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Enfant précoce et école à la maison

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22 sujets de 1 à 22 (sur un total de 22)
  • Olivier
    Maître des clés

    J’ouvre ce sujet pour tous ceux qui souhaitent aborder ce point précis.

    Pratiquer l’école à la maison pour un enfant précoce est une solution retenue par un nombre croissant de parents et un nombre encore plus important se pose un jour ou l’autre la question, surtout quand l’éducation nationale peine à offrir une solution satisfaisante aux problèmes qui se posent.

    Notre famille a une petite expérience dans ce domaine puisque nous pratiquons la scolarisation à domicile depuis maintenant 5 ans. Je pense pouvoir répondre à un certain nombre des questions que vous vous posez mais je souhaiterais également que d’autres parents déscolarisants qui ont fait ce choix viennent apporter leur témoignage et leur éclairage sur ce thème.

  • Anne
    Invité

    Bonjour Olivier,

    Notre fils rencontre à cause de précocité de gros problèmes de comportements à l’école ce qui nos amène aujourd’hui à une exclusion temporaire de l’école (privée) pour une semaine.

    J’avoue que j’ai pensé à l’enseignement à la maison mais je suis obligée de travailler.

    Comment vous y prenez-vous ? vous ou votre épouse avez-vous aménagé vos horaires ? comment votre ou vos enfants arrivent-ils à garder le contact avec d’autres enfants ? est-ce que le bilan est positif ?

    merci de vos réponses, elles sont importantes pour moi. Cordialement.

    Anne

  • Olivier
    Maître des clés

    Bonjour Anne,

    C’est vrai que cette solution est surtout envisageable lorsqu’un adulte peut être présent. Nous avons la chance ma femme et moi de travailler à domicile et cela nous aide grandement à assumer la charge de trois garçons. Tout dépend aussi de l’âge de l’enfant et de sa capacité à travailler seul.

    En ce qui concerne nos deux fils les plus âgés (14 et 11 ans), ils sont quasiment autonomes, l’aîné depuis l’âge de 9 ans. Mis à part pour les langues vivantes, notamment à l’oral, ils ont très peu besoin de nous. Ils suivent le programme fourni par l’établissement d’enseignement à distance, établi par semaine et nous revoyons ensemble les devoirs retournés notés par les professeurs quand c’est nécessaire.

    Pour le plus petit, qui a démarré cette formule à 4 ans, c’est plus prenant évidemment mais nous faisons le maximum pour qu’il devienne autonome.

    L’idéal est sans doute que l’un des parents parvienne à cesser de travailler, même temporairement. Malheureusement c’est une solution peu envisageable pour beaucoup de familles. J’imagine que d’autres familles que les nôtre procèdent autrement, peut-être en s’appuyant sur les grands-parents ou d’autres adultes. On peut imaginer que les horaires de l’enfant soient aménagés pour tenir compte de ceux des parents (travail le samedi par exemple, ou en fin de journée). L’avantage avec cette solution c’est qu’elle est relativement souple en ce qui concerne l’emploi du temps.

    Pour le contact avec les autres enfants, il existe bien d’autres endroits qu’une cours de récréation : sport, musique, sorties, famille… Je pense par ailleurs que les contacts ne doivent pas nécessairement se limiter à des rencontres avec des enfants du même âge. Les enfants comme les nôtres se trouvent souvent aussi bien avec des adultes qu’avec des camarades plus jeunes. En tout cas, je ne constate pas de problème de socialisation particulier concernant mes trois garçons.

    Au final, nous sommes satisfaits de cette situation et nous ne changerions pour rien au monde.

  • Anne
    Invité

    Merci Olivier, j’attendais votre réponse avec impatience. C’est réconfortant de se savoir enfin compris. S’il le faut, nous nous appuierons effectivement sur la famille.

    Merci encore et bonne continuation.

    Anne

  • Olivier
    Maître des clés

    Je vous en prie. N’hésitez pas à nous tenir au courant si cela se met en place pour faire partager votre expérience à nos visiteurs.

  • Marion
    Invité

    Bonjour,

    Mon enfant est à très haut potentiel semble dire le test de QI (151). Il est en grande section de maternelle (école publique parisienne) et s’il rencontrait quelques soucis auparavant, aujourd’hui, il semble que les problèmes s’amplifient et prennent des proportions graves : les adultes du centre de loisirs (pas l’enseignante à ce jour) m’ont signifié que la pression sur eux était trop forte…

    Faire l’école à la maison est bien une solution alternative, mais uniquement lorsqu’il est possible aux parents de mettre cela en place…Pour ma part, c’est totalement impossible, même si j’ai réduit mes heures de travail au maximum et donc augmenté ma présence auprès de mon fils, son moral baisse visiblement.

