L’hebdo québécois Rive Nord, dont nous avons déjà repris une information aujourd’hui sur EIP a également publié le témoignage de Jacynthe, maman de Xavier, Zackary et Mathilde, trois jeunes enfants surdoués entre 5 et 9 ans.
À 2 ans, leur langage était assez développé; ils employaient des expressions comme, »c’est extraordinaire », et à 3 ans, ils pouvaient faire des casse-têtes de 100 morceaux », illustre celle qui est enseignante de profession.
N’ayant pas fréquenté de service de garde avant de faire leur entrée à la maternelle, Jacynthe se souvient que tout se passait bien à la maison pour ses garçons. Elle était consciente du haut potentiel intellectuel de ceux-ci, mais n’avait pas poussé les investigations plus loin.
L’entrée à l’école a ensuite bouleversé le quotidien de la famille lanaudoise.
« L’école a beaucoup changé mes enfants. Les frustrations et l’agressivité ont commencé à apparaître à partir de là », relate la maman.
« Je me sens débordée. C’est très demandant et exigeant », ajoute-t-elle.
Troubles du comportement,à l’école et à la maison, dyslexie, hypersensibilité, dyspraxie, rien ne sera épargné à la famille. Pourtant, Jacynthe, veut insister sur le bon côté des choses.
Mais les enfants à haut potentiel intellectuel n’amènent pas que des difficultés, tient à préciser Jacynthe. « Ils sont capables de plein de choses. Ce sont comme de mini adultes avec qui on peut entretenir une grande complicité et une belle dynamique », avance-t-elle en mentionnant que pour sa part, les garçons sont souvent impliqués dans les prises de décision.
Aujourd’hui, la famille a opté pour l’école à la maison et souhaite privilégier l’épanouissement des enfants en tenant largement compte de leurs centres d’intérêt, avec des résultats positifs pour le moment.