement est considéré comme si particulier qu’il serait très malaisé de les divertir. De telles affirmations nous montrent que l’enfant à haut potentiel est encore trop méconnu sur certains points. En effet, s’il est parfois exigeant quant à ses activités, il reste très curieux et capable d’explorer tous les aspects d’une d’entre elles avant de s’en lasser, voire même de trouver du plaisir à faire quelque chose qui pourrait a priori apparaître comme ennuyeux au commun des mortels.

Les problèmes surviennent parfois lorsque l’enfant se trouve confronté à l’effort. Bien souvent, un sujet qui l’intéressait de prime abord le rebute lorsqu’il doit commencer à fournir un vrai travail, nécessitant une persévérance pas toujours naturelle chez lui. L’enthousiasme de la découverte initial peut alors rapidement laisser place à la désillusion. Le risque est important que l’enfant se mette à papillonner d’un domaine à l’autre, sans jamais se fixer sur un sujet précis.

Il arrive que l’enfant doué soit rebuté par les difficultés qui se présentent à lui ou par la quantité de travail à réaliser, au point de ne plus vouloir en entendre parler. C’est aussi le cas quand il peine à trouver du sens dans ce qu’il fait, particulièrement dans le domaine scolaire.

Les parents se trouvent parfois dans l’incapacité de remotiver leur enfant et baissent les bras, quitte à ce que celui-ci ci le regrette des années plus tard. C’est le cas de nombreux adultes qui, avec le recul, se rendent compte des possibilités qu’ils ont ratées ou rejetées et pensent avec nostalgie à ce qu’ils auraient pu faire d’autre dans leur vie s’ils avaient été capables de persévérer. Parfois, heureusement, ils décident de renouer avec leurs anciennes passions et plus mûrs, plus adaptables, ils y prennent un nouveau plaisir qui leur permet de renouer avec un certain bonheur.

S’ils passent le cap de la réussite atteinte sans effort en découvrant la valeur de l’apprentissage, ils connaissent le plaisir d’associer effort et progrès qu’il entraîne.

Pour éviter cela, il est souvent bénéfique pour l’enfant de se trouver en présence de camarades du même âge, qui lui ressemblent et qui pourront l’aider en cas de besoin. Un même intérêt les liant, ils peuvent ainsi se soutenir mutuellement afin d’arriver plus certainement au terme de leur projet.

L’amitié avec un semblable, un frère, demeure le plus précieux des cadeaux.

Plus la difficulté est importante, plus la joie de l’avoir surmontée sera éclatante. Au contraire, une réussite sans obstacles serait monotone et priverait l’enfant doué du gain de confiance en soi dont il pourrait avoir besoin.

On ne doit jamais oublier que le goût du défi reste un élément essentiel dans la vie des enfants doués : il est impératif qu’ils se mesurent avec une difficulté qu’ils ne sont pas assurés de surmonter.

Ce qui vaut d’ailleurs aussi pour les adultes : le fait de ne pas s’ennuyer dans son travail et ses loisirs passe par la mise à l’épreuve, quel qu’en soit le résultat. La victoire entraînera un regain de bonheur et si la défaite peut démoraliser au départ, il y a fort à parier qu’elle permettra à la personne de rebondir et d’approfondir son sujet.

Comme à son habitude, Arielle Adda termine sa chronique avec quelques conseils judicieux que je vous invite à aller lire et à mettre en pratique pour aider votre enfant à s’épanouir dans le travail.

Lire la chronique d’Arielle Adda en entier sur le journal des femmes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.