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16 sujets de 1 à 16 (sur un total de 16)
  • Pralinette
    Participant

    Mon fils aîné, 9 ans, est assez particulier depuis toujours.
    Petit, il s’intéresse très peu aux jouets. Le premier « objet » qui va le fasciner c’est le livre. A 2 ans, il feuillette et range, classe des livres toute la journée. C’est par conséquent un enfant très calme. Très vite, il va être capable de reconnaitre toutes les lettres et va comprendre qu’en les associant on forme des sons, il a 2 ans et demi environ et je sens qu’il est prêt à apprendre à lire… Je lui demande s’il veut apprendre, il me répond que non car maman ne lui lirait plus d’histoires le soir.
    Vers 3 ans, il pose énormément de question et rebondit sur une nouvelle question à chaque réponse. Le soir, on ne lit plus de livres d’images, on lit des livres à chapitres, qui demande plus de concentration. Mais je réponds à sa demande.
    Il commence à s’intéresser aux dinosaures, puis à la préhistoire, puis histoire, puis astronomie, mathématiques… Il prend, épuise le sujet et passe à un autre. C’est aussi le moment où commence ses angoisses. Angoisse de la mort surtout, il fait des cauchemars souvent. Il me demande si je suis vieille, tous les jours, car quand on est vieux la mort est proche.
    A l’école, en PS, il s’ennuie, il n’aime pas aller à l’école. La maitresse me signale qu’il ne s’intègre pas, il ne cherche que la compagnie des adultes.
    Il n’est toujours pas attiré par les jouets. Il collectionne les dinosaures qu’il range, classe.
    A 4 ans, les maths deviennent sa grande passion, il aime faire des calculs, il connait les 4 opérations. Je dois dire que sa relation avec les maths est très spéciale, c’est comme s’il avait un sixième sens. Exemple: à cette époque, il demande si les nombres ont une limite, on lui dit que non que les nombres sont infinis. Il réfléchit et me dit alors: s’ils sont infinis, le 0 ne peut pas être la limite, il doit y avoir quelque chose avant. C’est ainsi qu’à 4 ans, il est capable de faire des calculs avec des nombres positifs et des nombres négatifs.
    Pour la langue ses interrogations sont aussi variées: le s est la marque du pluriel en français mais dans les autres langues est-ce que c’est pareil? Pourquoi le e pour le féminin? « gn » ça a toujours ce son là? moi: je pense que oui. Lui, le lendemain : gnou, n’a pas le même son. Moi: mais tu as vu ça à l’école? Lui: non j’ai juste réfléchi.
    Pour l’univers: « maman si l’univers est infini ça veut dire qu’il s’étend » (il a 5 ans).
    En MS, on me signale des pb de concentration. La maîtresse me fait un topo alarmant « en maternelle c’est pas très grave mais par la suite, ça risque de devenir problématique! ». Je demande alors à mon fils pourquoi il est dans la lune en classe, à quoi il pense? Il me répond: je pense aux choses qui m’intéressent: la préhistoire, l’univers, je fais des calculs… C’est que maman, j’en ai marre de faire des dessins toute la journée, moi ce que je voudrais c’est être au collège pour faire des choses intéressantes, des équations, de la physique…
    En grande section, nouveau problème qui était déjà présent mais qui prend de l’ampleur: la motricité et notamment la motricité fine. La maitresse le garde aux récrés pour lui faire faire du découpage… Mais à la maison, je me fâche: il est incapable de s’habiller correctement, il ne sait pas lacer ses chaussures, il mange salement, ne sait pas couper sa viande…
    A la fin de la maternelle, il est toujours aussi solitaire, les autres enfants il s’en fiche, il ne recherche pas leur compagnie. En math, il est très en avance et il sait lire.
    Le CP, va être une épreuve. Il a une maîtresse très rigide. Elle me convoque dès octobre pour me dire que mon fils a une intelligence et une culture qui le démarque complétement mais qu’il est très immature car il est toujours à la traîne, elle demande le cahier vert, il est le seul à avoir sorti le cahier bleu… Il va oublier son manteau alors qu’il fait -5 dehors… Il part à la piscine avec son cartable… Par ailleurs, la motricité c’est de pire en pire, il commence la géométrie et n’est pas capable de tracer un trait avec sa règle…
