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L’échec scolaire du surdoué

Dans sa chronique mensuelle pour le Journal des femmes, Arielle Adda aborde le sujet de l’échec scolaire et de ses conséquences, souvent durables, sur l’enfant doué.

Arielle Adda

Comme chaque mois, Arielle Adda nous gratifie ces jours-ci d’une nouvelle chronique sur le site web « Le journal des femmes ». Elle aborde cette fois-ci les conséquences, souvent désastreuses à long terme, de l’échec scolaire chez l’enfant précoce.


Dans sa chronique, la psychologue spécialisée s’attache tout d’abord à décrypter le raisonnement des enfants doués confrontés au redoublement et les effets délétères qui s’installent subrepticement dans son esprit à cette occasion ; sentiment de trahison, d’injustice de révolte.

Ce redoublement prononcé marque parfois en effet, la fin d’une réussite scolaire plutôt brillante : on a voulu justement sanctionner ce parcours trop aisément suivi et faire réfléchir un adolescent dont les facilités sont manifestes afin qu’il apprenne aussi à travailler.

Quand la famille accepte ce verdict sans protester, reconnaissant ainsi son bien-fondé, l’image que l’adolescent avait de lui s’effrite complètement, sa vie durant il aura du mal à en assembler les miettes.

Ces effets destructeurs perdurent souvent durant de longues années, parfois pour toujours et peuvent handicaper le surdoué tout au long de sa vie.

Les effets dévastateurs d’un échec sont encore plus destructeurs lorsqu’ils touchent un étudiant qui a déjà franchi victorieusement la première barrière du bac, en général dans une section plus difficile.

Des adultes mentionnent une « dépression » qui les aurait touchés dans leur jeunesse. Enquête menée, il apparaît que cette « dépression » été provoquée par un échec à un examen. Cet échec, le premier qu’ils aient connu, les a bouleversés en modifiant complètement l’image qu’ils avaient d’eux-mêmes, ils ont encaissé un coup aussi violent que celui, physique, qui coupe le souffle, provoque un évanouissement ou une fracture.

Il est alors nécessaire de traiter le manque de confiance en soi que traîne comme un boulet l’individu à haut potentiel non réalisé, handicapant durablement sa vie professionnelle et sociale.

Identifier ce choc, souvent négligemment mentionné, est un premier pas dans la reconstruction de cette image de soi tellement et depuis si longtemps entamée. Les personnes douées savent reconnaître le bienfait d’une aide adaptée, elles peuvent enfin retrouver la pleine utilisation de leurs précieuses qualités et découvrir alors les voies multiples et infinies qui leur sont désormais ouvertes.

Lire la chronique d’Arielle Adda en entier

2 commentaires

  1. mon fils est reconnu surdoué mais malgré ses connaissances d’après sa prof de math dit qu’il panique à l’intéro
    elle ne trouve pas normale d’avoir 10 de moyenne que me conseilleriez vous pour voir des professionnelles pour apprendre à se maîtriser ou a se détendre avoir confiance en lui au lieu d’avoir des trous de mémoire
    Vous remerciant d’avance

    si j’ai déjà envoyé ce message pourquoi je n’ai pas reçu de réponse

  2. Bonjour,

    Prof de maths donc collégien ? Il n’est pas rare que les surdoués décrochent à un moment ou un autre au collège, et en particuleir en maths du fait de changement de méthode et de la non compréhension de la démarche que l’on attend d’eux. C’est peut-être ce qui se passe pour votre fils. Il faudrait déjà dans un premier temps avoir un entretien avec la maîtresse en présence de votre fils pour comprendre où est son problème, s’il panique parce qu’il ne comprend pas le raisonnement attendu, ne sait pas comment appréhender le sujet lors des devoirs ou manque de temps ?

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