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13 sujets de 1 à 13 (sur un total de 13)
  • enseignerautrement
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je suis professeur de lycée et je suis amenée à accueillir, de plus en plus souvent, des élèves précoces dans mes classes. J’ai été sensibilisée à ces élèves il y a déjà quelques années et j’ai également suivi pendant trois ans le fils d’une amie, à titre personnel; j’ai donc tout appris par ma simple expérience. En effet, l’Education nationale ne propose malheureusement aucune formation pour nous apprendre à adapter notre enseignement. Rien n’est réellement prévu et je suis dépitée de voir tout ce potentiel négligé et le plus souvent gâché. Dans une classe à 35, c’est une gageure que de prétendre apporter un enseignement personnalisé ; là, je ne vous apprends rien…
    Je m’adresse donc aux collègues compétents et aux parents, qui sont souvent bien plus renseignés que les professeurs, il faut le reconnaître.

    Merci à vous et belle journée

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Votre expérience nous intéresse, nous seulement pour tous nos lecteurs mais aussi à titre personnel en tant que maman d’un jeune lycéen.
    Pourriez vous nous parler de ce que vous avez appris, comment motiver les lycéens, quels sont pour eux les écueils de votre point de vue ?… Quels seraient vos souhaits d’enseignante ? Les groupes homogènes sont ils souhaitables ?

  • enseignerautrement
    Participant

    Bonjour,

    Merci beaucoup de votre message; notre discussion intervient tout à propos car je viens d’interroger l’inspectrice à propos d’élèves DYS, mais cela s’applique à tous les élèves qui auraient besoin d’un temps dédié dans la semaine pour faire le point avec leur professeur; voici la réponse: « l’école doit être totalement inclusive et il faut faire de votre mieux avec ce que l’on vous donne ». Un vrai challenge donc pour ne pas dire une gageure.

    Dans mes classes, j’ai eu plusieurs élèves précoces, avec des profils tout à fait différents:
    – J’ai eu un élève qui semblait tout à fait passif; c’est avec lui que j’ai commencé à me sensibiliser à la question car il subissait les cours, restait en retrait, tout en maintenant une petite moyenne, bien en-dessous de ses capacités. J’ai tenté des livres sur des thèmes très variés, notamment la science car c’était ce qui le passionnait. Cela n’a pas été une grande réussite, de mon point de vue…
    – L’an dernier, j’ai eu dans la même classe deux élèves précoces beaucoup plus actifs, qu’il fallait « nourrir ». L’ennui qu’ils pouvaient éprouver à se retrouver dans des classes où d’autres ne savaient pas lire leur faisait envisager la déscolarisation; ce sont leurs parents qui m’en ont parlé quand je les ai rencontrés.
    Ces élèves sont extrêmement stimulants pour l’enseignant car ils nous amènent à envisager un autre point de vue sur les choses. Mes collègues et moi leur donnions des pistes supplémentaires à explorer à la maison, pour prolonger le cours; je pense notamment à ma collègue de maths qui leur a proposé (j’ai oublié le nom du site mais cela se trouve sur l’académie de Strasbourg; c’est en ligne et si cela vous intéresse, je le retrouverai facilement). En classe, certaines de leurs questions ou de leurs remarques m’ont invitée à adapter certains exercices, à en proposer d’autres. Par exemple, j’ai beaucoup travaillé le débat argumenté avec cette classe et les travaux de réflexion en groupe, à partir de sujets d’actualité, pour aiguiser leur sens critique. Ils ont stimulé les autres élèves et cela a vraiment été très agréable. Ils étaient tout à fait intégrés et bien dans leur peau.