    Nous lui faisons passer un bilan psychomoteur. Et là rien. Ou juste une lenteur. Les problèmes d’écriture qui sont un des pb des dyspraxiques il n’en a pas. Ou plutôt, il écrit bien et ça parce qu’il se concentre énormément, c’est ce que je vais découvrir 2 ans plus tard. Le psychomotricien nous oriente vers un psychologue pour lui faire faire un test psychométrique, il nous explique que s’il y a un écart entre les différents résultats on pourrait découvrir s’il y a un pb dans son fonctionnement. Il pense notamment que son cerveau rait plus vite que le geste ce qui expliquerait cette maladresse.
    Nous décidons de prendre rdv avec la psy scolaire, pour lui parler des difficultés de notre fils et pour qu’elle nous aide à y voir plus clair. Nous la rencontrons d’abord sans notre fils, nous lui décrivons notre fils et nous insistons sur le gouffre entre son intelligence et sa maladresse, son manque d’organisation et nous lui expliquons que par ailleurs c’est un enfant anxieux et très sensible, et des pb avec les autres: à la récré il est seul et observe les insectes, il nous dit que les jeux des enfants ne l’intéressent pas et qu’il préfère regarder les insectes. Elle a conclu et à sa conclusion j’ai su que nous avions eu cette démarche pour rien: « vous savez les enfants dont les parents ont des études supérieures ont très souvent de l’avance dans les apprentissages ».
    Nous sommes revenus pour le « bilan »: alors il n’est pas du tout précoce votre fils, certes il est au-dessus de la moyenne en verbal (?), pour les tests de logique c’était chronométré, il a dépassé le temps à chaque fois car il posait des questions sans cesse, et pour le test de mémoire la cata il a bloqué complétement… Et puis, il est immature son dessin du bonhomme le montre (mon fils déteste le dessin, à 9 ans il dessinerait le même bonhomme). Mais il est anxieux oui, il est dans l’intellectualisation oui. Conclusion: dans son bilan elle m’a redonné exactement les caractéristiques de son fils, celles que je lui avaient présentées au premier rendez-vous et ne m’a rien expliqué, rien donné de nouveau. Retour à la case départ donc.
    Aujourd’hui, il est en CM1, c’est un élève brillant, pertinent disent ses enseignants mais toujours tête en l’air, maladroit. Son écriture est de moins en moins soignée car il faut aller vite et il est très lent. En CE1 et CE2 il a eu des instituteurs qui lui permettaient de faire des exposés sur les sujets qui lui plaisaient, c’était enrichissant pour tous. En math, il a toujours beaucoup d’avance, il a appris les équations en CP, en CE1 les racines carrés (à sa demande son maître lui donnait du travail en plus sur les racines carrées), il connait le théorème de pythagore et est capable de faire les calculs.
    Et puis je ne peux pas conclure sa description sans parler de sa « philosophie », il a 9 ans on dirait qu’il en a 25, il est tellement raisonnable, il comprend des situations complexes de manière tellement lucide, tellement intelligente. Il y a peu de temps, il a « rompu » avec son meilleur copain, j’étais surprise car il est très selectif et du coup il se retrouvait un peu tout seul, il m’a dit: « je me suis aperçu qu’il me mentait, mais pour des broutilles, je ne comprends pas cette attitude et je ne peux pas faire confiance à quelqu’un comme ça, je prèfère rester seul ».
    Voilà, ma question par rapport à ces caractéristiques, c’est peut-il est juste normal ou avoir une intelligence un peu au-dessus ou bien il y a vraiment de gros indices de précocité? Car la psychologue scolaire ne semblait pas avoir de doutes sur sa « normalité » alors que tout autour de nous on ne cesse de nous pointer son « anormalité » et en même temps nous continuons à avoir des tas de questions sans réponse…
    Merci à ceux qui auront eu le courage de lire le pavé et de nous donner un avis.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Pralinette,

