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Les 10 particularités qui minent la vie des adultes surdoués

Pour le Huffington Post, Valérie Foussier énumère 10 traits de caractères qui, selon elle, empoisonnent la vie des adultes surdoués.

L'adulte surdoué

Le sujet est à la mode et fait aujourd’hui l’objet d’un article de Valérie Foussier, médecin endocrinologue et auteur de Adultes surdoués, cadeau ou fardeau ?, sur le Huffington Post.

Comme le titre original, « Les 10 traits de caractères qui empoisonnent la vie des adultes surdoués », l’indique, il s’agit là d’une énumération de caractéristiques attribuées aux personnes à haut potentiel. On parle ici des adultes mais cela recoupe bien évidemment des traits de personnalités qui peuvent se trouver chez les enfants. Personnellement je déplore l’utilisation du terme « empoisonnent » dans le titre car je trouve, au contraire, que les spécificités évoquées, bien utilisées, représentent autant de forces potentielles.

Bien entendu et comme toujours avec ce genre de listes, il ne faut pas prendre les 10 particularités énumérées comme un ensemble qui se retrouverait tout entier dans chaque adulte concerné. De la même façon, chaque lecteur pourra trouver matière à se reconnaître dans l’un ou l’autre des exemples données, ce qui n’en fera pas automatiquement une personne surdouée. On ne le dira jamais assez, seul le test de QI pratiqué par un psychologue compétent pourra apporter une réponse indiscutable en la matière.

L’auteur de l’article aborde tour à tour des notions aussi diverses que l’empathie ou la gentillesse, la vitesse d’exécution, la résilience, la créativité ou encore la recherche de vérité et de justice.

Quelques (trop) rares pistes sont données pour que chacun puisse mieux tenir compte de ses particularités dans sa vie quotidienne et en faire des forces plus que des risques potentiels. Il n’est pas inutile de les lire en tant que parent pour pouvoir prendre les devants et ne pas laisser son enfant les découvrir lui-même trop tardivement. Par exemple pour ce qui est de l’hyperactivité cérébrale :

Vos neurones sont en permanence en ébullition. Rien ne vous échappe et surtout pas le plus futile détail qui a pour vous son importance. Cette vigilance constance vous permet de trouver des solutions quand d’autres dorment ou baissent leur garde. On vient vous chercher pour votre incapacité de vous arrêter de penser. Cependant sans bouton stop, un bruit de fond mental mêlé à une imagination débordante vous empêche de trouver le calme et projette une ombre de peur, de souffrance. Le simple fait d’imaginer une situation peut déclencher la tempête dans les profondeurs. Vous la vivez comme si elle était réelle. L’absence de contrôle des pensées, génère des sensations physiques : palpitations, douleurs thoraciques, sueurs, tremblement, malaise, gestes incontrôlés, casse. Cette impossibilité à dompter les pensées négatives fait le lit des obsessions. Une spirale infernale. L’angoisse monte, les pensées morbides fusent et deviennent de plus en plus destructrices avec une tendance à l’inaction. L’angoisse bloque l’action qui canaliserait justement cette angoisse folle. Ce cercle vicieux peut être coupé net en insérant ce bouton off, qui permet de capter l’attention ce qui refrène les idées noires. Ce peut être un support visuel doux ou une œuvre dérivative comme une activité physique ou artistique, un rangement minutieux. En vous dissociant du mental dans la simplicité un cours instant votre cerveau sera bien plus performant sans parasite.

Au final, voici un article qui mérite d’être lu avec un œil critique et un peu de recul, y compris sur soi-même.

Lire l’article de Valérie Foussier

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