D’après Julie Fortin, enseignante du niveau primaire et responsable des activités pour la branche lanaudoise de l’association Haut potntiel Québec (HPQ), le manque d’informations et de ressources sur la douance au Québec est problématique. c’est ce que rapporte ces jours-ci l’hebdomadaire Rive nord.
Même s’il n’existe pas une seule façon de définir le concept de douance, selon l’Association québécoise des neurologues, les spécialistes s’entendent pour dire qu’il est inné et qu’il comprend trois sphères d’habileté en interaction, soit la composante de l’aptitude intellectuelle élevée (intelligence), de la créativité et de l’implication.
« Ce sont des enfants très sensibles aux stimuli, comme aux intensités de lumière, aux sons et aux textures, décrit Mme Fortin. Ce ne sont pas des caprices, parce qu’ils ressentent mille fois ce que nous ressentons. Ils sont bombardés d’informations, d’où leur grand besoin d’être rassurés. »
La situation au Québec ne semble guère plus positive qu’en France, même si, là comme ici, des personnes de bonne volonté font le maximum pour que les besoins spécifiques des enfants précoces soient reconnus et pris en compte.
En tant que responsable des activités pour la section lanaudoise de HPQ, Mme Fortin a ainsi pu constater les effets bénéfiques des rencontres entre les enfants doués. « C’est impressionnant de voir comment ils interagissent entre eux. C’est comme s’ils parlaient le même langage et on dirait qu’ils n’ont même pas besoin de se parler pour se comprendre.»
L’association Haut Potentiel Québec organise une réunion d’information le 6 avril à Mascouche.