Bonjour,

Il faut y aller avec prudence lorsqu’on parle de tda qui est un véritable trouble neuro-développemental qui nécessite d’être bien diagnostiqué.
Il est à ne pas confondre avec un désinvestissement progressif du domaine des apprentissages qui pourrait être lié à un situation d’ennui, d’incompréhension… qui emmène un enfant à l’égarement, la rêverie profonde… surtout si la situation dure depuis longtemps, voire depuis toujours.
Votre fils a t-il bénéficié d’un bilan psychologique (test de qi approfondi) afin de comprendre son fonctionnement et ses besoins ? Si votre psychologue n’est pas d’accord avec le symptome de tda, il y a peut-être une raison de cet ordre. Votre fils, s’il était précoce, a peut-être simplement du mal à gérer seul, sans appui de la part du corps enseignant, sans prise en charge et sans adaptation scolaire, une façon de fonctionner qui le dépasse et qu’il ne comprend pas, en plus du fait d’être en décalage avec ses camarades.
Je pense que le point de départ (sans négliger aucune possibilité) est le bilan psychologique détaillé auprès d’un psychologue qui a l’habitude et connaît les caractéristiques des enfants précoces.

J’ai bien l’impression que votre fils a effectivement un fort potentiel de départ qui n’a pas été valorisé et que son état actuel est le résultat de cette incompréhension.
Pour approfondir la question des troubles, qu’en pensez-vous ? Sont-ils permanents, à l’école et à la maison ? Parvient-il à se concentrer sur une activité lorsque le sujet lui plaît ?
Sont-ils les mêmes dans le travail (scolaire) et dans le jeu ?
Je pense que vous pouvez lui expliquer que c’est un enfant qui a des besoins particuliers, qui fonctionne un peu différemment des autres (à l’aide d’exemples en fonction de son caractère et de ses envies), qu’il est normal qu’il se sente en décalage… pour le rassurer dans un premier temps. Ensuite pour le mettre en confiance par rapport à ses capacités, vous pourriez profiter des vacances qui approchent pour explorer « à fond » avec lui un sujet qui le passionne ou l’intéresse beaucoup, quel qu’il soit, afin de repartir sur un schéma positif et de vous aider à faire la part des choses entre réel trouble neurologique et manque d’intérêt. Mon aîné par exemple qui adorait les maths a eu en mains à 9 ans un livre de maths avec tout le programme de collège afin qu’il puisse l’explorer et apprendre à son rythme et selon ses envies. Lui c’était les maths, mais cela peut être le dessin, la musique…, peu importe.

Enfin haut potentiel ne veut pas dire qu’il n’y a pas de difficultés, mais il faut les détecter et les analyser correctement pour les gérer, par contre elles peuvent s’aggraver beaucoup lorsque la stimulation et l’encouragement font défaut. Les capacités de votre fils vont de pair avec ses difficultés et pour être bien dans sa peau, scolairement et en dehors de l’école, il doit être reconnu et aidé dans son fonctionnement global. Pour vous donner un autre exemple avec mon aîné, le scolaire fonctionnait bien par contre toute la gestion du quotidien, l’organisation, le sport… relevaient du parcours de combattant et j’ai dû l’expliquer à ses enseignants de l’époque afin qu’ils travaillent aussi avec lui sur ces points là et soient compréhensifs.

Et si vous faites un jeu intéressant pour lui, ensemble , en famille ?
Je pose cette question car effectivement pour certains enfants précoces, ce n’est pas une généralié non plus mais c’est le cas par exemple de mon aîné, le contact humain se fait presque uniquement lorsque le sujet de discussion ou l’activité proposée l’intéresse. C’est une réaction naturelle pour lui qui bien sûr n’est pas idéale ni facile à gérer et s’améliore avec l’âge et à force d’explications. Ce qui est naturel pour certains et pour la plupart des gens relève pour eux de l’apprentissage (par manque d’intérêt). En bref ils ont besoin de pouvoir échanger avec quelqu’un qui leur ressemble. Pour permettre ce type de relation les rencontres ou activités organisées par les associations pour enfants précoces (afep, anpeip…) sont intéressantes. En général le contact entre enfants est assez facile, il devient naturel comme s’ils se reconnaissaient entre eux. Vous pourriez tenter l’expérience avec votre fils, pourquoi pas au cours de l’été, même s’il faut faire quelques kilomètres, je pense que cela vaut le coup d’essayer pour voir comment se passent la communication et l’échange dans ce cadre.

Bonjour

Dans quelle région êtes vous ?

FEF

Bonjour

En Picardie Mensa dispose d’un correspondant. En général ils sont bien renseignés. Peut être pourra t elle (c’est une dame ) vous renseigner.

Voici ces coordonnées m.dekens@wanadoo.fr

Dans tous les cas rencontrer des parents avec un peu d’expérience et qui gèrent plutot bien pourrait vous permettre d’offrir des rencontres à votre enfant. Si vous ne trouvez pas de groupe vous pouvez déjà lui trouver quelques « âmes » compatibles. . . et vous aussi.

Bonne recherche

Franck Emmanuel Fournier

Un AVIS complémentaire :

Si votre enfant est hpi c’est une chance. En dehors de cela c’est un enfant. A ce titre il a besoin de vous parent. Probablement encore plus si le regard des autres change au prétexte qu’il serait différent.

Il est avant tout LUi. Acceptez tous les signes qu’il vous donne (colère, angoisse etc). Votre contexte est si singulier, unique. Pourquoi chercher une solution globale passe partout ?
Quels sont les signes positifs voire très bon qu’il vous donne ?

Pourquoi ne pas chercher à développer ceux là pour minimiser les autres le temps de peut être les résoudre ?

Il me semble qu’il ne pourra passer sa vie avec d’autres individus sélectionnés pour lui.. .