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L’enfant provocateur

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3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Laurence69
    Participant

    Nous sommes les parents de 3 garçons :

    Lucas 7 ans

    Alexis 4 ans

    Maxence 21 mois

    Lucas est un enfant très agité et complètement imprévisible. Nous pensions qu’il avait des troubles de l’attention. Il y a un an il a donc rencontré une neuropsychologue pour entre autres un test WISC-IV et le diagnostic a été sans appel. Il s’agit d’un enfant précoce (154 / 142 / 124 / 96) et on nous a prévenu qu’Alexis était dans la même lignée.

    A la suite de son entrevue avec la neuropsychologue, ce fut la libération pour Lucas et pour nous. Il a compris pourquoi il se sentait différent et ça l’a apaisé. Depuis, il y a eu plusieurs crises de perte de contrôle pendant des courtes durées mais sans impact à l’école. Mais depuis 5 semaines nous avons fait un bond en arrière. On a retrouvé un garçon incontrôlable comme « possédé » par une force intérieur qu’il n’arrive pas à maitriser… le comportement en classe s’est également dégradé.

    Alexis, lui, est un enfant très attachant mais dans l’excès. L’excès de joie s’il est content mais l’excès de colère la plus part du temps. Il est capable de devenir violent pour lui même…On nous a dit qu’avec l’âge les crises s’estomperaient mais les crises de Lucas amplifient celles de son frère et le mélange des deux est explosif et néfaste pour tout le monde.

    L’ambiance a la maison est électrique et nous ne savons plus comment aider les enfants. Faut-il les occuper 100% du temps ou au contraire, l’ennui est-il bon pour eux comme pour d’autres enfants ? Faut-il les recadrer en permanence ou au contraire les laisser divaguer ?

    Nous espérons trouver à vos côtés quelques réponses et peut être rencontrer des parents qui sont passés par là et qui ont pu aider des profils d’enfants similaires.

    Merci de votre aide

  • Elmi
    Participant

    Bonjour Laurence,

    Je comprends ton désarroi, mes deux garçons sont souvent dans l’excès à la maison. Mon deuxième de presque 4 ans peut être calme pendant longtemps et partir dans une crise monumental d’un seul coup. J’étais très sujette à ce comportement également petite car toute émotion est vécue plus intensément. Aujourd’hui encore, je peux me sentir débordée dans mes émotions mais avec l’âge je gère mieux. Ce que j’ai tenté avec mes garçons ce sont des « séances » de « défoulement ». Quand je les sens électriques tous les deux ont fait un jeux dans le salon. Je tape dans les mains et ils doivent bouger, sauter, crier et quand je retape dans les mains ils doivent s’arrêter et respirer fortement. Ils adorent ça ! Le seul hic c’est que je m’épuise avant eux…

    Quand les crises du petit sont trop fortes, le seul moyen que j’ai trouvé pour l’apaiser c’est de le prendre dans mes bras (il me faut souvent plusieurs tentatives car il refuse au début), et je lui explique que je le comprends, qu’il a le droit d’être en colère et j’essaie de faire en sorte qu’il comprenne pourquoi il s’est mis dans cet état. Après, j’avoue que je n’ai pas toujours la patience qu’il faut et il faut vraiment réussir à garder son calme. Mais c’est dans ses moments là qu’il s’apaise le plus vite.

    Pour l’ennui, je ne sais pas trop. Je pense que c’est bon pour eux quand même mais mon premier ne sait pas s’ennuyer et quand il ne sait pas quoi faire il vient chouiner. Heureusement pour nous ils sont 2 et ils n’ont que 15 mois d’écart, ça aide pour l’ennui 😉

    En tout cas je vous souhaite bon courage

  • jade16
    Participant

    Bonjour Laurence,
    Je me retrouve dans votre message… mon aîné a 8 ans et est dans l’opposition permanente avec son père et moi. Il a été diagnostiqué précoce avec un profil hétérogène. Tout se passe bien à l’école mais à la maison, ce sont des conflits permanents avec nous, avec son frère de bientôt 6 ans (a priori précoce également) et des crises à chaque contrariété.
    Pendant des années, les différents psy et autres thérapeutes ont prôné la fermeté, affirmant qu’il testait les limites. Depuis quelques mois, nous testons une méthode plus douce, sur les bases de la parentalité positive. C’est souvent difficile car il sait se montrer très irritant mais nous remarquons quand même qu’au final, les encouragements et l’attention bienveillante l’aident. Pendant les vacances, il a été maltraité par ses grands parents (coups, douches froides…) et tous nos efforts ont été ruinés. Il a perdu sa confiance en lui. Nous tentons de le réparer mais c’est long et difficile et nous n’avons pas trouvé le moyen pour empêcher les crises et retrouver de là sérénité.
    Je ne suis donc pas d’une grande aide, mais j’espère que nos échanges d’expériences pourront nous aider à comprendre et aider nos familles!
    Bon courage à tous

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