    A la description que vous faites, je m’étonne que personne n’ait à ce jour réagit et pu vous parler de précocité, ou au moins de faire un bilan !
    Votre fils semble avoir le profil type de l’enfant hyper réfléchi, pausé et moins intéressé par les aspects strictement physiques de la vie.
    De même à mon avis (à faire vérifier bien sûr) les histoires de lenteur, d’écriture… ne sont que liées au manque d’intérêt trouvé à ce que peut faire votre fils.
    Votre allusion à la piscine me fait sourire, mon aîné idem à la grande surprise de sa maîtresse s’était baigné la première en slip, et la seconde a oublié d’enlever son maillot, donc retour mouillé… parce que les contingences matérielles ne le préoccupent que très peu.

    Courez vite faire un test pour en avoir le coeur net !

  • Pralinette
    Participant

    La première personne à avoir parler de précocité le concernant est une institutrice de l’école maternelle (pas la sienne), pour elle il n’y avait pas de doute et un passage anticipé était nécessaire. Autour de nous personne n’est indifférent à sa grande perspicacité et à sa pertinence. Mais depuis qu’il est en élémentaire aucun de ses instituteurs ne s’est jamais manifesté dans ce sens. Certes en ce1 et ce2, il y a eu des « aménagements » plus de travail s’il le souhaitait, possibilité de faire des exposés, mais jamais on ne m’a parlé de rien, ni même de ces aménagements. Il faut dire qu’il se fond parfaitement dans la masse, qu’il ne fait pas de vagues. Dans ses livrets les aprreciations sont presque toujours les mêmes: excellents résultats, très grande culture générale mais trop lent ou bien attention au soin ou bien attention aux bavardages… Dans son école, les parents sont très investis dans la scolarité de leurs enfants et les demandes de saut de classe sont fréquents, face à ça l’école a décidé de ne le permettre qu’aux enfants précoces avec test à l’appui. Je pense qu’ils ont assez à faire avec les parents chiants qui veulent absolument faire reconnaître leur enfant comme spécialement intelligent. Je pense par ailleurs que c’est comme ça que m’a vue la psychologue de l’école : encore une maman chiante avec un enfant qui n’a aucune difficulté d’apprentissage.
    Aujourd’hui, je me pose quand même la question de ce qu’apporterait le test. maintenant il est en cm1, je pense que le saut de classe n’est plus envisageable, il ne le souhaite pas d’ailleurs parce que c’est paradoxal je trouve, mais il manque totalement de confiance en lui et il est persuadé qu’il deviendrait très mauvais s’il devait sauter une classe!

  • Poutchky
    Participant

    C’est absolument totalement hallucinant que tout le monde soit passé à côté de la précocité de votre enfant, qui semble plus que flagrante.
    Pouvez-vous contacter rapidement l’ANPEIP pour obtenir les coordonnées d’une psy et savoir de quoi il en retourne?
    Qu’il y ait précocité avec ce que vous décrivez ne fait probablement pas bcp de doutes, mais savoir de combien et pourquoi cette lenteur.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    D’après votre description, je pense que votre fils aura besoin d’être stimulé autrement et confronté à la difficulté au cours de son parcours scolaire, au risque de perdre l’intérêt qu’il peut trouver aux apprentissages scolaires et aussi de ne pas acquérir les méthodes de travail nécessaires notamment au collège et au lycée. Vous ne risquez rien à faire le bilan, au contraire, et au moins vous aurez un point de départ à faire valoir pour que sa scolarité se déroule au mieux. Evidemment un enfant avec de bonnes notes et sage en plus ne pose pas de problèmes aux enseignants, mais ce qu’il faut voir surtout c’est la façon dont votre fils vit, lui, sa scolarité, et faire en sorte de ne pas passer à côté de quelque chose et le laisser s’éteindre petit à petit. De même la confiance n’est pas encouragée par des activités de faible niveau (pour lui) mais par la confrontation à la difficulté et à la réussite au bout.
    Vous pouvez lire le témoignage de Crocus, ici, qui est révélateur : https://www.enfantsprecoces.info/groupes/lenfant-brillant/forum/topic/faut-il-faire-passer-une-classe/