    Savez-vous s’il existe des écoles publiques sur Paris – les tarifs des écoles Montessori, Gusdorf et autres, étant prohibitifs – qui prennent en charge ce type d’enfants ?

    Merci d’avance,

    Marion Gret

  • Françoise
    Invité

    Bonjour,
    Je ne puis malheureusement vous répondre pour les écoles publiques.
    Avez-vous envisagé le saut de classe avec la personne qui a fait le test ? Se retrouver avec des enfants plus grands, programme mieux adapté… est souvent suffisant surtout à cet âge et bien vécu (attention cependant ce n’est toujours chose aisée !).
    Sinon vous pouvez contacter les associations (afep,anpeip…) de votre région et demander conseil auprès des parents concernés.

  • Lara
    Invité

    Je vis dans une ville où il n’y a pas d’école spécialisée, j’envisage de faire classe à mon fils de 8 ans. Mais mon fils de 6 ans doit il aller à l’école? Il s’adapte et surtout n’a pas de trouble du comportement comme le premier.
    Comment fais t on pour faire la classe? Quelles son les démarches à suivre?
    Un autre question comment faire face aux colères et crises de mon aîné? La psychothérapie?

  • Cynthia
    Invité

    Bonjour,

    En continuité avec Lara, je me demande d’une part les demarches à faire pour l’escolarisation à la maison et uune autre chose plus important moi: Je suis mexicaine, actuellement ingénieure structures et j’envisage de faire ume reconversion profesionelle et ainsi m’occuper au mieux de mes 2 enfants. MAIS!, même si pour les maths il n’y a pas de soucci, le francais n’est pas mon fort… Donc, est-ce que les programmes sont bien faits et assez explicites pour les travailler, apprendre et apprendre à mes enfants?

    Merci beaucoup, c’est très gentil de partager votre experiance

    Cynthia

  • seauve
    Invité

    Bonjour,J’ai rencontré les mêmes difficultés et mon fils apprend à la maison. Le système scolaire français n’est fait que pour les enfants dans la moyenne et dans le moule.Il est inscrit au CNED et c’est bien.Il n’est plus stressé et apprend bien.On ne peut pas faire rentrer un gros disque dans un petit carré et donc on est bien obligé de trouver chacun ses solutions .Je pense que c’est au cas par cas. Si les parents s’entraidaient davantage par un système de regroupement d’enfants précoces ,cela apporterait beaucoup à tous.On est tous dans notre coin à essayer de gérer au mieux.C’est dommage!Il y a trop d’enfants qui n’ont pas la chance d’avoir des parents qui peuvent descolariser leurs enfants.Qui a une idée pour une entraide autre que le net? la réalité se vit et se partage sur le terrain et pas que sur un écran.J’attends avec impatience une réponse. A bientôt Signé:une mère en colère qui se débrouille seule

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je suis bien d’accord avec vous, le souci étant qu’aujourd’hui il est interdit de regrouper des enfants pour faire l’école en dehors des structures officielles de l’éducation nationale qui ne les prennent pas en charge !
    Il existe la possibilité de monter des écoles hors contrat, mais cela revient très cher, nécessite des personnes compétentes…..
    L’idéal serait que nos enfants soient finalement reconnus et mieux pris en charge par l’éducation nationale, c’est pourquoi de nombreuses associations se battent.
    Sur le terrain il y a moyen de faire des rencontres grâce aux associations, mais là encore c’est pareil, cela demande de la disponibilité, du temps, de l’énergie, et bien souvent les parents comme vous et moi sont épuisés à faire avec la précocité au quotidien.

    Je profite de la présente pour vous demander quelles sont les formalités à accomplir pour inscrire un enfant au cned ? Comment sont organisés les cours ? La charge de travail est-elle importante ?

    Cordialement.
    En attendant, informer, expliquer et discuter autour de soi dès que l’occasion se présente !

