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Maman perdue d'un 4 ans et demi

Aidons nos enfants à bien grandir Forums Présentation des membres Maman perdue d'un 4 ans et demi

28 sujets de 1 à 28 (sur un total de 28)
  • Léanne
    Participant

    Bonjour

    Je suis maman d’un petit garçon de 4 ans et demi.
    Je ne sais pas du tout s’il est ou non précoce mais plusieurs traits de caractères et de sa manière d’être me mettent en doute.

    Depuis bébé, il est très demandeur d’affection, très curieux,très expressif par son visage n’aimant pas dormir (perte de temps), très sensible (pleurs de douleurs, injustices, et récemment en imaginant le futur, la mort de lui ou ses proches etc), il est très demandeur d’interaction avec les autres enfants mais ne se lient qu’avec des plus grands et se retrouvent en décalage dans sa classe sans vraiment d »amis » et même, PS et début d’année, un peu « victime » car se laisse faire et ne comprend pas la méchanceté « gratuite ».

    Il me dit qu’il veut changer d’école, qu’il s’ennuie, que c’est « toujours pareil » même s’il aime sa maîtresse.

    Il n’est pas « doué » en tout (pas très habile avec son corps par ex) mais je lui trouve du vocabulaire plus évolué que la moyenne, une mémoire incroyable (même à plusieurs mois en arrière voire année), des réflexions bien placées et pertinentes sur les gens, les situations et la mort (sujet qui le préoccupe beaucoup car il a compris le concept de « plus jamais »), il semble analyser tout, tout le temps (comme moi malheureusement).
    Il fait toujours les choses du 1er coup donc pas forcément en avance. Il veut y arriver bien tout de suite donc pas de 4 pattes avant la marche, pas de baragouinage d’enfant direct phrase avec JE, pas de gribouillage mais dessin « tardif » qui représente qqchose.
    il s’intéresse aux chiffres, aux additions, l’alphabet, l’anglais,imbattable au UNO, etc tout en aimant aussi les choses de son âge (vélo, courir, jouer aux dinosaures ou playmobils) .

    Bref, je suis perdue car je ne le trouve pas forcément « heureux »ce qui m’attriste à son âge.
    Je ne sais pas s’il y a précocité ou non et si un diagnostic pourrait nous aider à le rendre plus heureux. D’autant qu’à 4 ans et demi, je me demande si cela serait pertinent (il sait faire des choses mais parfois, ne les fait pas s’il n’en a pas envie)

    Il a ce décalage entre faire le bébé et penser comme un adulte (ou presque) qui est très déstabilisant.

    Bref, je suis à l’écoute de conseils et vais lire tout avec attention .

    S’il y a des mamans dans mon cas, je serais ravie d’échanger.

    Bonne journée.

  • Hélène
    Participant

    Bonjour,
    Mon fils à aujourd’hui 5 ans et demi. L’année dernière à la même époque j’étais dans la même situation de doute que vous, sauf que pour ma part je ne connaissais pas la précocité. J’étais juste conscience que mon fils n’était pas à sa place dans sa classe d’âge. Sur les conseils d’une infirmière que je côtoyai suite à la naissance de notre deuxième, j’ai pris RDV chez un psychologue spécialiste de l’enfant qui lors du premier RDV nous a recommandé le test QI et mémoire cognitive. Le RDV fut prit en décembre 2014. Les résultats ont, pendant un moment, semés le doute dans mon esprit mais ont permis de consolider 2 notions indispensables à sa construction personnelle:
    1. Sa reconnaissance en tant qu’individu qui présente un fonctionnement particulier, et
    2. pour ma part j’ai pris conscience que pour toute décision qui le concerne je dois écouter en premier lieu mon intuition de maman. Cette confiance en moi, m’est nécessaire aujourd’hui pour l’accompagner au mieux dans les méandres de son parcours.
    Mon conseil sera donc le suivant, suivez votre intuition et prenez RDV chez un psychologue spécialisé. Dans la mesure du possible éviter de faire appel au psychologue scolaire qui sont rarement des spécialistes de ce sujet extrêmement complexe.

  • Cécile Blum
    Participant

    Bonjour, mon fils a cinq ans et ressemble au vôtre par bien des points, quasiment la totalité à vrai dire. J’ai réagi quand il a commencé à mal dormir et à se réveiller en comptant ou en faisant des dessins en perspective. Il me semblait juste différent, particulièrement intelligent et avec une mémoire et des réflexions assez exceptionnelles pour son âge. Il n’allait que vers les plus grands, n’avait pas d’amis et s’ennuyait à l’école. Je me suis finalement décidée à le faire tester sur les conseils de son pédiatre et du responsable de la garderie, et grand bien m’en a pris car il a été instantanément soulagé et apaisé alors que je ne lui ai pas dit ni où on allait, ni pourquoi, ni le résultat. Il a juste été soulagé qu’enfin nous ayons compris, par notre comportement, qu’il était précoce. Alors une seule solution pour vous soulager et le rendre plus heureux : faites le tester ! Bon courage

  • Martine
    Participant

    Ma fille de 10 ans a été diagnostiquée à 5 ans et demi. Nous avons eu beaucoup de problèmes de comportement. Les psy, pédospy que nous avons vu nous disaient qu’il fallait lui faire respecter des règles : faire ses devoirs à son bureau et pas sur la table de salon, obéir quand on lui demande quelque chose… Bref, tout ce qu’un enfant HP déteste!! résultat, les conflits ont augmenté. Cet été nous sommes avons assisté à une conférence donnée par Jean-François Laurent sur les enfants HP avec notre fille et là… révélation!