    – J’ai accompagné le fils d’une amie, qui était lui en grande souffrance. Son idée était qu’on le prenait pour un « débile »; il baissait les bras et souffrait de phobie scolaire. Le gros travail a été de le remotiver et de lui redonner confiance en lui, en lui faisant rencontrer des gens de l’établissement que je savais pouvoir l’aider: infirmière scolaire, conseillère d’éducation, conseillère d’orientation et j’ai alerté son professeur principal, qui ne connaissait rien à la précocité et ne le voyait que comme un « casse-pieds ». Je sais qu’un collègue l’a pris quelques heures en particulier (mais là encore, c’est le professeur qui le fait de sa propre initiative et bénévolement); il lui a appris à travailler à partir de cartes mentales, ce que le jeune homme ne connaissait pas et cela l’a bien aidé, dans plusieurs matières. Le simple fait d’avoir des référents et des gens qui croyaient en lui au lycée l’a bien porté. Un aménagement lui a été donné au bac; un tiers-temps dont il avait besoin même si c’était surtout la compréhension des consignes qui posait problème. Il a derrière lui une maman hyper concernée, qui fait tout pour l’aider. Il a aussi vu une coach, par skype, pendant quelques semaines.

    En bref, j’essaie d’établir une relation de confiance avec l’élève car je sais que les EIP sont très sensibles. Savoir qu’on est là, qu’on sait ce qu’est la précocité et qu’on reste disponible en cas de besoin ; dans mon cas, cela a représenté la moitié du travail. J’essaie de les solliciter à l’oral dans la classe car pour beaucoup la prise de notes est compliquée. J’ai été surprise, dans les premières années, quand je les sentais distraits, de voir qu’en fait ils écoutaient et retenaient tout sans avoir besoin d’écrire. Cela doit faire rire certains parents qui me lisent mais pour moi c’était une vraie découverte!

    Les écueils pour eux sont les épreuves du bac, enfin il me semble: leur demander de produire un commentaire ou une dissertation, qui sont des écrits très codifiés, est compliqué. Faire le commentaire en plusieurs pages d’un texte qu’ils ont instantanément compris et dont ils ne voient pas l’intérêt de parler jusque dans le détail leur semble vain. Ce sont des élèves atypiques à qui on demande de produire des écrits normalisés; cela coince forcément! Là encore, cela dépend vraiment des élèves car ils sont tous différents, mais c’est ce que j’ai pu observer. En effet, les deux élèves dont j’ai parlé ont immédiatement maîtrisé les exigences de l’exercice alors que pour le fils de mon amie les révisions en fin de première ont été compliquées. Heureusement, son à-propos a fait qu’il a pu assurer la deuxième partie de l’oral, qui est un entretien, un échange dialogué. En fait, je crois qu’il faut systématiquement leur expliquer l’intérêt de ce que l’on fait; cela nous permet aussi de nous interroger aussi sur le bien-fondé de tel ou tel aspect du programme… on a tous à y gagner!

    Vous me demandez quels sont mes souhaits en tant qu’enseignante; je souhaite quitter l’Education nationale et fonder ma propre école, quand je le pourrai. Tant que je suis encore dans l’Education nationale, j’aimerais qu’on arrête de nous demander de faire des élèves qui nous sont confiés des être moyens, pour ne pas dire médiocres, tous coulés dans le même moule, et de leur fournir un « prêt à penser » ; mais cela ne semble pas à l’ordre du jour… nos enfants méritent tellement mieux! Dans nos classes de 35 élèves, surtout en seconde, c’est l’hétérogénéité qui pose problème, justement…

    J’aimerais vraiment aller rencontrer et observer des collègues qui accueillent spécifiquement des élèves précoces, dans leurs classes ou dans leurs établissements; si certains sont disposés à m’accueillir, je serais ravie. J’habite près de Lyon.

    J’espère avoir répondu à vos questions; j’aimerais avoir les avis et les conseils d’autres collègues car là vous n’avez qu’un aperçu de ce que j’ai tenté de faire, en m’adaptant comme je le pouvais aux élèves que j’avais devant moi.

    A bientôt

  • enseignerautrement
    Participant

    erratum « des êtres »

  • Françoise
    Maître des clés

    Merci à vous aussi pour votre long message et pour votre implication à aider ces enfants. Cela nous fait grand plaisir de vous lire car on sent une grande motivation et aussi une bonne compréhension du sujet de la précocité intellectuelle.

