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Lorsque l’Education nationale a du mal à identifier les enfants précoces.

Le site du journal Le Figaro nous livre en ce début d’année un article présentant deux initiatives en faveur d’une meilleure prise en compte des besoins des enfants précoces à l’école.

Comme en écho à nos voeux pour l’année 2015 des enfants précoces, le site Internet du journal Le Figaro publie aujourd’hui un article au sujet de la prise en compte des besoins spécifiques de ceux-ci par les services de l’Education nationale. Intitulé « Quand l’Education nationale peine à détecter les élèves précoces », cet article dresse le tableau de quelques initiatives mises en place par l’administration ou le secteur privé.

Le collège public Charcot, par exemple, accueille depuis une dizaine d’années des enfants précoces rencontrant pour bon nombre des difficultés importantes à leur entrée dans l’établissement.

Désectorisé, ce collège croule sous les demandes de toute l’Ile-de-France. Sur ses 320 élèves, une soixantaine de précoces. «Plus qu’une prise en charge, c’est une prise en compte de leur différence qui s’impose. Ils manquent de stratégie pour apprendre. Leurs besoins affectifs sont énormes. Il faut les coacher sans cesse, leur donner du grain à moudre», dit-il. Et ne pas s’interdire des stratégies alternatives.

«En France, l’enseignement des mathématiques accorde peu de place aux démarches marginales», s’agace Alexandre Agache, bouillonnant agrégé de maths, qui coordonne le dispositif au collège Charcot. Sidéré par «le gouffre» entre ce que disent ces élèves et leurs difficultés scolaires, il a pris l’habitude de commencer l’année par un test lui permettant de comprendre le cheminement de chacun.

Malgré les initiatives mises en place, qui vont dans le bon sens et se développent bon an mal an, il subsiste des difficultés inhérentes à la lourdeur de l’administration et à l’inertie des comportements individuels.

Ces élèves réclament donc de petits arrangements avec l’école, des voies intermédiaires entre le redoublement et le saut de classe. Mais le «cousu main» n’est pas précisément la spécialité du «mammouth». Depuis le premier rapport de l’Éducation nationale sur le sujet, en 2002, les textes se sont multipliés pour former les enseignants à détecter ces élèves et proposer des parcours adaptés. «Identifier un enfant en difficulté comme haut potentiel est souvent une réponse en soi. Cela permet d’éviter des troubles du comportement ou un renoncement à soi-même», résume Olivier Revol, qui voit passer dans son service des adolescents en proie à des phobies scolaires et des angoisses métaphysique. «L’intelligence est anxiogène», ajoute-t-il.

Lire l’article complet sur le site du Figaro

 

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