  • Pralinette
    Participant

    Bonjour Poutchky,
    Ce qui est hallucinant c’est d’avoir fait la démarche de consulter la psychologue scolaire pour qu’elle nous aide à trouver une explication à ses particularités et qu’elle nous dise qu’il n’y a aucun doute sur sa « non précocité » tout en énumérant ses caractéristiques (propres aux précoces) pour lesquelles elle nous dit ne pas avoir d’explications…
    Quoi qu’il en soit, j’ai suivi votre conseil et contacté l’ANPEIP.

    Bonjour Françoise,
    Je vous remercie pour le lien, les portraits décrits sont complétement ressemblants à mon fils. Dans mes recherches, j’ai lu beaucoup de témoignages mais ils correspondent rarement à ce que nous vivons, là c’est le cas.
    Effectivement, mon fils ne connait pas la difficulté, il n’apprend pas, il sait., il est toujours dans l’anticipation et il réagit très mal lorsque il ne comprend pas « d’emblée », parce qu’il a peur de l’échec et ensuite il se braque en disant qu’il n’est pas capable, que c’est trop difficile pour lui… Des propos hallucinants pour un enfant capable de construire une réflexion sur E=MC2 à 9 ans… Et il est vrai que souvent je me demande comment ça va être quand il sera au collège et au lycée et qu’il se verra face à des apprentissages pour lesquels il va devoir fournir un effort…
    Et une dernière chose que je trouve aussi très étonnante: depuis le CP il est très bon élève et jusqu’au CE2 c’était vraiment facile pour lui, mais cette année le niveau d’exigence c’est vraiment accru, je le vois à la masse de travail demandé et aussi à la maitresse qui est très exigente « parce qu’au collège c’est ça qu’on leur demandera » et, il n’a jamais été aussi brillant!

  • Poutchky
    Participant

    Chez les enfants HP, souvent, plus la difficulté augmente, plus les performances augmentent…un peu comme si leur seuil d’activation (mobilisation des capacités attentionnelles et de réflexion) était plus élevé et ne s’activait qu’une fois que cela en vaut la peine…sinon, ils fonctionnent en sous-régime, en « pilote automatique », puis finissent parfois par décrocher…
    Mais probablement qu’une fois adapté à ce nouveau rythme, le feu de paille s’éteindra à nouveau. C’est pourquoi il est vraiment utile de consulter et de faire faire un test par une personne compétente, qui vous donnera des chiffres et des explications.
    D’après votre description, votre enfamt n’est peut-être pas simplement HQI mais THQI (très haut QI)…et entre eux et les HQI « simples » il y a autant de différence dans la rapidité de réflexion qu’entre un enfant HQI et un enfant « dans la norme » au niveau cognitif.

  • Poutchky
    Participant

    Il y a un livre que je vous conseille vraiment, c’est « L’enfant surdoué ou la précocité embarrassante » de Jean-Charles Terrassier 😉

  • Pralinette
    Participant

    Merci Poutchky, je prends note du livre.

  • alexxx
    Participant

    Bonjour

    Aujourd’hui je me retrouve dans ce forum parce qu’enfaite mon fils qui va avoir 9 ans dans quelques jours, qui est donc en CE2, présente des difficultés, la maitresse m’a d’abords convoqué en début d’année, puis nous l’avons rencontré aux parents d’élève, et nous a conseillé d’aller voir la psy scolaire, pour voir ce qui bloque.

