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24 janvier 2013 à 18h21
Bonjour, je me présente je m’appelle Théo, j’ai 17 ans et je suis lycéen en term L. J’ai été décelé enfant précoce en 5ème (152).
Scolairement ce n’est pas le top. J’ai des résultats moyens en deçà de ce je sais que je pourrais produire et cela me tracasse car les profs ne voient que les notes et me considèrent comme quelqu’un de ce niveau. Au lycée je trouve pas ma place dans le programme, je n’arrive pas à réellement suivre en cours, je me disperse facilement et dans une année comme celle du BAC, cette étourdissement peut me coûter cher. De plus, je n’arrive pas à me motiver pour travailler, je n’y trouve pas l’intérêt. Cette situation me pèse sur le moral et je n’arrive plus trop à trouver ma place et je perd toute confiance en moi. Après, socialement tout se passe bien je n’ai aucun problème d’intégration avec mes amis tout se passe bien. Seul hic, c’est avec ma copine. Pas de gros soucis juste, ça fais 1 an maintenant que je suis avec elle tout se passe bien, seulement je fais preuve de trop d’hypersensibilité et surtout d’hypersuceptibilité et cela n’est plus trop supportable. En effet, parfois, pour quelque chose, pour une remarque qui pourrait paraître anodine, je la prend mal et répond avec énergie alors qu’il n’y a pas lieu, il n’y a pas de raison de le faire, je le sais mais je le fais quand même. Après je me sens réellement coupable, je m’en veut donc je suis pas bien et pour elle c’est le même cas car elle se sent attaquée, agressée et c’est justifié mais je n’ai tellement pas l’envie de provoquer ces sentiment chez elle ou moi.
Je venais ici pour trouver des conseils, peut être aussi un peu d’aide pour que tout aille pour le mieux dans tout les domaines car je perd de plus en plus confiance en moi et je me perd de plus en plus et cela devient dur pour moi moralement.
Merci d’avance pour votre aide et votre réponse,
Cordialement,
Théo Deslys
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24 janvier 2013 à 21h07
Bonsoir Théo,
Le point positif est que vous soyez conscient de vos problèmes et trouverez certainement un moyen de les résoudre.
Sur le plan scolaire, il est vrai qu’il est dommage de ne pouvoir montrer ce dont vous êtes capable. Je pense que vous devriez réfléchir à votre avenir, avez-vous un projet, une envie ? Si oui, tout mettre en oeuvre pour atteindre votre objectif. Vous ne devez pas vous focaliser sur l’année du bac qui peut vous paraître ennuyeuse (d’autant plus que si mes calculs sont bons vous n’avez bénéficié d’aucun aménagement scolaire du type saut de classe, on peut donc aisément comprendre que vous puissiez vous évader en cas d’ennui), mais sur l’intérêt que vous trouverez à obtenir de bons résultats sachant que ceux-ci devraient normalement vous permettre de continuer dans les meilleures conditions dans la voie que vous avez choisie. Bref, raisonner à long terme, savoir quelles sont vos envies pour plus tard et comment y parvenir.
Je sais parfaitement qu’il n’est pas facile de se motiver tout seul, c’est pourquoi il faudrait que vous puissiez exposer clairement vos difficultés à un adulte de votre entourage. Pouvez-vous en parler à vos parents, sont-ils au courant de vos doutes et difficultés ? Il serait sans doute bon d’évoquer tout cela avec eux et d’établir ensemble un vrai projet pour vous, voire même consulter ensemble vos professeurs.
Pour votre amie et l’hyper-susceptibilité dont vous faites part, peut être pourriez-vous lui expliquer la façon dont vous fonctionnez : mes enfants aussi sont très à cheval sur les mots et sur leur sens, nous le savons et essayons d’en tenir compte, mais nous leur expliquons aussi par ailleurs que certaines choses sont à relativiser et que tout le monde ne fonctionne pas de la même façon. Il est dommage de bloquer une discussion pour une question de forme alors que le fond importe plus, non ?
Dans tous les cas, je pense que vous devez vous confier ouvertement comme vous venez de le faire ici, à un proche qui pourra vous comprendre et vous aider concrètement, et ne pas perdre confiance, seulement trouver l’objectif final.
Bonne soirée.
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30 janvier 2013 à 12h10
Bonjour,
un projet a long terme j’en avez avant mais j’ai perdu vraiment confiance en moi mais j’essaye de m’accrocher meme si c’est tres dur. C’est vrai non je n’ai jamais eu la possibilité de sauter de classe et c’est dommage parce que je m’ennui beaucoup en cours et j’ai l’impression de ne pas etre a ma place. Oui mes parents sont aux courants mais pas de mes tracas du moment parce que je n’en parle pas beaucoup sauf a ma copine mas elle a le meme age que moi et n’est pas forcement capable de trouver les mots et c’est normal parce que c’est un probleme qui nous depasse en tant que jeune. Mais je m’en veux tellement tout le temps de reagir comme ça avec elle parce que elle y est pour rien et j le veux pas mais je me controle pas et je l’envoie balader et c’est devenu assez lourd pour elle autant que pour moi parce que ça mefait pas du bien au contraire.. Il y a tellement rien qu’on puisse faire contre la precocité quand on se sent mal des fois j’en arrive a croir que c’est une maladie et que cela nous rend malheureux. c’est un peu comme un cercle vicieux dont on ne s’en sort pas.
merci de votre reponse et de m’accorder un peu de temps.
