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Un entretien vidéo sur les surdoués ordinaires

Qu’est-ce qu’un surdoué ordinaire ? Les invités de l’émission Hors norme tentent de répondre à cette question épineuse.

Les surdoués et la norme

En compagnie de Nicolas Gauvrit, auteur de Les surdoués ordinaires, de Gabriel Wahl, auteur de Les adultes surdoués, de Simone Huon, consultante pour enfants THPI et enseignante référente auprès de l’Education Nationale et de Carlos Tinoco, auteur de Les surdoués et les autres, penser l’écart, le magazine Hors Norme, réalisé dans le cadre d’un examen de BTS Audiovisuel au lycée Suger à Saint-Denis traite du sujet  » les surdoués ordinaires « 

Avec l’aide des spécialistes présents, cette émission tente d’expliquer ce que l’on entend aujourd’hui par « personne surdouée » et ce que cela implique.

Qu’est-ce qu’un surdoué ? Est-ce le terme adéquat ?

La définition même de la notion de surdouement est encore sujette à interprétations ou à désaccords. La notion qui permet de rassembler au maximum est sa définition en termes d’intelligence, on parlera de personne d’intelligence générale supérieure, définie par un QI approchant globalement 130, soit personne à haut QI.

Le surdoué est-il bon partout ?

Statistiquement on constate une homogénéité et donc une facilité globale dans tous les domaines. Le traitement de l’information est plus rapide et plus aisé en tout pour la personne à haut QI.  De même la personne à haut quotient intellectuel rencontre les difficultés de tous les autres, mais plutôt en moindres proportions.

Des fragilités spécifiques liées au haut QI peuvent néanmoins apparaître : celles liées à l’ennui, le décalage du jeune enfant lié au milieu, scolaire en particulier, dans lequel lui évolue différemment, la dyssynchronie provenant du décalage entre ses capacités de résistance affectives et centres d’intérêts.

Au delà des questions sur la terminologie, la vraie question est de permettre à l’individu à haut potentiel de mobiliser ses capacités.

Qu’en est-il à l’école ?

Les dispositifs pour EIP existent théoriquement et dans les textes, mais ils restent difficiles à appliquer sur le terrain. Un manque de référents académiques est aussi à déplorer.

Et dans le milieu professionnel ?

La perception du surdoué est à double tranchant. Il est perçu comme quelqu’un :

  • qui présente beaucoup d’opportunités,
  • avec un potentiel non exprimable dans un cadre trop rigide,
  • en marge du groupe.

Un bel exemple est celui du HPDP (High potentiel developement programm), mis en place en entreprise afin de tenir compte à la fois de la personnalité, des talents, des aptitudes, et surtout du sens recherché au travail par la personne à haut quotient intellectuel. Le regard, à la fois original et critique posé par la personne à haut potentiel sur les situations de travail est valorisé afin de pointer les problèmes et de permettre d’accélérer sur certains sujets.

Dans ce cadre, pour l’entreprise, le surdoué serait plutôt un élément positif, avec un talent dont elle doit profiter. Parallèlement ses talents lui permettent d’obtenir les meilleurs postes.

En conclusion, cet entretien apporte une vision positive du haut potentiel, trop souvent mal connoté. Le surdouement reste une chance dont il faut savoir profiter et en faire profiter la société toute entière.

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