    Je tiens à préciser que la maitrEsse de cette année l’a eu en CP et qu’il excellait, il a lu facilement rapidement, il n’avait que des A il a eu les félicitations bref il a passé une superbe année, et je me rappel aussi qu’il voulait faire 2 fois ces devoirs, il faisait exprès d’être lent, et je lui disait mais tu le fais exprès ? et il m’a répondu mais oui parce que sinon on finit trop vite, c’est trop simple…. bref je savais que chaque soir on allait faire 2 fois les devoirs, lire était pour lui un vrai défi , une nouveauté.
    Un bémol, il n’était pas soigneux en ce qui concernait ses cahiers, écriture, et manquait d’autonomie, un peu comme un enfant immature, il n’est tjr pa soigneux, mais c’est un garçon… Ca me choque pas.

    Donc il n’a appris à lire avant le Cp, mais à su lire rapidemement.

    D’ailleurs ajd, il fait un blocage sur la lecture , il a de la lecture à faire le soir mais refuse de lire, je lui demande pk il me dit parce que je lis pas assez vite, alors la aussi je précise que sa maitresse nous a dit il a un bon niveau de lecture. Et que cela ne sert à rien de lire puisqu’on a déjà eu une évaluation sur cette histoire, bref des excuses pour ne pas lire; et ça le stresse de lire, il dit que les autres vont plus vite que lui.

    Il me dit qu’il aimerai aller dans une école ou l’on apprends que la science, savoir comment on va mourrir et est ce qu’on sera écrit sur les livres comme les dinosaures, et les arbres comment poussent-ils, et les volcan comment ça fonctionnent? Le mot Terre qui l’a inventé ? Les lettres qui à dit qu’on écrivait tel mot comme ça, bref.

    Lui est plutôt du genre hyperactif, d’ailleurs j’ai cru qu’il l’était mais la maitresse du CE1 m’a de suite enlevé l’idée, si votre fils serai hyperactif il le sera également en classe hors la il est extrêmement calme, niveau comportement rien à dire, je n’ai jamais eu de pb avec lui. Il est plutôt discret.

    C’est un moulin à parole, il joue beaucoup sur les mots, ce qui énerve son père, 1 minute c’est une minute, il joue beaucoup avec les expressions, ce qui nous rappel tous mon frère, il a un grand sens de l’humour, de l’ironie, ce qui peut énervé aussi. Il est frustré s’il s’ennui, dés le matin la phrase c’est on fait quoi ajd je m’ennui, il faut tjr que ça bouge, ou alors ce qui marche bien c’est quand je lui dit viens on joue au capitale que je lui ai déjà appris il y a 2 ans il adore, et a appris vite, il aime être stimulé ça c’est sur.

    Dans la voiture c’est maman baisse la musique, j’ai une question,,,,, vous imaginez que cela ne s’arrête pas à 1 question, il adore qu’on joue aux jeux de questions très ouverte, l’autre fois on a pris la carte géographique et on s’est amusé comme cça à trouver des villes.

    Il a eu beaucoup de copains qui ont découvert qui étaient précoces et sont tjr parti, donc par défaut il reste avec ceux qui reste.

    Il est obsédé par les insectes, depuis la maternelle, ça tourne autour des dinosaures qu’il a fait la collection, livres, dessins, photos, et figurines, reportages, jurassik park, ensuite à la bibiothèque c’est encore des livres sur les insectes, les verre de terre, le tricératops etc….

    A la récréation c’est autour des arbres sur les insectes, il a 2 copains qui aiment aussi les insectes, mais il me dit que c’est l’hivers et qu’il n’en trouve pas en ce moment.

    Je veux quand même dire, qu’il est à fond tout de même sur les cartes pokemons comme ces copains… mais quand je dis qu’il est a fond c’est à fond, c’est à dire comme s’il n’avait pas assez des cartes il doit en fabriquer.
    Il est très créatif, il va dessiner tout ce qu’il imagine il dessine d’ailleurs très bine , à l’école on le remarque souvent avec ses oeuvres…

    Il fait beaucoup de fautes d’orthographes quand il crée des livres car il adore crée des livres sur les dinosaures, et plein de chose. Et quand je lis je lui dit mais c’est bourré de fautes et il me dit bon on s’en fou je savais que t’allais dire ça, t’as compris mon histoire alors ?