    Elle se reconnaissait dans toutes ses descriptions! Elle s’est surtout rendue compte qu’elle n’était pas malade mais différente et qu’elle n’était pas seule dans ce cas!

    Pour ce qui nous concerne, ça a été très positif : nous avons découvert des tas de choses sur le comportement des enfants HP. Depuis, ma fille fait ses devoirs où elle veut et ça se passe bien, nous ne la punissons que très rarement et les choses ne se sont pas aggravées bien au contraire! (si si les punitions ça ne sert à rien avec nos enfants).

    Vous allez y arriver! courage!

  • Léanne
    Participant

    Merci à toutes pour vos réponses.
    J’avoue que j’hésite encore, je ne sais pas, par peur…
    peur de me tromper (et après tout, ça serait bien aussi) peur de paraître présomptueuse (alors qu’en fait, je veux juste qu’il soit heureux) peur de l’inconnu sans doute…

    Personne d’autre d’extérieur à moi et son père ne nous a incité dans cette voie. Quelques faits ici et là suscitent l’admiration (une addition simple de tête par exemple) mais sans plus, quand je lis certaines choses sur les enfants précoces sachant lire à 3 ans etc, on n’en est pas là donc je doute.

    Au delà de sa curiosité et surtout de sa mémoire, ce sont surtout ses interrogations (et angoisses) philosophiques qui m’interrogent. Je n’ai pas l’impression qu »il « passe à autre chose » facilement comme un enfant de son age. Nous trouvons cela passionnant et bluffant en tant que parents , fatigant aussi (d’autant qu’il a souci à s’endormir depuis bien longtemps) et parfois inquiétant quand il en vient à pleurer pour des choses qu’il projette.

    A l’école, il semble dans la « norme » plutôt discret, ne répond pas même si il sait (selon la maitresse). Mon inquiétude vient aussi de son hypersensibilité aux bousculades/moqueries qu’il subit sans se défendre et son hypersensibilité tout court (il pleure facilement).

    Bref, comme je le disais, je suis perdue à savoir si tout cela est juste « normal » ou pourrait avoir une cause.
    Effectivement, pas d’autres moyens de savoir que de le tester pour cela…

    Pouvez vous me dire comment cela se déroule? si les enfants le prennent comme un jeu?
    Comment l’amener à ce test sans lui mettre de pression par maladresse?
    Juste lui dire qu’une dame va lui demander de faire des nouveaux jeux?

    Merci encore pour vos réponses qui m’aident à cheminer…

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Léanne,

    Je suis du même avis que les autres, allez voir un psy spécialisé sans attendre. Il ne s’agit pas de prétention ou autre, mais de voir pourquoi un enfant si jeune ne semble pas heureux. Une maîtresse il y a quelques années m’avait fait remarquer avec étonnement d’ailleurs qu’en principe les enfants sont heureux d’aller à l’école et aiment l’école car ils y sont occupés, contrairement à mon fils.
    En général les enfants apprécient la passation des tests. Bien sûr il vaut mieux éviter de parler de tests, et certains psys n’aiment pas qu’on leur parle de jeux non plus. Dites-lui simplement que vous irez voir quelqu’un qui lui fera faire des activités pour voir comment il réfléchit, vous n’êtes pas obligée d’en préciser plus. Surtout ne culpabilisez pas, un bon psy comprendra très bien et saura vous guider. Mon conseil est de prendre un premier contact téléphonique afin de voir si le courant passe entre vous.

  • Hélène
    Participant

    Effectivement, le présenter comme un jeu qui va permettre de mieux le connaitre. Pour ma part, mon fils était ravi d’y participer et que l’on puisse passer ensemble un moment privilégié en dehors de la maison. Précoce ou pas, il n’y a rien à gagner ou à perdre donc laisser tomber vos craintes. Le résultat de ce test vous permettra, dans tous les cas, de mieux l’accompagner en étant sereine sur les décisions à prendre.

  • astrid
    Participant

    Bonjour,
    Nouvelle sur ce forum, je suis tombée sur ce sujet qui bien qu’un peu ancien m’a beaucoup intéressé. La description de votre enfant me fait énormément pensé à mon fils de 5 ans. Comme vous, avant de le faire « tester » je m’interrogeais sur mes motivations. Mon petit loup a finalement été diagnostiqué « précoce ». OK ça c’est fait mais après… contrairement à Hélène qui dit que cela permettra de mieux l’accompagner, moi je suis perdue… je n’ai pas l’impression de mieux le comprendre, je m’interroge toujours beaucoup sur le bénéfice d’un saut de classe que nous avons refusé l’année dernière car nous ne le trouvions pas assez « armé » dans ses rapports aux autres enfants et très sensible au changement pour intégrer le CP. Du coup il est en GS mais s’ennuie dans l’apprentissage. Il sait lire, compter,additionner, multiplier, soustraire,… du coup j’ai l’impression de ne pas avoir fait le bon choix…

  • doty
    Participant

    Moi j’ai envie de dire qu’il faut faire attention car nos enfants HP sont hypersensibles et donc vulnérables. Je lui ai toujours dit qu’il n’y avait que les faibles qui tapaient et d’être supérieur par la parole. J’ai eu tord. Aujourd’hui à 8 ans, j’ai du le changer d’école ce matin à cause d’agressions physiques récurrentes. Je n’ai pas de conseils à donner car moi-même, je n’ai pas du faire ce qu’il fallait… Je dis juste qu’il faut rester à l’écoute et être vigilants…

  • Léanne
    Participant

    Je viens donner quelques nouvelles même si j’en ai peu!