  • FERRARI Sonia
    Invité

    Bonjour,

    Mon fils de 11 ans, actuellement en 6ème, est en plein échec scolaire. Il est en école privée et les professeurs sont adorables mais il est ingérable. Je me suis donc renseigné sur le CNED. En fait, il y a 2 possibilités: soit avoir l’accord du rectorat et dans ce cas, l’enfant est considéré comme « scolarisé » à distance. L’avantage est que le passage d’une classe à une autre est reconnu et donc il pourra retourner dans le système scolaire plus tard sans autres démarches qu’une inscription dans l »établissement de votre choix. De plus, la scolarité est gratuite. Soit, sans l’accord du rectorat. Là, c’est plus compliqué car l’enfant est considéré comme « déscolarisé » et vous faites l’objet de contrôles réguliers à la maison pour vérifier ses connaissances. De plus, si vous voulez le réintégrer en école, il devra passer des tests pour vérifier son niveau. Il faut télécharger le dossier d’inscription sur le site du CNED et l’envoyer au rectorat pour accord.

    J’ai écrit au Président et au Ministre de l’Education pour leur faire part de la situation catastrophique des enfants surdoués en difficulté. Ils m’ont gentiment dit qu’il transmettait mon dossier, l’un au Ministre de l’Education (mais je l’avais déjà fait) et l’autre au Rectorat. En envoyant des mails à plusieurs contacts au rectorat, je me suis aperçue que mon courrier avait bien fait le tour. Mais, à bout de force pour trouver une solution, je leur ai demandé les démarches à effectuer pour une déscolarisation, en précisant que ce n’était pas par choix mais par obligation car personne ne m’apportait d’aide malgré toutes mes demandes. Je me suis dit que déscolariser un enfant par manque de l’Education Nationale les ferait réagir. Pensez-vous ! Ils m’ont gentiment expliqué ce qu’il fallait faire….

    Je n’ai pas dit mon dernier mot… Courrier au Président avec copie de cette réponse insensée…. Journaliste…. Je ne sais pas encore mais ils vont m’entendre… J’aimerais que le déscolarisation soit un choix pédagogique de la part des familles et non une obligation.

    Voilà …

  • golfier stefanie
    Invité

    Bonjour
    Nous pratiquons l’école à la maison avec notre enfant de 4 ans et demi avec pour outil la pédagogie Montessori. Je rencontre une difficulté qui est la suivante. Il n’aime pas la répétition et du coup ne veut pas refaire (pourtant il est important de travailler plusieurs fois un apprentissage pour amener l’enfant à l’abstraction) ou s il ne connait pas un travail : il est tt de suite compliqué et ne veut pas s’entraîner ) en parallèle si je lui met un challenge, un chrono il est comme par magie motivé et va réaliser un travail qui n’avait jamais fait, le fera juste et me clouera le bec. Je ne pense pas que ce soit la solution de le motiver ainsi. Donc comment faire, comment lui transmettre le gout de l’effort. Merci

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Stéphanie,

    Il n’y a pas de réponse exacte car chaque enfant est différent et tout dépend un peu de leur personnalité. Je dirais qu’il faut trouver chez un précoce, surtout encore jeune, la « motivation » qui peut effectivement se traduire par un challenge, un chrono, c’est à dire leur fournir un but ou donner du sens à l’excercice demandé car en général ils n’aiment pas faire simplement pour faire, mais pour apprendre, comprendre…. et lorsque c’est compris on passe à autre chose !
    Je pense qu’il faut aussi accepter qu’il puisse comprendre rapidement et se lasser de la répétition, en vérifiant toutefois les acquis plus tard ou d’une autre façon (oralement, en reformulant le problème autrement, imaginer un exercice semblable, ou en inversant les rôles, par exemple à lui de se mettre dans la peau du maître et vous l’élève…, introduire une erreur à rechercher dans le sujet….), ou compliquer un peu l’exercice…
    Leur donner le goût de l’effort passe aussi par le fait de ne pas les laisser abondonner un travail, quel qu’il soit, en cours de route, en leur expliquant si cela semble trop difficile à priori que justement ils sont là pour apprendre et découvrir quelque chose de nouveau, ou en leur demandant de deviner le but de la manoeuvre, de trouver à quoi cela peut servir…..
    Je pense qu’ils ont le goût de l’effort car sont capables de beaucoup d’efforts lorsque le sujet leur convient, mais pas de l’effort inutile, donc à nous d’adapter et ne pas hésiter à les laisser aller de l’avant, donc assez vite en principe, et à enrichir, avec des rappels de temps à autre.