    Et il dit elle est bien mon histoire?
    Il me dit non elle est pas bien pff je suis nul, je dessine pas bien, alors que des dessins sont montré à toute la classe, il dit qaun même qu’il est nul, et quand je lui dit tu es intelligent et beau mon fils il me réponds tout le temp et même quand il avait 3 ans, non je suis pas beau et je suis pas intelligent arrête, c’est pas vrai, puis on s’en fou que je suis beau.
    Mais vraiment d’un air adulte.
    Il se sous estime j’ai l’impression, pourtant il a été seul jusqu’à 4 ans et demi, son petit frère est arrivé.
    On lui à donner tout ce qu’il fallait, mais ajd ce que je remarque moi , c’est son hyperactivité surtout de la parole et d’imagination débordante, aussi le fait qu’il ne dise jamais qu’il est fatigué, il ne me l’a jamais dit je crois, le soir il est capable de tenir le coup et le matin c’est un vrai pile, avec de l’humour des le matin,,,,, faut le suivre, heureusement que je suis très active…

    Il remet en cause aussi l’autorité de son père, il fait des remarques assez pertinente, comme si son père n’avait aucune crédibilité à ses yeux. Alors j’ai certainement oublié des choses c’est sur, mais j’aimerai savoir si vous reconnaissez vos enfants la dedans…

    C’est un enfant qui a le sens du détail dans tous, les images, les sons, il ne supporte pas les pull épais qui gratte qui pique il va changer de pull en cachette si je lui dit de mettre ce gros pull que j’espère tant qu’il mette, le odeurs il sait ce que j’ai fait juste avant qu’il arrive, ce que j’ai mangé en cachette, le gel des mains que j’ai mis avant qu’il arrive, bref, on ne peut trop rien lui cacher, c’est assez marrant mais des fois énervant, il me pose des questions qui fait que je vais y réfléchir après coup,.
    Je vais m’arrêter,

    Il s’appelle Luca, il est très énergique, est curieux, et se mêle des discutions souvent des grands, fait des remarques de grands, mais sait aussi faire le gamin qui n’écoute pas, il perds tjr ses gants, ses bonnets, tous ce qui est à lui qu’il doit garder.

    Je me pose des questions quand au fait qu’il trouve des difficulté alors qu’il est brillant dans sa façon de parler et ses raisonnements de grands, et la tendance à capter les adultes….

    Merci pour vos réponse et votre temps passé à me lire… je me suis lâché…

  • Pralinette
    Participant

    Bonjour,

    Je reviens faire un retour suite au bilan psychométrique de mon fils.
    Les résultats sont très hétérogènes donc pas QI total significatif:
    ICV: 135
    ICP: 107
    IMT: 85
    IVT: 103
    Dans l’ICP il y a de grandes différences entre les subtests: difficulté dans les cubes (il a du mal à prendre des repères et orienter les éléments) et dans la partie du raisonnement conceptuel il obtient de très bons résultats.
    Au subtest des matrices on retrouve la difficulté d’orientation spatiale.
    Pour la partie mémoire de travail le résultat est faible car mon fils s’est laissé emporter par son stress…
    La psychologue note dans le comportement que mon fils se montre mal à l’aise dès qu’il sent la difficulté , il s’agite, se ferme, est lent à répondre, il est vite déstabilisé émotionnellement.
    En conclusion elle indique qu’il manque de confiance et qu’il perd ses moyens face à une difficulté, elle évoque des difficultés liés au corps avec une gestuelle maladroite et conseille une consultation pour permettre à mon fils d,être moins angoissé et plus confiant.
    Elle nous a dit que les résultats n’étaient pas concluants du fait de son stress et qu’il a pas montrer toute l’ampleur de ses capacités.
    Donc on va essayer de l’aider à mieux gérer ses émotions comme elle nous l’a conseillé.
    Mais je pensais, à tort, qu’un bilan chez une psychologue pourrait nous aider à comprendre les spécificités de mon fils (y compris son côté angoissê et peu sûr de lui qui est une incompréhension pour nous)et on nous demande de travailler sur les conséquences sans nous expliquer les causes 🙁