    Suite à nos échanges, j’ai pris contact avec la psy référente en HP de mon département trouvée sur le site AFEP, sensée être THE spécialiste…
    Je n’ai réussi à l’avoir qu’au téléphone.
    Elle semblait ne m’écouter que d’une oreille, ne comprenant pas mon désarroi et celui de mon fils. Elle m’a dit « Si vous pensez qu’il est précoce, je ne fais pas ce test aux enfants et le votre est trop jeune, je ne lui ferais qu’un test Emotionnel et encore » et elle m’a également dit que s’il ne voulait plus aller à l’école, c’est qu’il était trop fusionnel avec moi car fils unique!! Elle m’a également dit que le test de précocité n’était pas fiable à cet âge car les enfants peuvent acquérir vite
    Elle m’a demandé mes disponibilités par mail et ne m’a jamais répondu (c’était il y a 2 mois…).

    Si le fait d’être enfant unique était la cause de tous les maux, ça se saurait! et il n’y aurait que des enfants uniques chez les psy!

    Bref, très en colère et dégoûtée! Car j’avais été voir ses références et c’est vraiment son nom qui revenait…
    J’avoue que cela m’a beaucoup refroidi et découragée.

    Puis mon fils est tombé malade (pas grave mais très fatigué et se plaint bcp) et de fait, j’ai un peu mis ce problème de côté.

    Il est actuellement dans une période pas très en forme et je n’arrive pas à faire la part des choses entre sa fatigue physique (et de fait, il ne veut toujours pas trop aller à l’école mais en fait, il ne veut pas sortir de la maison en général) et le côté psychologique qui pourrait jouer.

    Je suis donc toujours aussi perdue et fatiguée et culpabilisée (il pleure presque tous les matins pour que je reste à la maison avec lui et le soir en se couchant, me dit qu’il ne veut pas aller à l’école, chez nounou le lendemain) etc.
    Je ne sais plus ce que je dois faire ou pas et en quoi cela aiderait de le faire voir à un psy.

    Bref, je reste avec mon sentiment qu’il est spécial (je pense hypersensible voire EABI- enfant à besoins intenses) et tente de passer à travers ses phases en le rassurant et l’encourageant (mais ça n’est pas simple et parfois, c’est vrai, je suis même énervée tellement je suis fatiguée!)

    Voilà, voilà, à suivre donc.


    @Astrid
    : je pense qu’on essaie de faire les meilleurs choix possibles et on ne peut pas tout prédire! Qui sait ce qu’aurait été le CP?
    J’espère que les choses iront dans le bon sens pour ton fils.

    @Doty
    : Au final, c’est le monde qui ne tourne pas rond et non pas les enfants sensibles qui sont en cause!! Cet état de fait que ce soit toujours la victime qui soit obligé de partir (sans sanction pour les autres en général) me révolte! et me fait l’effet d’une double peine (même si, à terme, l’enfant se sent mieux). En 2016, et après toute la violence dont la France a été victime, on culpabilise quand même ceux qui ne veulent pas entrer dans l’idée que « le monde est une jungle » et on « légitimise » cette violence. Complétement aberrant!

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Léanne,

    C’est regrettable d’autant plus qu’il n’est pas normal qu’un enfant si jeune soit malheureux à ce point, c’est quand même le signe d’une souffrance.
    Avez-vous essayé d’en parler à la maîtresse en lui expliquant texto qu’il l’aime beaucoup mais se sent trop malheureux. Je pense tout en écrivant aux problèmes de violence ou harcèlement, assez fréquent chez les enfants différents, êtes-vous sûre que ses soucis ne viennent pas de là ? Je pense qu’il faudrait en avoir le coeur net avec la coopération de l’enseignante.
    Petite parenthèse au sujet de la remarque de la psy : pour les enfants fusionnels, mon quatrième l’est énormément alors que mon premier ne l’était pas du tout ! C’est plutôt une question de caractère et de sensibilité à mon sens.

  • Léanne
    Participant

    Bonjour

    Non, je n’ai pas encore pris RDV avec la maîtresse, je voulais le faire en décembre mais avec toutes les maladies (maitresse puis mon fils) et ensuite les vacances, nous voilà déjà en janvier!
    Je pense vraiment que le harcèlement s’est arrêté car il nous le disait à chaque fois et là, il nous dit qu’on ne l’embête plus et qu’il a son groupe d’amis (d’ailleurs il a eu sa 1ère invitation à un anniversaire). Par contre, il nous dit qu’il s’ennuie, que la journée est longue (alors qu’il ne va à la garderie que le matin pendant 45 min et pas le soir) et quand je lui dis qu’il va à l’école pour apprendre, il me répond « mais j’apprends plein de choses à la maison »…

    Après avoir vu le travail fait en classe MS ce trimestre, je pense effectivement que cela l’ennuie (du coloriage, du collage, du découpage, des chansons) j’espère que le reste de l’année sera plus élaboré…
    J’avoue ne pas trop savoir quoi dire à la maîtresse. D’autant qu’à l’école, il ne montre pas ses émotions.
    L’an passé, j’avais été voir la maîtresse quand il se plaignait d’être embêté et elle m’a dit qu’elle n’avait rien remarqué car il ne disait rien et son comportement restait le même. Pour nous, cela est totalement incongru car à la maison, il est plutôt du genre à avoir des émotions intenses (que ca soit rire ou larmes).

    Je prendrai RDV néanmoins pour faire le point. Reste que son comportement à l’école est tellement différent que j’ai l’impression qu’on ne parle pas du même enfant 😉
    Comme vous, je pense que le côté fusionnel vient aussi d’un caractère et d’une sensibilité et non d’un statut…

    J’hésitais également à le faire voir par un pédopsy, peut-être cela pourrait me rassurer sur son comportement…mais je suis très méfiante et j’ai peur de tomber encore sur un psy qui ne soit pas à l’écoute. Compliqué!

