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L’enfant provocateur

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10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
  • lelene
    Participant

    Bonjour,
    Notre fils de 8 ans a été diagnostiqué précoce en sept dernier. Depuis, plusieurs mois nous rencontrons des difficultés avec lui d’éducation. Il n’écoute pas, ne veut en faire qu’à son idée, fais énormément de colère, du chantage affectif: il dit qu’on ne l’aime pas, qu’on ne veut pas de lui, qu’on préfère son frère, qu’on dit qu’il est bête. Bref, tous les jours c’est de l’agressivité de la colère, on est épuisé. On essaye de discuter avec lui mais cela revient toujours. Il est suivi par un psychologue qui nous dit pas grand chose. Nous ce que l’on voit c’est qu’il a un vrai mal-être et que l’on est impuissant. Si quelqu’un pouvait nous donner des pistes. Merci

  • Bordeaux33290
    Participant

    Bonjour. Meme chose chez moi. Ma fille cadette de tout juste 11 ans en veut à la terre entiere, on ne l’aime pas, on prefere sa petite sœur (8 ans et demi)… elle remet en cause la capacite d’ecoute de La maitresse (c’est écrit dans son bulletin du 2e trimestre !), n’ecoute pas les consignes, derange ses camarades… elle est en Cm2. Ses résultats sont bons mais autrs reproches de La maitresse, si elle ne connaît pas la réponse, ne fait aucun effort pour chercher, elle attend que l’adulte lui donne la réponse, tout en galant, se dévalorisant, mettant toute la mauvaise volonté du monde evidemment !
    dans ses coleres, s’en prend à sa petite sœur, La taper, à moi, à son pere ( nous sommes séparés)…
    Je ne l’ai pas amenee voir de psy me disant que c’est la révolte de la puberte. Je ne sais pas si c’est forcement le comportement d’un enfant dit precoce ou si c’est juste l’age.
    Ceci dit en lisant tous les témoignages je retrouve ma fille.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour à toutes les 2,

    Lelene : que s’est t-il passé scolairement pour votre fils depuis la passation du test ? A t-il bénéficié d’une quelconque prise en charge ? Il voit le psychologue pour l’agressivité ?
    L’agressivité peut être un signe de malaise, pour vous dire qu’il a besoin d’être écouté, entendu et compris (à la maison comme à l’école). Le fait de se sentir considéré comme quelqu’un de bête est peut être la preuve qu’il ne se sent pas reconnu et je pense que c’est là dessus qu’il faudrait travailler, avec le psy qui le suit et à l’école : le mettre en valeur. Travailler uniquement sur l’agressivité et non le reste ne sert pas à grand chose, c’est la mise en valeur de ses capacités qui lui permettra d’être moins agressif.

    Bordeaux : j’ai l’impression que c’est un peu la même chose pour votre fille : si elle remet en cause la maîtresse et ne furnit pas d’efforts, c’est qu’elle ne se sent pas en confiance. La relation élève -enseignant est très importante pour qu’ils avancent bien ensemble et nécessite que votre fille se sente écoutée et comprise, aussi, et que la maîtresse trouve la clé pour réussir à obtenir la collaboration positive de votre fille. La façon d’échanger et de présenter la question est très importante chez les eip, surtout ceux qui ont peur de se tromper : « tu dirais quoi », « comment ferais-tu pour… » valent mieux que « quelle est la bonne réponse » qui bloque.
    Toutes ces façons de fonctionner ont besoin d’être expliquées aussi aux enseignants de vos enfants.

  • sitka65
    Participant

    Bonjour,

    je découvre ce forum et ce site et me sens beaucoup moins seule! Mon fils de 11 ans diagnostiqué précoce à l’âge de 3 ans et demi a un très bon parcours scolaire mais ces derniers temps, il a un comportement très difficile aussi. Il est persuadé d’être ‘ciblé’ par ses enseignants, commence à avoir des mots dans son carnet, et est hyper nerveux, persuadé que personne ne le comprend, que tout le monde lui en veut. Jusque là ses enseignants l’adoraient mais je suis convoquée par son professeure principal, une femme charmante, et je me dis qu’il y a un souci. Nous voyons une pédopsychiatre depuis quelque temps mais je serais ravie d’avoir un autre éclairage sur cette situation et ce comportement.Il se réfugie beaucoup dans les jeux vidéos (console, téléphone) et j’ai un peu de mal à communiquer avec lui ces derniers temps. Et il remet mon autorité en question et fait des crises de nerfs impressionnantes.Bref, c’est compliqué.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonsoir,

    Le collège est un grand changement à tous points de vue, il y a un gros effort d’adaptation à faire, s’adapter aux différents professeurs, au rythme … Il se peut effectivement qu’il y ait une incompréhension mutuelle et des points à éclaircir. Il sort aussi d’un environnement dans lequel il était à l’aise pour se retrouver noyé dans la masse, avec des profs qui ne le connaissent que peu. Tout ceci n’est pas simple à gérer.
    Je vous suggère de voir ce qui ressort de la réunion avec la prof principale, d’évoquer sa précocité si vous le pouvez afin de voir s’il y a des adaptations ou ajustements à faire (pour votre fils et les profs afin que la relation de départ ne soit pas faussée par de mauvaises interprétations mutuelles) et vous assurer aussi que le pédopsy qui le suit travaille avec lui en tenant compte de cet aspect de sa personnalité.