  • Françoise
    Maître des clés

    Zut, je viens de faire un long message supprimé par erreur, je vais essayer de récapituler :
    – l’angoissse et l’hésitation chez les eip peut provenir du fait qu’ils se sentent différents, raisonnent autrement et non sont finalement jamais sûrs de ce qu’on attend d’eux lorsque ce n’est pas expliqué. Ils ont tendante à chercher midi à 14 h au lieu d’aller au plus simple.
    – toute une scolarité vécue de la sorte peut favoriser le doute
    – peu confronté à la notion d’effort jusque là, votre fils a pu se sentir mal à l’aise et avoir eu peur de mal faire, de décevoir…
    – icv fort : oui, ils sont généralement très à l’aise à l’oral et évitent l’écrit ou le manuel (plus difficile, moins rapide pour eux) ce qui peut générer au final de la maladresse et de la lenteur. Des jeux de rapidité, d’adresse…exp jungle speed qui allie les 2, leur font du bien.
    – imt : se basent facilement sur leurs acquis immédiat mais n’ont pas l’habitude de fournir un effort de mémoire.

    Bref, la notion d’effort est primordiale pour aider votre fils. Pour cela vous pouvez vous procurer vous les cahiers d’activités ou manuels qui lui permettent d’aller plus loin, avec le double avantage de devoir fournir un effort et de se sentir valorisé par la réussite.

    Donc pour l’explication : je pense qu’ il a vécu jusque là sans connaître ses points forts et faibles et qu’en l’absence d’adaptation scolaire il s’est débrouillé comme il pouvait, sans bénéficier des explications ou encouragements nécessaires pour qu’il résiste bien à la notion d’effort.

    Pour le test, le côté affectif a effectivement dû jouer et il s’est peut être trouvé mal à l’aise, peur de mal faire, de décevoir… vu le côté « officiel » de la chose.

  • Pralinette
    Participant

    Je dois préciser que la psychologue n’a absolument pas parlé de EIP, donc je pense qu’il ne correspond pas au profil.

    Pour ce qui est de l’effort/de la difficulté, il est clair qu’il n’y est pas habitué et d’ailleurs il a tendance à abandonner facilement (c’est justement un des points qui m’inquiétait pour l’avenir) et oui il a peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur (manque de confiance en lui).

    En ce qui concerne ses capacités à l’oral, il me dit souvent que l’école serait bien mieux s’il n’y avait pas besoin d’écrire, il se sent mal à l’aise à l’écrit, comme je l’ai déjà dit il se trouve lent alors que visiblement il ne l’est pas du tout. En plus, sa maitresse critique sans cesse son écriture, je sens que ça le vexe car il m’en parle régulièrement. Il me dit que même en math, quand la maitresse pose le problème, en général il le résout de tête et se demande à quoi ça sert de devoir écrire la réponse sur le cahier, ce serait bien plus simple de la donner à l’oral…

    Vous me dites qu’on doit travailler sur la notion d’effort avec lui, or la psy nous déconseille (à notre grand étonnement!) de lui expliquer des choses qui ne sont pas de son niveau, sachant qu’il est très demandeur surtout en math et en sciences. Elle compare sa demande à de la boulimie.

    Donc voilà, je me sens un peu « le cul entre 2 chaises », je n’avais pas forcément besoin qu’il soit catalogué comme EIP mais j’ai besoin d’avoir quelque chose à répondre quand je le vois se faire gronder parce qu’il a renversé son verre encore une fois, se faire critiquer parce que sa soeur de 6 ans écrit mieux que lui ou parce qu’il n’arrive toujours pas à faire ses lacets alors que son cousin de 7 ans les faits parfaitement depuis ces 5 ans…Se faire enguirlander par la prof de natation parce qu’après 2 ans de natation il a encore des difficultés dans la coordination des mouvements…