  • Léanne
    Participant

    Bonjour à toutes

    Je viens donner l’avancement des choses.
    Les angoisses de mon fils continuant et le fait qu’il me dise toujours  » le travail est trop facile/nul » etc…m’ont donc amené à prendre RDV avec la maîtresse pour lui expliquer la situation.
    Au vu de ce que nous lui avons dit et de ce qu’elle a observé en classe, elle aussi pense à le faire dépister!
    Elle a dit qu’elle avait bien vu qu’il avait des facilités, notamment dans les domaines « scientifiques » et qu’il répondait toujours. Par contre, en classe, il n’est jamais triste ou mélancolique comme chez nous.
    Elle est ouverte à lui donner des exercices plus « difficiles » voire envisager un saut de classe s’il le faut. Je suis tellement soulagée!
    La question se pose juste au niveau de sa grande sensibilité (qu’elle a remarqué aussi) pourrait il se sentir bien avec des enfants plus grands? (je pense que oui).
    Une personne de l’école est chargée d’accompagner les élèves en difficulté quelle qu’elle soit et elle peut aussi nous donner le contact d’un psy adapté (j’espère).
    Bref, je pense que les choses vont avancer pour lui, HP ou pas, qu’il se sente mieux à l’école et en général.
    PS: nous lui avons parlé du harcèlement mais apparemment, il n’en est rien.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Cela avance dans le bon sens, ça fait plaisir.
    Pour le contact avec les plus grands, en général à ce stade cela se passe bien et le contact est facilité car le décalage entre les préoccupations des uns et des autres à cet âge est énorme et c’est plutôt une chance de pouvoir échanger avec des enfants plus âgés.
    Enfin vous parlez de mélancolie à la maison, peut être parce que jusque là il se sentait « bizzarre » sans pouvoir l’exprimer. Si vous parvenez à le solliciter tout en lui expliquant qu’il est un petit enfant un peu particulier, cela devrait le soulager. Il faut aussi faire attention à sa sensibilité et veiller à ne pas évoquer trop librement à la maison des sujets qui pourraient l’angoisser, qu’il aurait même entendus ou dont il aurait saisi des bribes sans avoir d’explications.
    Ces enfants sont des éponges qui « captent » excessivement nos émotions, bonnes ou mauvaises, et ont besoin de comprendre, d’être rassurés et réconfortés.

  • Léanne
    Participant

    bonjour Francoise

    Oui, cela bouge enfin et je suis soulagée même si rien n’est gagné!
    J’ai appelé plusieurs psy qui ne veulent pas dépister d’enfant avant 6 ans :-/
    Un seul peut mais pas dispo avant mai 2016 ce qui fait que sa fin d’année scolaire risque de l’ennuyer pas mal (à moins qu’on arrive malgré tout à voir avec la maîtresse pour des exercices plus intéressants).
    Cela m’énerve vraiment qu’on attende que l’enfant ait 6 ans pour faire quelquechose!
    Si je ne veux pas attendre, c’est bien qu’il y a une souffrance derrière…
    Mais quand je lui ai dit qu’on avait parlé à la maîtresse et qu’il pourrait avoir du travail plus difficile, il était content! (ce qui m’a conforté un peu quand même dans le fait qu’il n’est pas courant 😉 )

    ce que vous dites pour sur les sujets à ne pas aborder ,me parle.Effectivement,il est possible qu’il ait entendu des bribes de choses dont nous avons voulu le préserver mais c’est vrai que c’est très difficile car c’est un enfant qui est en permanence avec nous (il ne va que très peu jouer seul ou loin de nous) donc bon, il faut quand même bien qu’on parle! de fait, j’essaie quand c’est possible de lui parler avec des mots simples d’à peu près tout pour qu’il ne reste pas avec ses interprétations.

    J’espère trouver d’ici peu un psy qui puisse l’aider et qu’on parvienne à trouver à l’école le bon équilibre pour qu’il s’y sente bien (et intéressé).

    En attendant, hier, il m’a demandé comment la lune et le soleil tournaient autour de la terre… 😉

  • Emilie12
    Participant

    Bonjour,

    J’ai lu votre post et reconnu aussi en partie mon enfant dans le côté décalage intellectuel/émotionnel.
    Nous nous sommes aussi posés la question de la nécessité ou pas de diagnostiquer la précocité chez notre fils. Après nous être renseignés sur le sujet, il apparaissait plus que probable que notre fils correspondait aux descriptions du caractère, de la personnalité et des comportements des enfants précoces. Rien que cette quasi-certitude nous a permis d’échanger avec lui et de beaucoup mieux le comprendre.

    Je vous rassure, mon enfant n’a pas les traits caricaturaux qu’on attribue souvent aux enfants précoces. Il n’a pas commencé à lire à 3 ans et ne fait pas encore d’équations aux seconds degrés. Par contre en géographie, en dessin, il est particulièrement doué…
    Et c’est justement difficile à intégrer pour un parent qu’un enfant si intellectuellement précoce puisse réagir de façon si infantile ou agressive pour son âge.
    Pour les réactions de « bébé », on considère maintenant que cela fait partie de ses particularités, que son hypersensibilité le pousse à sur-réagir et on fait avec en essayant de le comprendre.
    Concernant l’agressivité chez notre enfant (ou bien la tristesse chez votre enfant) il faut effectivement chercher d’où viennent les soucis.
    Je suis d’accord avec les conseils qui vous ont été donnés : se faire aider par un bon professionnel est essentiel ET aussi dire à votre enfant que vous voyez sa souffrance et que vous allez essayer de l’aider.

