Recherche

L’enfant précoce et ses grands-parents

Dans sa publication mensuelle, Arielle Adda nous livre ses réflexions sur la relation qu’entretiennent les enfants surdoués avec leurs grands-parents.

L'enfant précoce et ses grands-parents

Au mois de mars, la chronique mensuelle d’Arielle Adda pour le journal des femmes s’intéresse à la relation privilégiée que peuvent entretenir les enfants précoces avec leurs grands-parents. Un beau sujet traité avec beaucoup de sensibilité par la psychologue.

A notre époque, les parents sont bien souvent trop occupés par leur travail et des obligations en tous genres pour consacrer plus de temps à leurs enfants. les petits précoces, curieux de tout et avides de connaissances restent parfois sur leur faim et ne profitent pas pleinement de l’expérience des adultes pour étancher leur soif d’apprentissage.

Pendant ce temps placé entre parenthèses, hors de la routine ordinaire, les grands parents peuvent faire partager leurs passions à leurs petits enfants avec une latitude dans le choix de ces savoirs qu’ils dispensent généreusement : les générations à venir auront recueilli ces connaissances précieuses, elles les auront gardées avec soin. Les enfants savent d’instinct que ce savoir remontant à un passé longtemps nourri d’expériences vécues est impossible à remplacer. Loin de le considérer comme désuet et dépassé, ils le considèrent comme un trésor à conserver soigneusement.

Cette proximité avec des grands-parents attentifs et intéressants est un vrai plus pour les enfants précoces qui peuvent ainsi mieux connaître l’histoire familiale, le passé de leurs aînés ou encore découvrir leurs passions insoupçonnées.

On sait que les enfants doués aiment la compagnie des adultes, elle devient encore plus appréciable quand l’affectivité s’en mêle. Les grand-mères sont souvent des confidentes idéales pour les aléas d’une sensibilité encore débordante. Leur sagesse leur permettra d’écouter des histoires qui plongeraient les parents dans des tourments peut-être sans remède. Leurs enfants préfèrent leur épargner ces émotions nocives qui ne rendront service à personne : les parents seront trop bouleversés, du moins sur le moment, pour savoir comment réagir avec mesure, et leurs enfants terriblement ennuyés de les accabler avec des événements sur lesquels ils n’ont aucun pouvoir.

Les grands-pères occupent parfois la place vacante d’un modèle masculin : ils ne se dérobent pas et goûtent cette complicité particulière qui s’établit pour le bonheur des deux protagonistes. Chacun sait ce qu’il apporte à l’autre, sans en parler directement pour ne pas troubler cette entente. Les mères esseulées reconnaissent la valeur de ce lien qui s’établit et les soulage.

Il y aurait beaucoup à dire sur les relations entre enfants précoces et grands-parents. Dans sa chronique, Arielle Adda lève un coin du voile. Nous vous proposerons prochainement d’aborder plus longuement ce sujet passionnant. En attendant, n’hésitez pas à entamer la discussion à travers vos commentaires et, si vous êtes vous-même papi ou mamie d’un enfant surdoué, rejoignez le groupe des Grands-parents d’enfants précoces que nous venons de créer à votre intention.

Lire la chronique d’Arielle Adda en entier

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.