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Pralinette,

    Personnellement je trouve qu’il y a un grand décalage entre vos différentes descriptions (qui me font penser à un enfant très « intellectuel », peu manuel) et les résultats du bilan.
    Je ne peux évidemment pas contredire un professionnel, mais j’ai quand même l’impression que votre fils a le profil d’un enfant précoce avec des difficultés graphiques voire motrices qui ne se sont pas arrangées avec le temps, voire même qui ont pu empirer car il n’aurait pas eu de prise en charge adéquate. Je mets tout ça au conditionnel car cela relève de ce que je peux ressentir à distance.
    Je vous conseillerais de voir une graphothérapeuthe pour l’aider dans le geste d’écriture (assouplir la main…) et éventuellement faire un bilan psychomoteur afin d’établir s’il a de véritables difficultés motrices ou si c’est plutôt un manque d’intérêt par rapport aux activités physiques.

    Concernant ses demandes par contre, si votre fils a envie de faire des maths et des sciences, je ne vois pas pourquoi y mettre d’obstacle sauf à le frustrer !

    Et vous, quelle est votre impression par rapport à tout ça ?

  • Pralinette
    Participant

    Moi je suis juste dans l’incompréhension…
    A 6 ans il a fait un bilan psychomoteur qui n’a rien révélé d’anormal (sur conseil de la maîtresse de GS, puis de CP, puis prof de violon). Ses difficultés motrices étaient et sont toujours flagrantes pour: découper, couper, tracer, dans ses mouvements en général, dès qu’il faut faire des gestes précis comme des boucles pour les lacets… Et puis c’était visible dans l’habillage, il ne met ses pantalons et ses tee shirt à l’endroit que depuis cette année, mais pour les chaussettes il faudra attendre encore, il n’a pas intégré que le talon de la chaussette correspond au talon du pied…
    Mais le bilan était sans appel, il n’a aucun trouble moteur, tous les résultats correspondent aux résultats des enfants de son âge!
    Et oui, je n’en avais pas parlé mais il fait du violon. Après une année de pluri instrumental, il a choisi l’instrument le plus difficile pour lui. La prof m’a même demandé d’intervenir pour le faire changer d’avis, c’est là qu’elle m’a parlé du bilan psychomoteur. En gros, il valait mieux qu’il choisisse un instrument moins exigent en terme de motricité et coordination des mouvements, mais il a refusé de changer.
    Elle lui a alors dit que pour réussir il allait devoir beaucoup travailler, qu’il faudrait qu’il pratique au moins 15 min tous les jours. Il s’est accroché, il a bossé et ses évaluations sont excellentes! La prof nous a convoqué l’année dernière pour nous dire qu’elle n’avait jamais vu un enfant si jeune avec une telle autonomie. Elle savait qu’il gérait seul son travail, qu’on intervenait pas, elle le trouve admirable. Il a fini par dépasser toutes les difficultés du départ, est ce qu’un enfant avec des troubles moteurs aurait pu le faire? Je ne sais pas. C’est comme si cet enfant était double.

    Donc on se retrouve avec des décalages entre la réalité que nous vivons, que nous voyons et chaque test qu’il fait, c’est quand même curieux!

    Il y a quelques semaines, la maîtresse a donné un exercice de numération : donner le plus grand nombre avec 9 chiffres différents. La classe a répondu à l’unanimité : 987654321. Ensuite, donner le plus petit avec également 9 chiffres différents. Toute la classe a répondu : 123456789. Toute la classe sauf mon fils. Lui a répondu : 102345678. Donc voilà, je pourrais résumer mon incompréhension à cet exercice…

  • Françoise
    Maître des clés

    Oui, tout ceci est effectivement troublant et contribue à me faire penser à l’enfant « très intellectuel » ayant désinvesti le manuel sauf lorsqu’il y trouve un intérêt particulier.
    Je pense qu’il ne faut pas vous attacher au terme de « précocité » ou non, mais vous dire qu’il a de très très fortes capacités, a besoin de beaucoup de motivation et peut être d’un peu d’aide pour le graphisme (alléger la main). Avez-vous pensé à le mettre dans un circuit de musique ? Cela demande exigence et motivation, rythme accéléré pour les apprentissages traditionnels. Ca peut être une bonne solution pour votre fils ?

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