  • Anlogis 45
    Participant

    Pour moi aussi c’est la galère au quotidien. Mon fils âgé de 10 ans est en 6ème. Après une année de cm2 catastrophique au niveau comportement, jusque là l année de collège s’avérait mieux… hélas rien n y fait. Nous sommes à la 3ème crise depuis novembre. Hier encore, avec menace de suicide. Ses profs disent qu il traumatisme ses camarades. Demain nous sommes reçu par la principale. Je pense qu’il va être exclu du collège temporairement. Mais est ce la solution ? Quand cela va t il s arrêter ? Je n’en peux plus des crises à répétition. J angoisse des que le téléphone sonne et ne suis zen que pendant les vacances scolaires. Nous avons essayé beaucoup de choses :psychoterapeute, psychologue, hypnose, EFT , sophrologie …. sur le coup ça va mieux et après les crises recommencent. Je ne crois pas qu’il y ait de solution miracle pour les enfants provocateurs. Il faut juste accepter et les soutenir au mieux. Mais c’est très très épuisant. ..

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Anlogis,

    Se peut-il que la provocation de votre fils soit liée à un malaise qu’il ressent dans son environnement scolaire ? Est-il accepté, subit-il des moqueries ?
    A tout hasard s’il a besoin de se ressourcer, sachez qu’il peut temporairement suivre une scolarité à distance (par exemple avec le Cned), à condition de pouvoir le suivre bien sûr.

  • SophieL
    Participant

    Bonjour,

    Je vous contacte car mon fils a été détecté EIP par la psychologue scolaire à l’âge de 4 ans.
    Depuis, la situation n’a guère évolué à la maison ou à l’école.

    Mon fils ne communique pas beaucoup, il a du mal à se faire de vrais amis alors qu’il est bénéficie d’une « aura » quand il arrive à l’école.
    Il est assez provocateur, aime attirer l’attention en multipliant les bêtises.

    Nous sommes assez démunis face à ce comportement à l’école comme à la maison.
    Nous avons réussi par un travail avec l’inspectrice Mme Salvary, la psychologue scolaire, la mâitre G, la professeur et la directrice à le faire sauter une classe.

    Il est actuellement en CP mais son comportement suscite beaucoup d’inquiétudes.
    Il est, de fait, sans cesse, marginalisé. En classe, il est seul sur une table, isolé, il est souvent puni.

    Nous commençons aujourd’hui un suivi psychologique au centre pour enfants à haut potentiel de Wasquehal pour essayer de bien cibler son profil.

    Je ne sais pas trop quoi faire de plus pour lui et même pour nous car la vie à la maison n’est vraiment pas toujours facile.

    Sophie LENIS.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Sophie,

    Vous aurez certainement des réponses suite à son suivi psychologique, en particulier pour mettre en avant à quel point il raisonne autrement par rapport à la norme, ce qui pourrait expliquer ses difficultés à échanger.
    Le saut de classe n’est pas forcément suffisant si par ailleurs, en fonction des aptitudes de votre fils, il ne bénéficie pas d’une adaptation. En effet il a besoin de se sentir motivé par ce qu’il fait et surtout de faire partie intégrante du groupe, d’avoir son rôle à jouer, de trouver sa vraie place et d’être compris, ce qui ne semble pas être le cas pour l’instant. Les enfants précoces comme les autres ont besoin d’une bonne intégration et non d’être isolés, mis de côté et considérés de fait comme des éléments perturbateurs.
    C’est à cette question que devra répondre le bilan fait par le centre : comment bien l’intégrer ?

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Sophie,

    Vous aurez certainement des réponses suite à son suivi psychologique, en particulier pour mettre en avant à quel point il raisonne autrement par rapport à la norme, ce qui pourrait expliquer ses difficultés à échanger.
    Le saut de classe n’est pas forcément suffisant si par ailleurs, en fonction des aptitudes de votre fils, il ne bénéficie pas d’une adaptation. En effet il a besoin de se sentir motivé par ce qu’il fait et surtout de faire partie intégrante du groupe, d’avoir son rôle à jouer, de trouver sa vraie place et d’être compris, ce qui ne semble pas être le cas pour l’instant. Les enfants précoces comme les autres ont besoin d’une bonne intégration et non d’être isolés, mis de côté et considérés de fait comme des éléments perturbateurs.
    C’est à cette question que devra répondre le bilan fait par le centre : comment bien l’intégrer ?

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