Théo
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31 janvier 2013 à 19h47
Bonjour Théo,
Je vous comprends fort bien et vous faites bien de vous confier. Pour vous rassurer cependant, je pense que scolairement vous avez fait le plus dur, car il est reconnu que les années de collège et de lycée sont difficiles en terme de décalage avec les autres, tant au niveau du programme que des centres d’intérêts dans les relations personnelles. Donc tenez bon, l’essentiel est d’obtenir votre bac (dans les meilleures conditions si possible), afin de pouvoir ensuite mener votre projet à bien.
J’insiste vraiment sur le projet, car c’est celui-ci qui à mon avis devrait vous permettre de vous épanouir et de faire les bonnes rencontres.
Par contre, je reviens sur une formule que vous venez d’exprimer » Il y a tellement rien qu’on puisse faire contre la précocité »: et qui me « dérange » un peu : il ne faut pas vouloir agir contre la précocité mais au contraire faire avec, car c’est une partie de vous-même, très importante, qui par ailleurs ne vous quittera pas comme on pourrait le croire avec le temps, ce n’est pas une avance temporaire sur les autres mais bel et bien un mode de pensée, de réflexion, de fonctionnement différent des autres. Par ailleurs la précocité si elle est reconnue n’est pas un handicap, bien au contraire, il faut seulement apprendre à la gérer dans un environnement inadapté (environnement scolaire en particulier). Vous vivrez toujours un certain décalage avec les autres, et pour bien vivre avec,il faut apprendre à bien vous connaître. Ce n’est pas non plus une excuse, à chacun ensuite de tirer le meilleur de lui-même pour s’adapter aux situations diverses et variées qui peuvent se présenter.
Je vous conseille ici quelques pistes de lecture qui pourront peut-être vous aider (à faire lire aussi à votre amie pour qu’elle vous comprenne mieux).
Surtout je vous conseille vraiment et encore une fois de parler de ce que vous ressentez en ce moment à vos proches, il est important de ne pas rester seul et de se faire aider. Vous pourriez aussi réfléchir ensemble de l’opportunité d’entrer en contact avec d’autres personnes qui vous ressemblent via des associations de votre région (AFEP, ANPEIP). Ne pas se savoir seul fait énormément de bien.
Bon courage.
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6 février 2013 à 23h26
Bonjour Théo,
Je suis tombée presque par hasard sur ce forum. Précoce moi-même, j’ai deux enfants qui le sont également. Je précise cela pour donner un semblant de crédibilité à ce qui va suivre car je vais faire court (manque de temps). Je comprends tout à fait ce que vous évoquez. Les points que vous abordez montrent que la question des précoces ne vous est pas inconnue. Vous avez aussi certainement des qualités d’introspection. Eh bien pour essayer de pallier le manque de confiance en soi, qui fait tant souffrir, je vous conseille les Fleurs de Bach. Renseignez-vous et essayez-les en ayant pris soin de vous les faire recommander par un pharmacien compétent. Les résultas sont très probants, bien plus que l’allopathie et son florilège de médoc prescrits par des psys qui ne sont pas toujours des interlocuteurs « valables ».
L’homéopathie « uniciste » est également très positive. Elle m’avait été recommandée par Arielle Adda pour mon fils. Cela a été assez efficace. Nous avons vu un très bon médecin homéopathe, je vous conseille de creuser cette voie.
Ces solutions peuvent sembler trop simplistes mais je vous assure qu’elles marchent.
Vous avez vraiment tout à y gagner à essayer.
Bien à vous. -
27 février 2013 à 19h06
bonsoir Theo
Je suis moi meme precoce et mon fis de 10 ans egalement.
Je n ai pas eu trop de probleme plus jeune mais un sentiment de ne pas etre a ma place n a cesse de me poursuivre.Mon fils a plus de difficulte et son mal etre ressemble beaucoup au tien.
Je l emmene donc voir un psychotherapeute et un psychologue.Mais attention pas n importe qui,des professionnels specialises dans la precocite.Le site de l AFEP te met en contact avec des benevoles un peu partout en France et t indique des professionnels au plus pres de chez toi.
C est une aide pour t aider a gerer et a trouver des solutions et un systeme de fonctionnement qui t ai propre mais adapte a la societe.Cela permet aussi de pouvoir expliquer ou faire expliquer a tes proches tes difficultes et ton systeme de pensee.
il y a aussi des livres sur le sujet qui peuvent t aider.Va voir les sites d association et tu trouveras certainement celui qui te correspondra le mieux.
courage a toi et sache que malgre tout tu n es pas seul ,ni fou, ni marginal.
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12 avril 2014 à 13h08
Maman de 3 EPI, et 3 « modèles » différents, je retrouve dans le profil de Théo des similitudes fortes avec mon 2ème mais ce dernier a fait une dépression, a dû être hospitalisé et ses angoisses sont de vrais freins à son épanouissement. Parfois les idées parasites sa tête et du coup il ne peut faire son devoir, ensuite il s’en veut car il cherche à réussir et hop nous voilà repartir pour un tour de piste au pays du stress et de l’auto-dévaluation. Si certains ont des solutions je serai preneuse car difficile de le motiver face au travail scolaire et paradoxalement il veut de bonnes notes ! En plus il souffre de dysgraphie et nous allons nous lancer dans une thérapie mais cette l’année du bac de français donc l’ordi serait peut-être la solution…. Courage à tous, apprenez le lâcher-prise….
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