    Je trouve votre entrevue avec l’institutrice constructive. C’est bien ! Le corps enseignant n’est malheureusement pas assez formé et sensibilisé sur ce sujet. Avant même d’avoir les résultats des tests, notre institutrice a proposé des exercices supplémentaires à notre fils. Résultat : un ennui à l’école proche de zéro. Super! En parallèle à ça et avec son autorisation, nous lui avons donné des documents pour mieux comprendre les spécificités et comportements des enfants précoces à l’école. Nous avons de la chance d’avoir une équipe pédagogique ouverte et bienveillante.

    Et pour finir, notre fils a bien passé les tests vers 5 ans, c’est une psy scolaire qui en a pris l’initiative. Les résultats et les interprétations peuvent vous aider et aussi pour faire reconnaître les particularités de votre enfant au niveau de l’éducation nationale.

    Continuez à donner des nouvelles. Bon courage à vous

  • Léanne
    Participant

    Bonjour

    Emilie12: Merci pour ton message qui me rassure. Mon fils non plus n’est pas une « caricature » de l’enfant surdoué c’est pourquoi je suis tellement perdue!

    J’avoue que cela tourne dans ma tête (d’autant que tous les matins, il me dit qu’il ne veut pas aller à l’école) et j’aimerais trouver une solution assez rapidement pour lui et pour nous.
    J’ai contacté un psy (enfin une dizaine mais seulement 1 à accepter) qui ne pouvait le prendre qu’en mai pour un bilan. Je me ne voyais pas attendre si longtemps et le laisser ainsi…
    J’ai contacté aussi le CMPP qui n’avait pas de place avant septembre!
    ET au final, j’ai trouvé un autre psychologue qui peut le prendre pour un test de 2 heures début mars pour 220 euros…Cela me parait énorme mais je n’ai pas vraiment le choix si je veux que la situation se débloque pour mon fils.
    Que pensez vous de ce tarif?

    j’ai vraiment hésité à lui faire passer le test et vraiment, ça n’est pas une fin en soi. Je ne sais vraiment pas s’il fait partie des enfants HP ou pas et en réalité, ce test est plutôt un premier pas pour approfondir et essayer de le comprendre.
    La seule crainte que j’ai si le test se révèle « négatif », c’est de ne pas savoir comment l’orienter, l’aider et quoi dire à sa maîtresse puisque son besoin reste tout de même bien présent. En gros, je recherche une légitimité je crois.

    Merci à toutes pour vos retours et vos témoignages.

  • Emilie12
    Participant

    Bonjour,
    La question de la somme est délicate. Si c’est une professionnel qui va pouvoir vous aider moi je dirai que la somme les vaut… Seulement vous n’avez pas de garantie de résultat.
    Je crois qu’il faut déjà se fier à un premier contact téléphonique ou physique ou la réputation de ce professionnel.

    Effectivement les résultats peuvent parfois être déstabilisants. Bien que ton fils semble présenter beaucoup de caractéristiques de l’enfant EIP, les résultats peuvent être « négatif » comme tu dis ou bien trop hétérogènes pour calculer un QI.

    Je dirai deux choses à ce sujet.
    – L’émotivité et l’anxiété, bref le comportement de l’enfant face au test peut « fausser » les résultats et donc sous-évaluer les capacités. En ce sens, il est très important que le courant passe entre l’enfant et la personne qui fait passer les tests.
    – Un bon professionnel donne une interprétation des résultats et pas seulement un chiffre. Il détaille comment s’est passé le test et comment celui-ci a pu être influencé par les réactions de l’enfant et aussi commente des notes hétérogènes qui empêchent de calculer un QI (mais pas incompatible avec un enfant EIP)

    La chance que tu as aussi c’est d’avoir une maitresse à l’écoute. C’est génial.
    J’avais fait passer à la maitresse de mon fils une plaquette de l’ANPEIP destinée aux enseignants. Elle est synthétique et très bien faite. Elle explique le comportement des enfants EIP en classe et donne des pistes pour que l’école se passe au mieux pour tout le monde.
    En ce qui nous concerne, des exercices supplémentaires à l’école ont suffi à régler bien des soucis…

    Bon courage !

  • atena
    Participant

    bonjour léanne!

    j’ai moi m^me un fils de 5 ans et demi et votre parcours a été le notre depuis qu’il a l’age de 3 ans et demis….nous avons été trimbalé de « spécialiste » en spécialiste et mon fils était dans un états émotionnel déplorable!nous avons nous aussi entendu le « trop fusionnel » avec votre fils (nous aussi l’école se passais très très mal…) (3psy + bilan orthophoniste + orthoptiste +pédopsy qui a voulu l’hospitalisé…)…rien n’allais et la situation s’envenimais…

    puis nous avons été orienté vers une psychologue affilié a l’afep qui lui a fait passer un test psychométrique. (a 5 ans)
    notre fils est précoce et le test a révélé des peut être problèmes de praxie…nous avons donc vu une ergo. qui nous a elle m^me orienté vers une orthoptiste formé en neuro: en + d’être précoce ethan a des gros pbs neurovisuel…

    depuis cette prise en charge,son comportement c’est métamorphosé!!!nous avons également changé notre fils d’école pour une école privé où nous sommes passé d’un effectif de 25/30 a 14 élèves…
    il s’épanoui enfin!

