C’est en tout cas ce que tend à démontrer une étude menée par des chercheurs de l’université d’Edimbourg, capitale écossaise sur une cohorte de plus de 65.000 hommes et femmes dont le QI avait été préalablement évalué à l’âge de 11 ans.
Les chercheurs ont pris en compte les différents facteurs susceptibles d’intervenir et d’influencer les résultats comme l’âge et le statut socio-économique.
Ils ont constaté qu’une intelligence élevée à l’âge de 11 ans était corrélée à un risque de décès plus faible à 79 ans.
Un résultat élevé au test de QI était par exemple associé à un risque de décès par maladie respiratoire réduit de 28%. Le risque s’abaissait de 25% pour une mort par maladie coronarienne et de 24% par risque d’attaque cérébrale.
Cette différence en faveur des personnes surdouées est valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Elle se confirme également pour ce qui concerne les blessures mortelles, les cancers liés au tabagisme, tels ceux des poumons et de l’estomac, les atteintes digestives et les démences. Le lien semble moins évident pour ce qui concerne les décès imputables à d’autres formes de cancers.
Sans grande surprise, il semble que les aspects génétiques jouent un rôle prépondérant dans cette plus grande longévité des personnes surdouées mais d’autres études plus approfondies devront être menées pour le confirmer.