    Je partage complètement votre analyse et votre vécu auprès des élèves dont vous parlez vous donne un bel échantillon de ce que peut recouvrir la précocité. Je pense aussi qu’aujourd’hui les classes inclusives ne permettent pas de bien prendre en charge les élèves, que ce soit les enfants précoces ou d’autres d’ailleurs. Il faudrait qu’il y ait au moins des séances de regroupements au sein desquelles des enfants ayant les mêmes besoins (nous évoquons ici la précocité mais nous pourrions parler de difficulté dys…) puissent avancer à leur rythme, exprimer des idées, élargir le débat… pour effectivement avoir l’impression de progresser, de participer activement à une activité et de ne pas seulement « subir » un programme imposé.

    Votre remarque sur les épreuves du bac et les années de lycées correspond exactement à ce que je ressens avec mes enfants. Oui, c’est une étape obligatoire à laquelle en tant que parents nous ne pouvons nous autoriser à les soustraire mais qui leur pèse tellement…
    Mille fois oui pour le commentaire ou la dissertation où il faut exprimer une idée, la même mais autrement, aves d’autres mots tout en reprenant les notions du cours mais sans faire de paraphrase… Vous avez raison, cette codification ou norme obligatoire qui ne leur permet pas d’avoir une analyse différente ou originale est source d’incompréhension, de démotivation et ne les incite pas à aller plus loin car ce n’est pas ce qui est demandé. C’est au moins ce qu’ont pu vivre les miens qui pourtant jusqu’au lycée avaient de bonnes remarques sur leur créativité, leur sens de l’esthétique original… et brutalement au lycée il faut coller de très près à la norme.

    L’autre écueil, selon mon expérience toujours, est celui du manque de méthode lié à cette forte capacité à enregistrer de tête voire à se représenter mentalement un problème. Cela leur permet de faire correctement le travail demandé un certain temps, mais au lycée, je le constate aujourd’hui avec mon numéro 3, cela ne suffit plus. Il faut que d’une façon ou d’une autre ils apprennent le plus tôt possible à poser par écrit un problème, à décoder, réfléchir sur le papier. Or pour les y contraindre il faut aussi que le sujet les amène à se questionner, d’où la nécessité de leur fournir un travail adapté, assez compliqué qui les confronte à la difficulté et les oblige à poser un raisonnement. Donc il faut pouvoir aller au-delà du programme et là vient bien sûr le problème de l’hétérogénéité du groupe.
    Je suis moi-même passée un peu à côté de cet aspect pour mon numéro 3 qui suit une scolarité à domicile, à domicile pour satisfaire ses besoins particuliers et cned pour pouvoir se préparer à passer son fameux examen. Ses facilités ont abouti à ce qu’il ne fasse beaucoup d’exercices et aujourd’hui nous nous rendons compte qu’il a négligé certaines consignes et qu’il faut rattraper ce qui n’est pas acquis. La difficulté réelle est à mon avis de maintenir cet équilibre entre minimum obligatoire à savoir, vérifié par x exercices afin de s’assurer que la leçon est acquise sans qu’ils sombrent dans l’ennui et le découragement lié à la répétition.

    De même il faudrait que ces élèves soient reconnus et compris dans leur singularité par leurs professeurs. Cette reconnaissance veut dire accepter le « constat » de précocité pour pouvoir mettre en œuvre les méthodes nécessaires autour de l’élève : effectivement chaque eip est différent et selon son profil, son passé, elles sont différentes, comme vous l’avez bien expliqué et nécessitent un investissement personnel et de l’écoute surtout. Vous avez fort bien fait ce travail et en avez d’autant plus de mérite.