    ne baissez pas les bras et faites vous confiance…

  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour, nous sommes début mars, je suis votre histoire avec grand intérêt ! concernant le prix , dans ma région les professionnels on les mêmes prix.. c’est cher c’est vrai. Mais en général un test suffit dans une vie, donc… j’ai hate d’avoir le résultat de votre fils ! et votre retour sur le test, comment cela c’est passé. Je compte faire tester mes deux enfants également, de 5 et 4 ans. Pour mon fils de 5 ans l’école est une souffrance, je pense également qu’il à des problèmes dys car il à beaucoup de mal à manier son crayon, ne dessine jamais, n’est pas très futé à vélo, pour s’habiller etc.. pas faute de vouloir bien faire pourtant ! et à côté de cela il est très intéressé par l’astronomie, star wars il à vu toute la saga, la chevalerie, une très grande mémoire etc… ce qui le met en échec effectivement en moyenne comme en grande section car mis à part les collages, les boucles, collages .. les histoires de « bébés » c’est dur pour lui. L’école ne répond pas à ses attentes, et lui ne répond pas aux attentes de l’école..

  • Léanne
    Participant

    Bonjour

    Toujours pas d’avancée à l’heure actuelle.
    Sa santé est toujours vacillante et je la privilégie pour l’instant.

    Pour l’école, il ne pleure plus pour y aller mais ne semble pas forcément s’y épanouir non plus.
    La maîtresse qui avait dit qu’elle ferait le nécessaire et inviterait une intervenante pour observer mon fils et adapter les exercices etc. ne l’a pas fait. Du coup, je suis déçue et lui aussi. Cela me semblait une bonne alternative plutôt simple.

    je n’ai pas donné suite au psy à 220e, je n’ai pas pu lui parler avant et on ne me l’a pas proposé. C’était direct un rdv de test ce que j’ai du mal à imaginer (il faut bien s’entretenir avant et évaluer la pertinence d’un test et la globalité de l’enfant non?).

    La nounou de mon fils ayant un fils HP, diagnostiqué et suivi au CMPP de ma ville, elle me l’a conseillé et m’a dit qu’ils y étaient très bien et qu’ils suivaient bien les enfants. DU coup, je soutiens mon fils moralement pour la fin de l’année scolaire et nous avons RDV début septembre pour un diagnostique. De fait, cela sera utile pour la grande section et la suite (je l’espère).

    Je suis toujours perdue car quand je vois des enfants qui savent lire à 4 ans ou multiplier ou que sais-je, je me dis que mon fils n’est pas comme ça. Il ne sait pas mettre certains boutons, ne fait pas de vélo sans petites roulettes, fait pipi au lit la nuit…
    Certes, il adore jouer aux dames et au jeu de logique mais pas que. Il a une mémoire impressionnant mais graphiquement, il n’est pas au top (par contre il a une foultitude d’idées et mets un tas de détails)

    Pour moi, il correspond aux enfants HP surtout sur le côté émotionnel (hypersensibilité, anxieux, difficultés face aux contraintes et à l’échec, veut contrôler, empathique, disynchronie..)sur ça, depuis petit.
    Là, je suis fatiguée et j’ai beaucoup de mal à l’aider à gérer ses émotions, à apaiser son anxiété (on a entamé le yoga le soir). Il me fait douter en permanence car j’ai l’impression que la bienveillance (telle que je l’imagine) ne peut pas fonctionner car sinon, il saisit toujours la petite porte.
    Le juste dosage, entre bienveillance, amour, fermeté et autorité et juste un vrai casse-tête avec lui.

    Par exemple; comme je ressens son besoin de réassurance, j’ai tendance à le protéger. Mais du coup, il ne recherche pas l’autonomie ou peu. Il ne veut pas grandir (il me l’a dit) et depuis qu’il a vu le Petit Prince, c’est sûr! …

    Bref, j’oscille chaque jour entre plein de sentiments divers, à savoir si je me prends la tête avec cette histoire de HP, que c’est juste ma faute, mon éducation ou son caractère…

    Dés qu’il ira mieux ( vraiment dur cette année) je prendrai, je pense, RDV chez un pédo psy en espérant trouver quelques clés et lui trouver une écoute adaptée.

    Vos enfants en maternelle détectés HP ont-il un suivi psy? ou juste spécialistes pour graphisme, vue etc?

    Bon courage à tous les parents.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Léanne,

    Je vous sens très très angoissée au sujet de votre fils et je me demande si au final votre angoisse ne finit pas par se transposer à votre fils.
    J’ai l’impression que pour votre bien à tous les 2 vous feriez mieux de mettre fin à votre période de doute et de consulter un psychologue spécialisé le plus tôt possible. Il ne faut pas oublier que les enfants précoces sont de vraies éponges émotionnelles et si ça se trouve vos doutes le mettent dans l’inconfort lui aussi, et cela peut se ressentir sur son état de santé. Donc vous prenez le risque de tourner en rond si vous attendez qu’il aille mieux alors que la solution pour qu’il aille mieux est peut être de mettre des mots sur son fonctionnement. D’autre part, pour la partie « physique » et « intellectuelle » du surdouement, ses facultés peuvent facilement être mises en veille par manque de sollicitation et ne demandent qu’à se réveiller avec un peu d’aide.
    Enfin pour les tests on leur accorde plus de valeur s’ils sont pratiqués à partir de 6 ans, cependant ils en existe d’autres à faire avant qui sont tout aussi valables et sont un bon indicateur de fonctionnement. En général, si la chose est bien présentée, sans pression, les enfants les pratiquent avec plaisir.

    Le sujet est encore tellement difficilement abordable et mal géré par les différents intervenants en charge des enfants qu’il est vrai qu’il est difficile de prendre la bonne décision, on doute tellement… mais je crois qu’il ne faut pas continuer à vous torturer plus longtemps mais simplement trouver le bon interlocuteur (psy spécialisé) qui pourra vous éclairer.

