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L’exemple des cours enrichis au Canada

Dans la province canadienne du Nouveau-Brunswick, les programmes enrichis offrent une solution pédagogique originale aux élèves surdoués.

Je vous propose aujourd’hui la lecture d’un article qui aborde des notions peu familières pour le public français mais qui a le mérite de nous présenter des solutions mises en place ailleurs et de nous faire réfléchir à notre propre manière d’enseigner.

C’est le site Acadie nouvelle qui consacre un dossier à la mise en pratique diversifiée des cours enrichis dans la province canadienne bilingue du Nouveau-Brunswick. Ce système n’a pas d’équivalent en France et mérite d’être connu.

Pour simplifier, cela consiste à offrir à un certain nombre d’élèves, en fonction de leurs résultats, la possibilité de suivre des cours supplémentaires. Pour les enfants précoces, ce dispositif s’adresse dont plutôt à ceux qui présentent un profil brillant ou autonome qu’à ceux qui connaissent des difficultés. Il ne concerne pas que des élèves surdoués, mais aussi de très bons élèves scolaires.

«Nos écoles pratiquent la différenciation pédagogique. Quelques élèves font des cours universitaires, d’autres élèves ont un plan d’intervention offrant des occasions d’enrichissement», affirme le porte-parole du DSFS, Steve Lapierre.

Dans le District scolaire francophone du Nord-Ouest, seule l’école Cité des Jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston offre des cours enrichis, et ce, dans quelques matières.

«Les élèves admissibles sont ceux ayant les meilleures moyennes (en termes de résultats scolaires/notes). Pour le présent semestre, ils sont 148 élèves à suivre ces cours», fait savoir la porte-parole du district, Julie Poulin.

De plus, certains élèves de la 12e année de cette école suivent des cours sur le campus d’Edmundston de l’Université de Moncton.

Malgré ses imperfections, le système des cours enrichis représente une bonne solution pour les enfants précoces concernés qui, au Canada comme en France, apparaissent souvent, et malheureusement comme les laissés-pour-compte du système.

«Il n’y a pas de doute, après avoir regardé le système une couple de fois sur une période de sept ou huit ans…il y a comme dans la société un regard sur les élèves en difficulté où il y a pas mal d’empathie, la société veut leur donner des outils de rattrapage et veut les appuyer», dit-il.
Comme société, on s’est d’abord intéressé à ces élèves, selon lui. On peut se demander si cela n’a pas été fait au détriment des doués.

«Quand on regarde l’autre côté du spectre, la douance, ceux qui ont besoin d’appui, souvent j’ai entendu “ils vont se débrouiller, ils pètent les scores, ils ont des A partout.”»

Mais, selon lui, ces jeunes ont eux aussi besoin d’être accompagnés et d’être poussés à se dépasser, par exemple avec des programmes enrichis comme le Baccalauréat international.
«Du côté de la douance, je l’ai vu; on pourrait en faire plus. Comme société, on pourrait en faire plus. Je constate que ce sont les parents pauvres (du système d’éducation néo-brunswickois)», dit-il.

Différents formules sont disponibles, qui vont de l’offre de cours avancés dans l’établissement d’origine, avec un programme complet et des évaluations dont les résultats peuvent permettre à l’élève d’acquérir des crédits de diplômes universitaires, jusqu’à l’approche individuelle, en passant par la possibilité de suivre occasionnellement des cours à l’Université.

Visiteurs et membres canadiens d’Enfants Précoces Info, si vous pouvez nous en dire un peu plus sur ce système, ses avantages et inconvénients, les possibilités d’accès et la réalité des pratiques, je vous invite à laisser un commentaire qui viendra utilement enrichir cet article.

Lire l’article en entier sur Acadie nouvelle

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