  • Jean-François
    Invité

    J’ai scolarisé mes deux enfants au Cned depuis quelques années. En fait, à partir du CM2, les cours sont étudiés de manière à ce que les enfants puissent être autonome et se prendre en charge eux mêmes.

    Avant le CM2, il était nécessaire à un adulte de les suivre.

    A partir du CM2, il semble qu’une simple surveillance soit nécessaire (et encore…), sans pour cela que cette surveillance ne se transforme en un tutorat.

    Mon fils de 14 ans a pris lui même sa scolarité en main il y a quelques années et il y réussi très bien, non parce qu’il me semble légèrement précoce, mais tout simplement du fait que les cours du Cned sont vraiment bien élaborés…

    Le niveau du Cned est d’ailleurs supérieur à celui de l’éducation nationale (70 ans d’expérience…).

    En fait, non, le niveau du cned n’est pas supérieur. Mais TOUT le programme officiel y est étudié.

    Le seul problème est qu’ils n’ont pas de copains… Il est vraiment là le gros problème. Et c’est la raison pour laquelle je viens sur ce forum….

    Je viens de lire qu’il était interdit de faire de regrouper les élèves scolarisés au Cned… Êtes-vous réellement certaine de cette information ?

    Elle me parait un peu étonnante. A partir du moment où les enfants bénéficient d’une scolarité adéquate, pourquoi une pareille interdiction ? D’autant qu’il est en effet très possible à l’académie de procéder à des contrôle de connaissances, ce qui est d’ailleurs une excellente chose.

    Sur les bateaux de grand voyage, il est très fréquent que les enfants se regroupent entre eux et forment une sorte de classe… Il s’agit de leur épanouissement personnel !!!

    Personnellement, je ne m’arrêterais pas à cela…

  • daubannay
    Invité

    je suis la maman d’un jeune garcon surdoue de 9 ans en rupture avec le systeme scolaire traditionnel . j’envisage de prendre en charge son education scolaire via le CNED a la rentree 2012 -2013 , vos commentaires m’ont beaucoup aide . pour info et en reponse a cette maman isolee ,nous avons adhere recemment a l’anpeip(association nationale de parents d’EIP) de notre region , cela nous a beaucoup aide . nous avons rencontre des familles et leurs enfants (surdoues), nous partageons des sorties et echangeons des infos .personnellement j’y trouve beaucoup de soutien .Celine.

  • kernen
    Invité

    Je suis une maman de deux zèbres de 10 et 6 ans. Nous terminons notre première année de cours par correspondance (hattemer). Niveau très élevé notamment en français et en maths Il y a des notions de primaire que les collégiens scolarisés ne verront pas. Cependant ce que je reproche ou du moins ma fille, c’est de ne plus avoir de liberté. Alors pour cette année (6ème- 5ème) nous faisons un mix. Cours par correspondance ( français, maths) achetés à des familles d’EIP et livres scolaires classiques. Cela nous permettra d’accélérer ou appronfondir.
    Sur le Morbihan, nous n’avons pas trouvé D’EIP de l’âge de ma fille et cela lui manque beaucoup.
    Anne-Sophie

  • tolpia
    Participant

    bonjour,
    maman de 4 enfants (de 7 ans à 1 mois) non scolarisés
    suite à notre première inspection en juin dans le cadre de l’ief, mon ainé (7 ans en aout) a été testé (wisc 4) avec un résultat de 149.
    avec un profil assez provocateur, et l’arrivée d’un quatrième enfant, il rechigne à faire son « travail », et je me demandais si les cours du CNED sont adaptés à nos petits zèbres?!
    faut-il prendre un niiveau au dessus? comment procédez vous?
    merci