    Personnellement mon aîné à fait le tour des bilans (orthophonie, vue, psychomotricité) pour finalement conclure à chaque fois qu’il n’avait aucun problème particulier mais agissait en fonction de sa motivation (l’orthophonise l’a vu : exp : ne fait pas de vélo pour faire du vélo mais pour aller du point a au ppoint b, si possible en compliquant la chose…, ça n’a l’air de rien mais ça change tout !) et finir à notre demande et à raison par le test de qi.

  • Léanne
    Participant

    Bonjour Françoise,

    C’est vrai que cela m’inquiète, tiraillée entre la peur d’en faire trop ou pas assez.
    J’essaie de me temporiser, je me dis que nous avons RDV tout début septembre et que de toute façon, d’ici là, rien ou peu, sera possible à l’école.
    J’ai RDV avec la maîtresse vendredi pour faire le point. Apparemment la personne en charge de l’adaptation scolaire est passée dans la classe il y a quelques semaines.
    Comme je n’ai pas pris le RDV à 220e (pas possible actuellement) je n’ai pas d’élément nouveau à apporter. Nous verrons bien.

    Après votre message, j’ai décidé de vraiment laisser les choses suivre leur cours, il n’a que 5 ans.
    J’avoue ne pas savoir comment lui présenter les tests qu’il va devoir passer, je compte sur sa maturité grandissante et j’adapterai.

    En ce moment, j’essaie de lui apprendre à hiérarchiser ses émotions et ses frustrations. Je lui fais comprendre que s’il amplifie trop les petits tracas , on ne sait plus quand c’est vraiment important (être en larmes pour un vélo pris entre enfants à la récré ou parce qu’on est harcelé, c’est différent). Je pense qu’il comprend petit à petit.

    Je pense que les quelques mois qui nous séparent du test seront bénéfiques voire nécessaires.

    Il ne pleure plus pour aller à l’école, quand il se plaint, j’essaie de lui faire mettre des mots sur ce qui l’ennuie (parfois, ce sont les jeux à la récré). Je lui ai dis que je comprenais que les exercices de la maîtresse n’étaient pas toujours intéressant mais qu’il fallait se concentrer pour l’instant sur ce qu’il aimait et qu’on faisait tout pour que ça aille mieux.

    Voilà, c’est un long cheminement…

  • doty
    Participant

    Bonjour Léanne, j’ai vécu la même chose avec mon fils qui a aujourd’hui 8 ans. J’ai souri en vous lisant car il ne sait toujours pas faire de vélo. C’est même impossible pour lui ! Mon fils est dyspraxique et j’ai bien l’impression que le votre aussi. Mon fils était également tout le temps malade jusqu’à ce que je me rende enfin compte qu’il subissait un harcèlement physique à l’école. A votre place et avec le recul étant passé par là, je chercherais rapidement la raison de ses maux. je me rends compte aujourd’hui (après plusieurs mois de changement d’école et qu’il va enfin mieux)que le traumatisme est encore bien présent. Il fait des cauchemars « maman, j’ai rêvé que ça recommençait. Qu’on me martyrisait une seconde fois ». Lui qui n’avait parlé de rien, m’en parle tous les jours. Il a une haine en lui et un désir de vengeance qu’il a du mal à canaliser envers ses agresseurs et la directrice qui n’a rien fait pour le protéger. Je trouve votre fils en souffrance comme était le mien. Moi aussi j’ai attendu 1 an pour passer les tests car son père n’était pas pour et je le regrette. Je lui ai juste expliqué qu’on allait voir « Julie » qui allait lui faire faire des exercices pour voir comment ça fonctionne dans sa tête. Pour pouvoir d’abord le comprendre pour ensuite l’aider à aller mieux (gros problèmes d’intégration et de décalage qui le rendait malheureux) parce que moi, je n’arrivais pas toujours à le comprendre et que je n’arrivais donc pas à l’aider, qu’il était donc agressif avec moi (pourtant hyper fusionnel aussi) et qu’il fallait que ça change car on était malheureux tous les deux. Après les tests, il a compris et j’ai retrouvé mon petit garçon si gentil. Ca fait un an maintenant, il n’a pas conscience d’être intelligent. Il n’a pas du tout la grosse tête, ne comprend toujours pas pourquoi les enfants ne sont pas gentils avec lui (il a juste 1 ami et 1 copain) mais ne veut pas aller à l’école car « on y apprend rien » et trouve tout « ridicule »(les films de super héros, les jeux des parcs etc..). Il n’est heureux qu’à la maison avec son ipad ou quand on joue à des jeux de sociétés. Il me harcèle de textos avec plein de fautes (quand je lui en fait la remarque il se corrige tout de suite pour me montrer qu’il sait mais « je le fais exprès maman pour que tu comprennes que c’est bien moi qui les envoi), de mails, d’appel en facetime. Il rêve d’avoir une télé dans sa chambre, un téléphone portable, un gyropode, passer son permis, m’acheter une robe avec des fleurs et m’inviter au restaurant, avoir des pâtes (coiffure comme son père) et surtout 18 ans. Il n’a que 8 ans. ça promet !

