Certes, le titre de l’article est racoleur, mais on ne pouvait sans doute guère attendre mieux des rédacteurs du magazine Gala. En réalité, l’article lui-même mérite qu’on s’y intéresse, du fait des interventions du pédopsychiatre Gabriel Wahl, auteur du Que-sais-je ? sobrement intitulé Les enfants intellectuellement précoces.
En effet, parmi les exemples d’enfants de stars surdoués qui se succèdent (et que je vous laisse découvrir sur l’article original si le cœur vous en dit), le docteur Wahl nous livre quelques observations utiles et judicieuses, comme, par exemple, celle sur la persistance des capacités des jeunes précoces à l’âge adulte.
Une variété de talents et de centres d’intérêt typique de ce qu’on appelle les enfants « précoces » – un adjectif qui a tendance aujourd’hui à être préféré à celui de surdoué. Sans doute parce qu’il fait moins peur. Le mot « suggère que ces enfants ont seulement un peu d’avance sur leurs camarades. En réalité, l’enfant précoce deviendra grand et restera surdoué toute sa vie ».
Ou encore, cette remarque qui permet de relativiser la victimisation dont font trop fréquemment preuve les médias à l’encontre des enfants à haut potentiel.
« On est passé, poursuit le psychiatre, d’une période d’euphorie à une dramatisation sans nuance : au secours, mon enfant est surdoué, il va connaître des problèmes de scolarité, d’adaptation… Bref, d’un excès à un autre. La réalité est que la majorité de ceux qui ont un quotient intellectuel (QI) haut de gamme sont très heureux de leur sort. Il est toujours plus agréable d’être félicité pour un 16 de moyenne et de bien gagner sa vie parce qu’on a obtenu de bons diplômes que de se sentir dépassé et laissé pour compte. »
Je vous laisse découvrir le reste de l’article directement sur le site du magazine Gala si vous souhaitez en savoir plus.