    Je pense que ce n’est pas la formation qui vous manque le plus mais la possibilité de bien mettre en œuvre tous ces moyens compte tenu des contraintes que vous avez. Effectivement je ne suis pas sûre que ce soit bien possible aujourd’hui dans un contexte inclusif.
    Des expériences éducatives autres qui fonctionnent pour les enfants précoces aussi bien que pour les autres enfants font plutôt appel au principe de différenciation, au moins temporaire, d’organisation par groupes, par ateliers.

    Je vous mets quelques liens qui vous permettront j’espère d’enrichir votre réflexion voire d’établir des contacts :
    – des établissements dans votre secteur géographique : https://www.enfantsprecoces.info/ecoles/?lieu=rhone
    – un établissement pratiquant le décloisonnement au collège : https://www.enfantsprecoces.info/ecoles/institution-notre-dame-a-bordeaux-33/
    – une vision différente de l’éducation : https://www.enfantsprecoces.info/les-lois-naturelles-de-lenfant/
    – un livre/guide pour enseigner aux eip : https://www.enfantsprecoces.info/les-eleves-a-haut-potentiel-intellectuel-expliques-au-corps-enseignant/

    Je trouve notre discussion enrichissante et intéressante pour tout le monde, elle nous donne de l’espoir à nous parents d’enfants précoces. Je vais voir comment pouvoir l’archiver dans une rubrique à part réservée aux enseignants si vous êtes d’accord, afin de l’enrichir par différents apports.

    Bonne journée en attendant.

  • enseignerautrement
    Participant

    Bonjour Françoise,

    Merci beaucoup de votre retour et de toutes ces pistes qui vont pouvoir me faire avancer.
    Je suis tout à fait d’accord à vous sur le problème de la méthode; j’ai constaté, notamment avec le fils de mon amie, que certains EIP n’arrivaient pas à faire de brouillon (est-ce dont vous parlez quand vous écrivez « poser un problème à l’écrit »?). Aujourd’hui, de manière globale, les élèves ont du mal à en faire un. J’ai une collègue qui a mis au point un document, de style carte mentale adaptée à l’exercice du commentaire. Je ne l’ai jamais expérimenté encore mais je vais y regarder de plus près…

    J’ai pu constater une forme de réticence ou même de résistance devant la précocité, parmi certains de mes collègues: certains refusent de la prendre en compte, disant que c’est à l’élève et non au professeur de s’adapter; d’autres la rejettent en incriminant « ces parents qui pensent tous que leurs enfants sont précoces » mais là encore, je pense que je ne vous apprends rien… J’ai rencontré ces diverses réactions quand j’ai voulu sensibiliser l’équipe aux problèmes que rencontrait le fils de mon amie. Mais des bonnes volontés se sont révélées, également, et elles ont été les plus nombreuses, à tel point que quand j’ai proposé au proviseur de mettre en place une Formation d’Initiative Locale, pour que des enseignants chevronnés viennent nous former, il y a avait une trentaine de volontaires, qui se tenaient régulièrement au courant de l’avancée du projet. Malheureusement, le proviseur l’a refusée…

    Tout comme vous, j’aimerais pouvoir encadrer des groupes, en fonction des besoins et des particularités de chacun; là encore, on aurait tous à y gagner! on remotiverait les élèves et nos cours n’en seraient que plus agréables.

    Merci beaucoup pour tous ces liens; je vais aller regarder tout cela. J’ai découvert les travaux de Céline Alvarez il y a quelques mois et je me suis totalement retrouvée dans sa démarche; ce qu’elle propose aidera sans aucun doute à changer l’école.

    Bien sûr, vous pouvez déplacer la discussion; je serais ravie d’échanger avec des collègues.