  • Léanne
    Participant

    Bonjour

    Je reviens donner quelques nouvelles même si je n’ai pas encore de réponses…
    Nous avons eu RDV au CMPP d’abord avec une psychiatre qui a détecté un enfant anxieux. Elle m’a dit « tous les enfants anxieux ne sont pas HP… » je lui ai répondu « j’espère bien! mais j’aimerais savoir pour mon fils car je m’inquiète ».
    Nous avons donc eu ensuite eu 2 RDV avec une psychologue, pareil, plutôt sceptique sur la précocité (quand je lui disais ce qui me semblait être beaucoup de coincidences/signes, c’était un peu comme si j’en rajoutais…)Bref, le second RDV, mon fils a subi les tests seuls. Elle m’a dit « j’en ai pour 1h – 1h30 maximum si j’approfondis » finalement, il y est resté 2h.
    Cela fait un mois, on doit me tenir informée des résultats…J’aimerais enfin avoir une réponse! J’ai déjà beaucoup attendu! Si seulement je pouvais l’aider…

    Pour l’école, j’avoue être encore inquiète pour lui car j’ai l’impression qu’il a perdu confiance en lui (l’année de moyenne section était vraiment peu stimulante et assez traumatisante avec de la violence) et du coup, ses évaluations scolaires ne sont pas très bonnes alors que je sais qu’il sait et qu’il est tout à fait capable! J’ai surtout l’impression qu’il ne veut plus faire d’efforts.
    Il a toujours beaucoup de mal avec la motricité fine (écriture, graphisme, coloriage) par contre, un réel progrès en motricité globale (fait du vélo sans roulette, monte sur des jeux au parc qu’il évitait…) .
    Il réfléchit toujours beaucoup sur l’avenir et a du mal avec l’instant présent.
    Hypersensible et ne veut jamais se coucher, dur.

    Bref, je ne sais pas ce que vont donner ses tests mais je sais qu’il y a quelquechose, j’essaie donc de faire au mieux. Le rassurer, l’encourager et l’aider dans son parcours d’enfant et d’élève.

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Léanne,

    Je vosu suggère de ne pas vous focaliser sur ses résultats scolaires qui ne reflèteront pas forcément ce qu’il peut faire dans la mesure où, s’il n’est pas stimulé, il ne fera pas d’efforts car pour qu’il y ait efforts il faut une stimulation. Si vous voulez savoir ce dont il est capable, vous pouvez vous procurer des cahiers d’activités de l’année au dessus et plus, en suivant son rythme à lui. Ainsi vous verrez ce qui lui plait, ce qu’il peut faire et dans quelle mesure il fait des efforts.
    Les soucis de graphisme sont fréquents chez les garçons, hp en particulier, mais là encore la difficulté peut être liée au manque d’intérêt. Si vous souhaitez lever le doute vous pouvez toujours consulter une graphothérapeuthe pour un bilan.
    J’ai l’impression que les interlocuteurs auquels vous êtes confrontés sont assez fermés au sujet de la précocité et je ne suis pas sûre qu’il faille perdre beaucoup plus de temps avec eux !
    Mon conseil est de vous fier à ce que vous ressentez et de faire au mieux pour aider votre fils, le rassurer, aller dans son sens, le stimuler et si le doute est trop fort, voir un psy spécialisé pour un vrai bilan.

  • Léanne
    Participant

    Bonjour à toutes

    Mon fils a maintenant 5 ans et demi et vient de passer le test dont nous avons eu le compte-rendu récemment.
    La précocité n’est pas avérée, ses résultats sont trop hétérogènes (il était agité et distrait pour les épreuves chronométrées) par contre son raisonnement est bien situé dans la partie « supérieure » .
    Bref, rien de réellement concret pour l’aider.

    La psychologue a confirmé mon ressenti à savoir qu’il est assez anxieux et manque de confiance en lui (qu’il compense en s’autocomplimentant parfois 😉 ).
    Elle a proposé un suivi pour ses 2 points, nous hésitons. Nous ne savons pas si cela lui sera bénéfique ou si le simple fait de grandir pourrait le faire évoluer positivement.
    D’un autre côté, j’aimerais qu’il ait des bases solides pour grandir justement, je suis une maman toujours aussi perdue donc!

    La manière dont elle nous l’a décrit nous a semblé (hormis ces 2 points) assez éloigner de l’enfant que nous connaissons.
    J’ai demandé à mon fils s’il souhaitait avoir l’opportunité de parler à quelqu’un, il n’est pas contre et préfère un homme.
    Peut-être donc, essayer et voir ce qui se passe…

    Cela est-il déjà arrivé à certain(e)s d’entre vous d’avoir un résultat hétérogène et plus tard, positif?
    Comment avez-vous gérer l’après résultat (positif ou négatif)?

    Je ne veux pas, à tout prix, d’un positif, mais ce que je perçois m’interroge toujours autant et donc, mon doute persiste.
    Peut-être une petite aide psy améliorerait les choses.
    Je vous tiens au courant de la suite et attends vos retours

    Bonne journée

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Léanne,

    Je pense que le suivi psy peut être bénéfique si votre fils a eu un bon contact avec la psychologue et si vous lui faites confiance.
    Comme c’est elle qui a fait le bilan, il vaudrait mieux continuer avec elle pour qu’elle puisse bien analyser les réactions de votre fils en fonction de ce qu’elle a déjà constaté. Votre fils par ailleurs s’il se sent en confiance se montrera peut être tel qu’il est, certains enfants ont besoin de temps et sont méfiants au départ, en plus lorsqu’ils se sentent « testés ». Je pense que ça peut lui faire du bien et vous soulager vous, c’est un tiers qui portera un regard autre et professionnel sur votre fils.
    Si vous le faites, mon conseil est de laisser du temps à votre fils, de ne plus trop lui parler de tout ça à lui pour qu’il puisse penser à autre chose, d’aller simplement aux consultations comme vous allez à la boulangerie pour que ça ne le stresse pas inutilement, et de revoir la psychologue sans lui après un certain nombre de séances que vous aurez définies avec elle pour qu’elle vous donne ses conclusions.

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