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Les cours du Cned ne sont pas spécifiquement adaptés aux eip, ils sont conçus pour tout le monde et pour que les enfants puissent parcourir l’intégralité du programme (de l’EN) dans l’année en cours. De mon point de vue, si vous optez pour une telle solution, en parcours réglementé donc avec autorisation de l’inspecteur d’académie, l’avantage est de bénéficier d’un planning obligatoire pour effectuer le travail et rendre les devoirs. C’est donc la contrainte extérieure et l’oeil extérieur (correction et notation par un professeur) qui fait office de stimulant pour un enfant qui a plus de mal à s’y mettre avec ses parents.
    Pour le niveau je ne sais pas trop, ça dépend du niveau actuel de votre fils. Aujourd’hui (ce n’était pas mon point de vue il y a quelques années), je dirais qu’il vaut mieux prendre le niveau normal afin que votre fils assure ses bases, sachant que s’il comprend bien il peut aller vite et gagner du temps libre pour faire autre chose. Ca s’oppose un peu au principe de l’accélération mais celle-ci n’est qu’un pis aller quand l’enfant passe trop de temps en classe à s’ennuyer. Or dans votre cas il serait à la maison et vous pourriez largement enrichir le programme ou l’occuper autrement par ailleurs.
    La question se posera à moi l’année prochaine pour ma fille qui entrera en cp, et aujourd’hui j’hésite aussi, pour les mêmes raisons que vous (difficulté à s’y mettre avec moi mais je me dis aussi qu’elle est encore jeune) entre l’ief et la correspondance encadrée.

  • Syb
    Participant

    Bonjour,

    Ma fille de 11 ans est scolarisée au CNED depuis un an. En septembre 2016, elle est rentrée en sixième réglementée. C’est vrai que les cours ne sont pas spécifiquement adaptées aux enfants précoces, mais le cned fait preuve d’une certaine souplesse. Elle a pu passer en cinquième en janvier et est passée en quatrième en septembre dernier.

    Dans le cadre des cours réglementés, les parents ne choisissent pas le niveau, c’est l’inspecteur et le CNED qui le le valide. Dans le cadre de l’IEF, l’enfant doit passer un test dans une école pour déterminer le niveau.

    Les cours sont bien faits, sans être parfaits, et pleinement adaptés pour un apprentissage en pleine autonomie. Nous intervenons uniquement lorsqu’elle rencontre des difficultés (moins d’une mois par semaine en moyenne, les explications sont suffisamment clairs), pour contrôler ses apprentissages avant chaque devoir et pour voir ensemble les corrigés des devoirs lorsque cela est nécessaire.

    Je suis d’accord avec Françoise, prendre un niveau au dessus ne présente pas d’intérêt pour l’enfant, il risque fort de passer à côté d’apprentissages fondamentaux. Si votre fils va lus vite, il aura la possibilité de faire deux années en une, tout en balayant l’ensemble du programme.

  • kimea
    Participant

    Bonjour,

    Nous sommes un couple de zèbres avec une petite fille Eléonore, enfant unique, âgée de 5 ans.
    Elle est peu épanouie à l’école, elle fait sans cesse des efforts d’adaptation sans réussir à créer des liens avec ses camarades alors qu’elle est pleine d’enthousiasme et de gentillesse à leur égard.
    Elle n’a pas les mêmes jeux que ses camarades (elle est très imaginative).
    Elle apprend très vite et est très curieuse,
    De plus elle dit souvent qu’elle s’ennuie en classe et que les autres enfants ont des jeux brutaux.
    Nous sommes en train d’envisager un mode de scolarité différent pour son passage en primaire. Nous avons en tête d’organiser un enseignement entre parents d’enfants précoces d’âge primaire : par exemple créer un groupe d’enfants qui serait suivi chaque jour par un parent différent. Et nous souhaitons entrer en contact avec des parents de notre région susceptibles d’être intéressés ou bien juste pour échanger à ce sujet.
    Savez-vous si ce type d’organisation existe déjà entre parents ?
    Si oui, y-a-t-il un cadre législatif précis ?
    Où se renseigner ?
    Nous souhaitons aussi savoir si certains d’entre vous ont opté pour un mode de scolarisation : demi journée à l’école/ à la maison et quelles sont vos expériences à ce sujet.

    Merci,

    Bonne journée.

    Céline et Nicolas

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Céline et Nicolas,

    La scolarité des enfants est très encadrée et les possibilités qui s’offrent à vous, à partir de 6 ans, sont soit une scolarité dans un établissement scolaire (EN, sous contrat, hors contrat) ou instruction en famille (qui ne permet pas le regroupement d’enfants hors cadre scolaire).
    Je vous mets un lien vers les textes : http://www.education.gouv.fr/cid162/les-grands-principes.html#la-liberte-de-l-enseignement
    Ainsi que vers notre dossier sur la scolarité des eip :

    L’école à la maison et l’enfant précoce

    Votre idée pourrait voir le jour en trouvant des parents motivés et des fonds pour créer une école hors contrat.

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