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Le désenchantement de l’enfant précoce

Arielle Adda nous parle de ce sentiment que ressentent de nombreux enfants précoces après l’entre à l’école et qui précède l’étape suivante, celle de la résignation.

Arielle Adda

Ce mois-ci, sur le site du Journal des femmes, Arielle Adda nous livre une chronique qui, malgré son titre, me semble teintée d’un optimisme mesuré mais réel.

Après quelques années passées à la maison, au sein du cocon familial, l’enfant précoce est heureux de partir à la découverte du monde et du savoir en entrant à l’école. Malheureusement, ses espérances sont parfois très rapidement déçues.

L’Ecole est un lieu privilégié, ceux qui y travaillent savent parler aux enfants en employant un langage normal, et même particulièrement soigné puisque ce sont des enseignants et dans cette langue travaillée, ils vont transmettre tout leur savoir.

C’est donc dans un état de joyeuse expectative que l’enfant entre dans ce bâtiment qui l’a fait rêver, pour aussitôt déchanter.  

Tout d’abord il se rend compte qu’il est bien le seul, parmi les autres enfants, à être aussi curieux, et puis il constate qu’on ne l’entend pas.  Certes, la maîtresse ne parle pas aux enfants dans ce langage défiguré, mais ses explications sont très courtes et elle propose surtout des « jeux » peu attrayants parce que trop faciles.

Le désenchantement pointe alors le bout de son nez et s’installe durablement.

Il en arrive à cette accablante évidence : il est obligé de subir cette constante frustration, tout le monde a l’air de trouver normal ce genre « d’enseignement », personne ne songe à le remettre en cause.  Il serait absolument impossible de se soustraire à ce passage qui va s’éterniser.

Heureusement, avec l’aide de parents attentifs, l’enfant précoce peut trouver à s’épanouir et faire éclater ses talents en-dehors de l’école. Cela l’aide à mieux passer les ennuyeuses heures de cours qui meublent ses journées. Parfois, avec l’aide d’un enseignant passionné, celles-ci se transforment en vrais moments de plaisir.

Mais c’est surtout avec le temps, en franchissant les étapes successives de sa vie scolaire que l’adolescent surdoué va trouver à s’épanouir auprès de pairs qui partagent ses passions, notamment dans le cadre des études supérieures. A condition cependant que son entourage lui ait permis de passer sans encombre les années de collège et de lycée.

Enfin libéré, sorti du lycée, il va pouvoir arpenter les chemins de la connaissance dans  tous leurs recoins les plus secrets dans le domaine qui l’a longtemps fait rêver parce qu’il lui paraissait le plus attrayant.

On voit que cette apparente résignation peut très vite disparaître : l’enthousiasme des enfants doués reste toujours latent, il suffit d’un éclair de passion dans la découverte d’un nouveau savoir pour que l’enfant doué déploie toutes ses qualités et savoure ce bonheur.

Comme d’habitude, Arielle Adda termine sa chronique en délivrant quelques conseils de bon sens pour aider les parents à accompagner le développement de leur enfant.

Lire toute la chronique d’Arielle Adda

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