Bonjour,
Mon fils est trèèèès prudent et ne fait que ce qu’il a vraiment repéré comme faisable. Il est donc un peu en décalage avec ses copains « têtes brulées ».
J’ai choisi de l’autonomiser rapidement (motricité libre, DME…), parce que maman solo (débordée) et qu’il était un BABI qui m’a assez épuisée 🙂
Impossible de dire si c’est mon choix éducatif ou son tempérament, mais je sais que je peux lui faire confiance dans bien des cas. Pour avoir eu un petit frère à qui on devait mettre un casque, franchement je préfère « trop » de prudence à pas assez !

Bonjour ! Des nouvelles de mon enfant, qui va avoir 26 mois.

Il a énoooormément développé son vocabulaire et fait des phrases longes et correctes grammaticalement (et va-y les « auriculaire », « kaléidoscope », les noms latins des plantes etc). Il a besoin de comprendre les mécanismes, me pose beaucoup de questions sur l’électricité, la vie / la mort, les émotions… Il demande en permanence « qu’est-ce que c’est », « qui c’est », t’entends ce bruit, qu’est-ce que c’est »… et a une mémoire phénoménale (objectivité parentale bonjour ! 🙂 ). Je pense qu’il développait beaucoup le « parlé » au détriment du « faire ».

Un médecin l’a soulevé puis ausculté sans rien lui expliquer et n’a pas géré sa peur. 🙁 Il a depuis développé une grosse peur de la hauteur. Depuis, on joue à « la gymnastique » et il s’amuse à grimper sur moi à longueur de temps, en reproduisant exactement ce que je lui ai expliqué (de debout sur le sol à debout sur mes épaules, en lâchant les mains). Ca nous a permis de jouer avec la peur, de repérer que ce qui est dangereux doit être effectué avec rigueur mais qu’on peut faire plein de choses super si on dépasse nos peurs (notamment essayer de toucher le plafond).

Côté « faire », il est depuis ses 22 mois dans le « non, c’est moi qui fait tout seul » (ok, ok) et je l’accompagne au mieux. Il « m’aide » à la cuisine, remue dans les casseroles malgré le danger, maitrise maintenant le mixer dont il avait peur… Et ENFIN se met à « prendre des risques » avec ses ami-e-s de la crèche. Il avait un gros bleu au milieu du front parce qu’illes avaient couru malgré les remontrances des ass mat, j’étais contente ! 🙂

Depuis un moment, le week-end, je reste au lit et il va nous chercher les gâteaux de petit déjeuner, j’adooore cette coutume ! 🙂

Côté émotions, c’est encore trèèèès « montagnes russes », mais il exprime maintenant très bien ses ressentis, et me prends les joues pour me sortir des trucs du genre : « je t’exp’ique, maman. J’ai pleuré, mais pas avec les larmes, tu comprends ? ». Et on cherche ensemble des solutions pour qu’il puisse exprimer ses émotions (si il a besoin de crier, on se fait une séance de cris et rugissements, ça fait du bien à tout le monde). Dur dur de gérer la frustration, mais par exemple « je VEUX mon bonbon de vitamine », je lui réponds « oui, demain » au lieu de non. Et il me ressort souvent une phrase que je lui ai déjà dit « vouloir et avoir, c’est pas la même chose ». Voilà. Pour moi, c’est légitime de vouloir, et je peux l’entendre. Après, si je l’écoute, il ne rentre JAMAIS à la maison après la crèche (because en ce moment, il est en plein trip « mousses, « lichen vivant qui grandit », « lichen mort », animaux en tous genres… 200 m : 3/4 d’heure…

Et ta petite, comment va-t-elle ?