    Bon après-midi

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Effectivement les obstacles que vous décrivez ne m’étonnent pas, heureusement il y a des gens combatifs comme vous et des bonnes volontés. Il serait dommage que les contacts que vous avez déjà établis ne servent à rien, la formation dans le domaine de la précocité est primordiale. N’y a t-il pas moyen de réunir ces volontaires sous une autre forme afin d’assurer ces formations aux personnes ouvertes et volontaires ?
    Pour l’exercice au brouillon je fais le même constat que vous et m’interroge si vous me dites que même les autres élèves ont du mal. Serait-ce lié aux changements liés au numérique, à la vidéo… tous ces outils qui finalement sollicitent très peu l’acte d’écriture en général et surtout donnent des réponses quasiment instantanées ou incitent à réfléchir de façon abstraite ? Il y aurait trop de différence, déconnexion, entre le modèle éducatif (plus ancien) et leur mode de vie (actuel) ?

  • enseignerautrement
    Participant

    Bonjour,

    Merci de votre message, qui m’a décidée à remobiliser mes collègues cette année pour que nous puissions obtenir cette formation en interne! Je suis toujours en recherche de stages, de mon côté; si certains peuvent m’en conseiller, je suis preneuse!

    La question de la rédaction manuscrite se pose de plus en plus et il y a là contradiction dans les textes : de plus en plus, nous sommes invités à évaluer les élèves sur leurs compétences numériques. Ils peuvent rendre des devoirs sur clé usb, sur l’ENT (l’Espace Numérique de Travail) des établissements… les possibilités sont nombreuses. L’inspection nous encourage à faire réaliser des dissertations ou des commentaires à plusieurs, également, et la mode est en ce moment à la classe inversée (le prof envoie par mail ses cours aux élèves, qui les travaillent seuls chez eux et préparent des questions pour le cours suivant).
    En revanche, les examens, eux, restent individuels et manuscrits ; on déplore une graphie de plus en plus difficile chez certains voire une régression dans le geste. J’ignore ce que prévoiera la réforme du bac à venir…

    Bonne soirée à vous

  • Françoise
    Maître des clés

    Merci pour les infos sur le numérique, je ne savais pas que ça allait si loin, il y a effectivement une certaine contradiction entre 2 systèmes d’évaluation.
    J’espère que vous réussirez à avancer dans le bon sens et que vous nous tiendrez au courant.
    Vous pouvez éventuellement vous adresser aux associations existantes telles l’afep, l’anpeip…
    En faisant une courte recherche je suis tombée sur une page de l’afep qui propose un module de formation : http://www.afep-asso.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=25&Itemid=40

    Bonne soirée et à très bientôt.

  • enseignerautrement
    Participant

    Bonjour Françoise,

    Merci de votre message et de ces nouvelles informations. Soyez sûre que je continue!

    A bientôt

  • enseignerautrement
    Participant

    Bonjour Françoise,
    Je me suis inscrite dans le groupe « Rhône Alpes », ce qui facilitera nos échanges.
    Bonne soirée

  • Cécile35
    Participant

    Bonjour,
    l’académie de Rennes a mis en place un livret de suivi de l’élève à haut potentiel. Il me semble intéressant dans la mesure où il propose des pistes d’aménagements, d’adaptations et d’attitudes.
    Jean-Pierre Vinçot, qui est inspecteur d’académie en charge des enfants HPI me l’a transmis la semaine dernière. Je peux vous l’envoyer si vous voulez. N’hésitez pas à me contacter à l’adresse suivante : cecile.goupilsigaud@gmail.com
    Cécile

  • chabosmile
    Participant

    Bonjour,
    Je suis également enseignante dans le secondaire professionnel et m’intéresse également de près aux EIP. J’en déduis la même chose que vous, enseignerautrement, nous ne sommes pas suffisamment formés au sein de l’Education Nationale, et c’est très grave. En effet, pour des élèves qui sont bien « intégrés », cela ne pose aucun soucis, mais pour d’autres qui se sentent rejetés , c’est très problématique. Je suis actuellement en train de fonder une école alternative et tente de trouver des formations (privées, de fait) pour être à même de répondre au mieux aux besoins des élèves dits à haut potentiel. Parcours du combattant… Si vous avez des pistes, je suis preneuse.
    Bonne journée,
    Chabosmile

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